En ce 15 juillet 2024, l’Espagne vient d’entrer un peu plus dans l’histoire du football européen. La Roja a décroché son 4e titre à l’Euro en battant l’Angleterre en finale (2-1 ap), devenant ainsi la nation la plus titrée dans la compétition. Un sacre qui récompense un collectif soudé et talentueux, capable de dompter les plus grandes individualités.
Un groupe uni, la clé du succès espagnol
Contrairement à d’autres favoris comme l’Angleterre ou la France, l’Espagne ne possédait pas dans ses rangs une pléiade de stars reconnues mondialement. Mis à part peut-être Rodri, élu meilleur joueur du tournoi, peu de joueurs espagnols faisaient rêver les foules avant le coup d’envoi de cet Euro allemand.
Mais c’est justement ce manque de “Galactiques” qui a fait la force de la Roja. Sous la houlette de Luis de la Fuente, la sélection ibérique a compensé l’absence de grands noms par un collectif ultra-performant et solidaire, dont la qualité dépasse la somme des individualités. Un constat résumé par Mikel Oyarzabal, buteur décisif en finale :
“Dès le premier jour du rassemblement, nous étions convaincus que nous pouvions aller au bout. La qualité de notre groupe dépasse la somme des individualités des autres équipes.”
Mikel Oyarzabal
Un effectif homogène et complémentaire
Outre cet état d’esprit irréprochable, l’équipe de Luis de la Fuente a pu s’appuyer sur un effectif d’une grande homogénéité. Aucun secteur de jeu n’a semblé en-dessous, de la charnière centrale Laporte-Le Normand à l’attaque menée par le capitaine Morata, en passant par l’infatigable milieu Rodri-Merino.
Surtout, le banc espagnol s’est révélé d’une efficacité redoutable tout au long du tournoi. Que ce soit le vétéran Jesus Navas pour contenir Kylian Mbappé ou les jeunes Dani Olmo et Mikel Oyarzabal, décisifs à chacune de leurs entrées, les remplaçants ont constamment apporté un plus.
La jeunesse au pouvoir
Cette richesse de l’effectif espagnol doit aussi beaucoup à l’éclosion d’une nouvelle génération talentueuse. Aux côtés de cadres confirmés comme Rodri ou Laporte, Luis de la Fuente a su intégrer de jeunes joueurs prometteurs qui se sont parfaitement fondus dans le collectif.
Le virevoltant ailier Nico Williams, 21 ans seulement, a été l’un des grands animateurs du jeu espagnol. Tandis que Lamine Yamal, devenu à 17 ans et 2 jours le plus jeune buteur de l’histoire de l’Euro, a épaté par sa maturité malgré son jeune âge.
Vers une nouvelle ère dorée ?
Portée par ce subtil mélange entre la fougue de la jeunesse et l’expérience de ses cadres, l’Espagne a retrouvé le jeu de possession qui avait fait sa force lors de son triplé historique Euro 2008 – Mondial 2010 – Euro 2012. Avec un bilan parfait de 7 victoires en 7 matches, la Roja a survolé la compétition de la tête et des épaules.
Ce 4e sacre à l’Euro pourrait bien marquer le début d’un nouveau cycle doré pour la sélection espagnole. Luis de la Fuente ne s’y trompe pas et se projette déjà vers l’avenir, lui qui souhaite que ses joueurs “continuent à grandir et à s’améliorer”. Avec un tel vivier et un tel état d’esprit, nul doute que l’Espagne a de beaux jours devant elle.
Cette richesse de l’effectif espagnol doit aussi beaucoup à l’éclosion d’une nouvelle génération talentueuse. Aux côtés de cadres confirmés comme Rodri ou Laporte, Luis de la Fuente a su intégrer de jeunes joueurs prometteurs qui se sont parfaitement fondus dans le collectif.
Le virevoltant ailier Nico Williams, 21 ans seulement, a été l’un des grands animateurs du jeu espagnol. Tandis que Lamine Yamal, devenu à 17 ans et 2 jours le plus jeune buteur de l’histoire de l’Euro, a épaté par sa maturité malgré son jeune âge.
Vers une nouvelle ère dorée ?
Portée par ce subtil mélange entre la fougue de la jeunesse et l’expérience de ses cadres, l’Espagne a retrouvé le jeu de possession qui avait fait sa force lors de son triplé historique Euro 2008 – Mondial 2010 – Euro 2012. Avec un bilan parfait de 7 victoires en 7 matches, la Roja a survolé la compétition de la tête et des épaules.
Ce 4e sacre à l’Euro pourrait bien marquer le début d’un nouveau cycle doré pour la sélection espagnole. Luis de la Fuente ne s’y trompe pas et se projette déjà vers l’avenir, lui qui souhaite que ses joueurs “continuent à grandir et à s’améliorer”. Avec un tel vivier et un tel état d’esprit, nul doute que l’Espagne a de beaux jours devant elle.