Ils sont des dizaines de milliers, bénévoles passionnés venus des quatre coins de l’Hexagone et du monde. Sans eux, les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ne pourraient tout simplement pas avoir lieu. Plongeons dans le quotidien de ces hommes et femmes de l’ombre, véritables cœurs battants de cet événement planétaire.
45 000 volontaires, rouages essentiels des JO
Pour assurer le bon déroulement de Paris 2024, une véritable armée de l’ombre est mobilisée : 45 000 volontaires, répartis sur tous les sites de compétition en France. Du contrôle des billets à l’orientation des spectateurs en passant par l’accueil des délégations, ces bénévoles sont présents à chaque étape, chaque instant. Des missions variées mais un objectif commun : faire de ces Jeux une fête inoubliable.
Une expérience humaine unique
Pour Cécile, salariée dans une entreprise d’expertise comptable, c’est l’ambiance qui prime : « Je ne regarde pas vraiment les matchs. Ce que j’aime, c’est l’atmosphère, les rencontres. On croise des gens de tous horizons, c’est une expérience humaine incroyable. » Un sentiment partagé par Claude, retraité : « Être volontaire, c’était sur ma to-do list ! C’est l’occasion de vivre les Jeux de l’intérieur, de faire partie de cette grande fête du sport. »
Une organisation millimétrée
Mais la magie des Jeux ne s’improvise pas. En coulisses, l’organisation est digne d’une partition d’orchestre. Chaque volontaire a son rôle, son costume :
L’uniforme est le même pour tous : un pantalon, un t-shirt, un gilet sans manches et un bob. Mais chacun peut se l’approprier, créer son style. Cela crée une unité visuelle tout en laissant une touche personnelle.
Cécile, volontaire aux Jeux Olympiques de Paris 2024
Autre impératif : la sécurité. Contrôles d’identité à répétition, présence des forces de l’ordre… Les mesures sont draconiennes, à la hauteur de l’événement. « Même si on est bénévoles, la gestion est vraiment professionnelle », souligne Cécile.
Des missions variées, un même engagement
Si les tâches diffèrent d’un volontaire à l’autre, tous partagent la même flamme, la passion des Jeux. Pour Claude, présent derrière le guichet d’accueil en gare, l’essentiel est ailleurs : « On croise des étudiants, des passionnés de sport, d’anciens bénévoles… C’est cette diversité qui fait la richesse de l’expérience. »
Une richesse humaine qui n’a pas de prix, malgré un engagement chronophage et non rémunéré. Car pour ces volontaires, l’important est ailleurs. Dans un sourire échangé, un moment partagé. Dans la fierté de contribuer, à leur échelle, à ce rêve olympique. Et qu’importe les sacrifices, quand on a la chance de vivre un tel événement de l’intérieur.
Les Jeux Paralympiques, même passion
L’aventure ne s’arrêtera pas aux Jeux Olympiques pour certains. Claude poursuivra ainsi son engagement lors des Jeux Paralympiques : « Je monterai sur Paris pour les épreuves de natation. J’ai réussi à trouver un logement dans mon budget, car même si les transports sont pris en charge, l’hébergement reste à nos frais. » Un investissement personnel qui en dit long sur la passion de ces hommes et femmes de l’ombre.
Alors que les projecteurs seront braqués sur les exploits des athlètes, ces petites mains des Jeux œuvreront en coulisses, loin des flashs et des podiums. Avec pour seules récompenses la satisfaction du travail accompli et la fierté d’avoir participé à cette grande fête du sport. Un engagement désintéressé, porté par une seule et même flamme : la passion de l’olympisme et de ses valeurs. Des valeurs incarnées, le temps d’un été, par ces 45 000 volontaires. Cœurs battants des Jeux.