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Les Tops et Flops d’Italie-Albanie : Barella Brille, Broja Déçoit

L'Italie s'impose 2-1 face à l'Albanie pour son entrée en lice à l'Euro 2024. Nicolo Barella et les Interistes brillent, Nedim Bajrami entre dans l'histoire, mais l'Albanie est asphyxiée. Découvrez notre analyse des tops et flops de ce match inaugural du groupe C...

Ce samedi, pour son entrée en lice à l’Euro 2024, l’Italie, championne d’Europe en titre, s’est imposée 2-1 face à l’Albanie au Signal Iduna Park de Dortmund. Une victoire qui permet aux hommes de Luciano Spaletti de revenir à hauteur de l’Espagne dans ce groupe C relevé. Retour sur les tops et flops de cette rencontre.

Les Interistes à l’honneur côté italien

Pas moins de quatre joueurs de l’Inter Milan étaient titulaires dans le onze de départ italien. Parmi eux, le défenseur central Alessandro Bastoni et le milieu de terrain Nicolo Barella se sont particulièrement illustrés en inscrivant chacun un but. Une tête rageuse pour le premier sur un service de Pellegrini (11e), une frappe limpide de l’extérieur du droit pour le second (16e). Une semaine parfaite pour Barella qui venait de prolonger son contrat avec les Nerazzurri jusqu’en 2029.

Nedim Bajrami entre dans l’histoire albanaise

23 secondes. C’est le temps qu’il aura fallu à Nedim Bajrami pour ouvrir le score et inscrire le but le plus rapide de l’histoire de l’Euro. Servi par une remise hasardeuse de Dimarco, le milieu albanais n’a pas tremblé pour tromper Donnarumma. Un record qui efface des tablettes celui du Russe Dmitri Kirichenko en 2004 face à la Grèce (but après 67 secondes).

L’Albanie asphyxiée par le pressing italien

Malgré cette entame tonitruante, l’Albanie n’a pas réussi à tenir la distance face à l’intensité mise par la Squadra Azzurra. Muselés par un pressing constant, les hommes de Sylvinho n’ont eu que 32% de possession et se sont montrés bien trop attentistes. Hormis le cadeau de Dimarco, les occasions ont été rares. Un constat inquiétant alors que les Albanais sont dans le groupe “de la mort” en compagnie de l’Espagne et de la Croatie.

Des avants-centres en retrait

Positionnés à la pointe de l’attaque, Gianluca Scamacca côté italien et Armando Broja côté albanais n’ont pas pesé sur le match. Le premier, pourtant si à l’aise dos au but, a été parfaitement muselé par son coéquipier à l’Atalanta Djimsiti. Une première décevante pour celui qui ambitionne de “rentrer dans l’histoire de la Nazionale”. Quant au second, il est resté totalement transparent avant d’être remplacé à la 77e minute. Un match à oublier pour les deux buteurs.

On savait que ce serait un match difficile face à une équipe italienne rodée et talentueuse. On a manqué d’agressivité et on s’est fait punir. Il va falloir vite réagir.

Sylvinho, sélectionneur de l’Albanie

Malgré cette défaite, l’Albanie peut s’appuyer sur son entame canon et le record de Bajrami pour positiver. De son côté, l’Italie devra confirmer face à des adversaires plus coriaces mais les promesses entrevues, notamment par ses joueurs de l’Inter, sont encourageantes. Prochain rendez-vous le 18 juin contre la Croatie pour la Squadra Azzurra.

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