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L’Éthiopie exclut une guerre pour un accès maritime

Défendant un accord controversé avec le Somaliland pour un accès à la mer, l'Éthiopie martèle son refus d'entrer en guerre. Malgré l'escalade des tensions avec la Somalie, Addis-Abeba...

Selon des sources proches du dossier, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a fermement écarté jeudi toute intention de son pays d’entrer en guerre pour obtenir un accès à la mer. Cette déclaration intervient alors que l’Éthiopie défend un protocole d’accord controversé signé avec la région séparatiste du Somaliland, qui a ravivé les tensions avec la Somalie voisine.

Le protocole en question prévoit la location pour 50 ans à l’Éthiopie, géant enclavé de la Corne de l’Afrique, de 20 km de côtes du Somaliland. Cette entité a unilatéralement proclamé son indépendance de la Somalie en 1991, sans toutefois obtenir de reconnaissance internationale. En échange de cet accès maritime stratégique, l’Éthiopie deviendrait le premier pays à reconnaître officiellement la république autoproclamée, affirment les autorités somalilandaises.

Un “accord de développement” qui divise

Interrogé par des députés au Parlement, le chef du gouvernement éthiopien a insisté sur la nature pacifique de cet accord :

Ce protocole est très clair, il s’agit d’un accord de développement. Nous avons demandé un accès à la mer et il s’agit de cela.

Abiy Ahmed, Premier ministre éthiopien

Le dirigeant, lauréat du prix Nobel de la paix en 2019, a martelé que son pays n’avait “aucun intérêt à s’impliquer dans une guerre”, tout en précisant qu’en cas d’agression, l’Éthiopie “se défendrait efficacement”.

Côté somalien, les autorités ont vivement dénoncé cet accord jugé “illégal” et portant atteinte à sa souveraineté. Depuis janvier, les relations entre l’Éthiopie et la Somalie se sont envenimées, poussant Mogadiscio à se rapprocher du Caire, rival régional d’Addis-Abeba.

Expulsions de diplomates et shebabs

Cette escalade diplomatique inquiète dans une région déjà instable, aux prises avec l’insurrection jihadiste des shebabs. Mardi, la Somalie a ordonné l’expulsion d’un haut diplomate éthiopien, accusé d’ingérence dans ses affaires intérieures. En avril, l’ambassadeur d’Éthiopie avait déjà été expulsé du territoire somalien.

En outre, Mogadiscio devrait exclure les troupes éthiopiennes de la nouvelle force de maintien de la paix de l’Union africaine déployée contre les shebabs à partir du 1er janvier prochain. Un nouveau coup dur pour l’Éthiopie, deuxième pays le plus peuplé d’Afrique avec 120 millions d’habitants.

Une quête d’accès maritime de longue date

Le protocole d’accord avec le Somaliland s’inscrit donc dans une stratégie de long terme visant à désenclaver le pays. Mais cette quête d’un débouché maritime se heurte aux réalités géopolitiques complexes de la Corne de l’Afrique, où s’entremêlent rivalités régionales, velléités indépendantistes et menace jihadiste.

Si l’Éthiopie se défend de vouloir faire la guerre pour atteindre son objectif, la tension avec la Somalie risque de perdurer tant qu’une solution diplomatique n’aura pas été trouvée. Un défi de taille pour Abiy Ahmed, confronté à de multiples crises internes et régionales depuis son accession au pouvoir en 2018.

Le protocole d’accord avec le Somaliland s’inscrit donc dans une stratégie de long terme visant à désenclaver le pays. Mais cette quête d’un débouché maritime se heurte aux réalités géopolitiques complexes de la Corne de l’Afrique, où s’entremêlent rivalités régionales, velléités indépendantistes et menace jihadiste.

Si l’Éthiopie se défend de vouloir faire la guerre pour atteindre son objectif, la tension avec la Somalie risque de perdurer tant qu’une solution diplomatique n’aura pas été trouvée. Un défi de taille pour Abiy Ahmed, confronté à de multiples crises internes et régionales depuis son accession au pouvoir en 2018.

Depuis l’indépendance de l’Érythrée en 1993, qu’elle avait annexée dans les années 1950, l’Éthiopie a progressivement perdu son accès direct à la mer Rouge. Un handicap majeur pour ce géant démographique et économique, contraint de dépendre de ses voisins pour ses importations et exportations.

Le protocole d’accord avec le Somaliland s’inscrit donc dans une stratégie de long terme visant à désenclaver le pays. Mais cette quête d’un débouché maritime se heurte aux réalités géopolitiques complexes de la Corne de l’Afrique, où s’entremêlent rivalités régionales, velléités indépendantistes et menace jihadiste.

Si l’Éthiopie se défend de vouloir faire la guerre pour atteindre son objectif, la tension avec la Somalie risque de perdurer tant qu’une solution diplomatique n’aura pas été trouvée. Un défi de taille pour Abiy Ahmed, confronté à de multiples crises internes et régionales depuis son accession au pouvoir en 2018.

Depuis l’indépendance de l’Érythrée en 1993, qu’elle avait annexée dans les années 1950, l’Éthiopie a progressivement perdu son accès direct à la mer Rouge. Un handicap majeur pour ce géant démographique et économique, contraint de dépendre de ses voisins pour ses importations et exportations.

Le protocole d’accord avec le Somaliland s’inscrit donc dans une stratégie de long terme visant à désenclaver le pays. Mais cette quête d’un débouché maritime se heurte aux réalités géopolitiques complexes de la Corne de l’Afrique, où s’entremêlent rivalités régionales, velléités indépendantistes et menace jihadiste.

Si l’Éthiopie se défend de vouloir faire la guerre pour atteindre son objectif, la tension avec la Somalie risque de perdurer tant qu’une solution diplomatique n’aura pas été trouvée. Un défi de taille pour Abiy Ahmed, confronté à de multiples crises internes et régionales depuis son accession au pouvoir en 2018.

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