Berlin, théâtre d’une finale d’anthologie. Ce dimanche soir, sous les projecteurs du stade olympique, l’Espagne et l’Angleterre se sont livrées une bataille épique pour le titre de champion d’Europe 2024. Au terme d’un match haletant, ponctué de rebondissements, c’est finalement la Roja qui s’est imposée sur le score de 2 buts à 1, décrochant ainsi son quatrième sacre continental.
Rodri, le maître à jouer espagnol
Élu meilleur joueur du tournoi, Rodri a été l’un des grands artisans de ce triomphe espagnol. Le milieu de terrain de Manchester City, âgé de 28 ans, a rayonné tout au long de la compétition par sa qualité de passe, sa vision du jeu et son abattage défensif. Véritable métronome de la Roja, il a su donner le tempo et orienter le jeu de son équipe avec brio.
Rodri a été exceptionnel durant cet Euro. Il a montré toute l’étendue de son talent et a été un leader sur le terrain. C’est un joueur complet qui mérite amplement cette distinction individuelle.
Luis Enrique, sélectionneur de l’Espagne
Une finale à suspense
Si l’Espagne a finalement été sacrée, la victoire ne fut pas aisée face à une valeureuse équipe d’Angleterre. Les Three Lions ont en effet opposé une farouche résistance, égalisant à la 88e minute par Cole Palmer alors que la Roja pensait tenir son succès après l’ouverture du score de Nico Williams en début de match.
Il aura fallu attendre la toute fin de rencontre et un but salvateur de Mikel Oyarzabal dans le temps additionnel pour voir l’Espagne arracher la victoire et faire exploser de joie les 20 000 supporters espagnols présents à Berlin. Un dénouement cruel pour les Anglais qui auraient sans doute mérité mieux au vu de leur prestation héroïque.
L’apothéose d’une génération dorée
Ce quatrième titre européen de l’Espagne vient couronner une décennie dorée pour le football espagnol. Après les sacres de 2008 et 2012 et le triomphe à la Coupe du Monde 2010, cette victoire à l’Euro 2024 confirme la domination de la Roja sur le football continental. Une réussite qui doit beaucoup à l’éclosion d’une génération de très grands talents, incarnée par Rodri, mais aussi Pedri, Gavi ou encore Ferran Torres.
Nul doute que cette Espagne là a encore de belles pages à écrire. Avec un effectif jeune et talentueux, porté par l’expérience de cadres comme Rodri, elle a toutes les armes pour continuer à régner sur l’Europe et à briller lors des prochaines échéances internationales. Les rivaux sont prévenus, cette Roja est bâtie pour durer !