Alors que les tensions continuent de monter entre l’Occident et la Russie sur le dossier ukrainien, les dirigeants européens tentent de définir une réponse commune. C’est dans ce contexte tendu qu’une dizaine de chefs d’État et de gouvernement se sont réunis lors d’un sommet d’urgence lundi à Paris. Au cœur des discussions : le renforcement des capacités de défense européennes face à la puissance militaire russe.
La Pologne sonne l’alarme sur les faiblesses de la défense européenne
Le Premier ministre polonais Donald Tusk n’a pas mâché ses mots. Selon lui, l’Europe n’est pas aujourd’hui en mesure de contrer le potentiel militaire de la Russie et doit immédiatement rattraper son retard. « Nous ne serons pas en mesure d’aider efficacement l’Ukraine si nous ne prenons pas immédiatement des mesures concrètes concernant nos propres capacités de défense », a-t-il martelé.
Si nous ne réussissons pas à investir massivement dans la défense dès maintenant, nous serons obligés de dépenser dix fois plus si nous ne parvenons pas à éviter une guerre plus large.
Donald Tusk, Premier ministre polonais
Pour appuyer son propos, Donald Tusk a rappelé que son pays, la Pologne, consacrait déjà près de 5% de son PIB aux dépenses de défense, bien au-delà des 2% demandés aux membres de l’OTAN. Un effort que tous les pays européens sont loin de consentir actuellement.
Pas de troupes polonaises en Ukraine
Malgré son appel à muscler les capacités militaires européennes, le chef du gouvernement polonais a tenu à préciser que son pays n’envisageait pas pour autant de déployer des troupes en Ukraine. Le soutien de la Pologne se concentrera comme jusqu’à présent sur les aspects organisationnels, financiers, humanitaires et la fourniture d’équipements militaires.
Les Européens inquiets des initiatives diplomatiques américaines
Ce sommet intervient dans un contexte de relations transatlantiques délicates. Selon des sources proches du dossier, les récentes initiatives diplomatiques de l’administration Trump sur l’Ukraine inquiètent nombre de dirigeants européens. Ces derniers craignent d’être mis à l’écart sur un sujet qui les concerne pourtant au premier chef.
La réunion de Paris, présentée comme informelle, vise donc aussi à resserrer les rangs entre alliés de part et d’autre de l’Atlantique. Étaient notamment présents les dirigeants français, allemand, britannique, italien, polonais, espagnol, néerlandais et danois, ainsi que les présidents du Conseil européen et de la Commission européenne, et le secrétaire général de l’OTAN.
L’unité européenne à l’épreuve
Au-delà de la question du renforcement des capacités de défense, ce sommet constitue un test pour l’unité et la détermination des Européens face à la crise ukrainienne. Sauront-ils parler d’une seule voix et agir de concert pour peser face à la Russie ? C’est tout l’enjeu des prochaines semaines et des prochains mois.
Une chose est sûre : l’avertissement de Donald Tusk résonne comme un électrochoc. Si l’Europe ne prend pas dès maintenant la mesure de la menace à ses frontières, elle risque de le payer très cher à l’avenir. Le temps presse pour combler les failles de la défense européenne et envoyer un message clair à Vladimir Poutine.
Ce sommet intervient dans un contexte de relations transatlantiques délicates. Selon des sources proches du dossier, les récentes initiatives diplomatiques de l’administration Trump sur l’Ukraine inquiètent nombre de dirigeants européens. Ces derniers craignent d’être mis à l’écart sur un sujet qui les concerne pourtant au premier chef.
La réunion de Paris, présentée comme informelle, vise donc aussi à resserrer les rangs entre alliés de part et d’autre de l’Atlantique. Étaient notamment présents les dirigeants français, allemand, britannique, italien, polonais, espagnol, néerlandais et danois, ainsi que les présidents du Conseil européen et de la Commission européenne, et le secrétaire général de l’OTAN.
L’unité européenne à l’épreuve
Au-delà de la question du renforcement des capacités de défense, ce sommet constitue un test pour l’unité et la détermination des Européens face à la crise ukrainienne. Sauront-ils parler d’une seule voix et agir de concert pour peser face à la Russie ? C’est tout l’enjeu des prochaines semaines et des prochains mois.
Une chose est sûre : l’avertissement de Donald Tusk résonne comme un électrochoc. Si l’Europe ne prend pas dès maintenant la mesure de la menace à ses frontières, elle risque de le payer très cher à l’avenir. Le temps presse pour combler les failles de la défense européenne et envoyer un message clair à Vladimir Poutine.