Ils sont devenus de véritables experts en communication, capables de manipuler l’opinion publique occidentale en un tour de main. Un nouveau livre choc lève le voile sur les dessous de la stratégie médiatique du Hamas, ce mouvement terroriste islamiste qui ne cesse de faire parler de lui. Dans cet ouvrage édifiant intitulé « La vérité sur le Hamas et ses idiots utiles », le journaliste Michaël Prazan révèle comment le groupe palestinien s’y prend pour embobiner une certaine gauche bien-pensante, prompt à s’enflammer pour des causes qui la dépassent.
Le Hamas, maître en communication
Loin des clichés d’une organisation moyenâgeuse recroquevillée sur elle-même, le Hamas a su se réinventer en véritable machine de propagande. Comme le détaille Michaël Prazan, le mouvement a totalement intégré les codes et les leviers de la communication moderne.
Ses responsables militaires et politiques sont passés experts dans l’art de la mise en scène, du storytelling et de l’émotion. Jouant sur la corde sensible, ils parviennent à toucher le cœur des foules occidentales, prompt à s’émouvoir du sort des opprimés.
Une vitrine honorable pour des actions inavouables
Mais cette façade d’honorabilité et de respectabilité cache en réalité des dessous bien plus troubles. Car derrière les déclarations pleines de bons sentiments et les appels à la paix, le Hamas poursuit inlassablement son objectif : la destruction pure et simple d’Israël.
Un but que l’organisation islamiste est prête à atteindre par tous les moyens, y compris les plus violents et les plus abjects. Attentats-suicides, tirs de roquettes sur les populations civiles, utilisation de boucliers humains… Les méthodes du Hamas sont à mille lieues des valeurs humanistes dont il se revendique pourtant dans sa communication.
La gauche occidentale, cible et complice
Mais cette réalité crue est soigneusement cachée aux yeux de l’opinion internationale. Car pour parvenir à ses fins, le Hamas a besoin de soutiens et de relais à l’étranger. Et c’est du côté de la gauche occidentale que le mouvement est allé les chercher.
Comme l’explique Michaël Prazan, le Hamas a su tisser un réseau d’influence au sein des milieux intellectuels et militants progressistes, en utilisant subtilement leur sympathie naturelle pour la cause palestinienne. Aveuglés par leur bonne conscience, certains en viennent ainsi à soutenir une organisation aux antipodes de leurs valeurs, sans même s’en rendre compte.
Ces « idiots utiles » du Hamas finiront au mieux bredouilles, au pire entre quatre planches.
– Michaël Prazan, auteur de « La vérité sur le Hamas et ses idiots utiles »
L’Art de la Dissimulation
Pour attirer ces « idiots utiles » dans ses filets, le Hamas a dû apprendre à gommer les aspects les plus repoussants de son idéologie et de son action. Ainsi, comme le montre le livre, les dirigeants de l’organisation se sont mis à la page, délaissant la rhétorique ouvertement antisémite et antisioniste pour un discours plus policé, mâtiné de références aux droits de l’homme et au droit international.
Une évolution en trompe-l’œil qui cache mal la réalité : celle d’un mouvement qui n’a jamais renié son essence fondamentalement haineuse, suprémaciste et génocidaire. Un double discours qui piège trop souvent une gauche occidentale en manque de repères.
Un Témoignage Précieux et Inquiétant
En dévoilant tous ces dessous peu reluisants, le livre de Michaël Prazan apporte un éclairage aussi précieux que glaçant. Il montre à quel point nous pouvons être manipulés, à notre insu, par ceux-là mêmes que nous pensons défendre.
Un constat inquiétant, qui appelle chacun à la vigilance. Car à trop vouloir être du côté des opprimés, on en vient parfois à fermer les yeux sur les oppressions commises en leur nom. Un paradoxe que les terroristes du Hamas ont bien compris, et qu’ils exploitent sans vergogne.
Une mise en garde salutaire
Au final, l’enquête de Michaël Prazan est une mise en garde nécessaire contre les ravages de la naïveté et de l’angélisme. Elle nous rappelle que la réalité des conflits est souvent plus complexe que les narratifs manichéens que certains voudraient nous imposer.
Surtout, elle pointe la responsabilité de chacun face à la désinformation et à la propagande. Car comme le montre l’auteur, il ne suffit pas de se croire du bon côté de l’histoire. Encore faut-il prendre la peine de vérifier qui se tient réellement à nos côtés. Sous peine de devenir, sans même le vouloir, les « idiots utiles » des pires causes.