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Les Sénateurs Pointent du Doigt la Gestion Budgétaire du Gouvernement

Un rapport sénatorial pointe du doigt « une irresponsabilité budgétaire assumée » des anciens ministres dans la gestion du déficit public. Les sénateurs n'épargnent personne et détaillent les manquements qui ont conduit à la situation actuelle. Qui est vraiment responsable de la dérive des finances publiques ? Les révélations choc sont à découvrir...

Une irresponsabilité budgétaire assumée, un attentisme dommageable, des responsabilités partagées… Les mots sont durs dans les conclusions d’une mission d’information sénatoriale qui a passé au crible la gestion du déficit public par les précédents gouvernements. Aucun ancien dirigeant n’est épargné par ce rapport au vitriol qui détaille les manquements ayant conduit à la dérive actuelle des finances publiques.

Tous responsables, de Bercy à l’Élysée

D’après les sénateurs, la responsabilité de la situation est partagée entre tous les anciens ministres de l’Économie et des Comptes publics, mais aussi Matignon et l’Élysée. Bruno Le Maire, Gabriel Attal, Élisabeth Borne… Après de multiples auditions, la commission des finances n’a fait de cadeau à personne au moment d’attribuer des responsabilités dans le dérapage budgétaire majeur.

Au sentiment général du déni collectif sur la situation des finances publiques, s’ajoute désormais un sentiment d’irresponsabilité de ceux qui étaient alors au gouvernement.

Jean-François Husson, rapporteur de la mission d’information

Selon le rapporteur, le gouvernement était pleinement conscient dès décembre 2023 de l’état critique des finances publiques. Mais il n’a pas réagi avec la vigueur nécessaire, perdant de précieux mois dans le rétablissement des comptes.

Des remaniements en cause

La valse des remaniements ministériels et surtout la dissolution de l’Assemblée sont aussi pointées du doigt. Elles auraient conduit à une trop longue période de flottement et d’attente dans la nomination du nouveau Premier ministre, retardant d’autant les décisions budgétaires.

L’absence de budget rectificatif au printemps est un autre grief soulevé. Les sénateurs y voient des calculs à courte vue motivés par le calendrier électoral des européennes et la crainte d’une censure.

Un rapport à charge avant les débats budgétaires

Ce rapport sénatorial intervient à point nommé, juste avant que la Haute Assemblée ne se saisisse du projet de loi de finances 2025, particulièrement sensible dans le contexte politique actuel. Il s’agit pour la majorité de droite du Sénat de mettre les points sur les i avant d’aborder un débat budgétaire à haut risque.

En creux, c’est aussi l’occasion pour LR de se démarquer de l’ex-majorité macroniste alors même qu’il fait désormais partie de la coalition gouvernementale. Un exercice d’équilibriste pour justifier son soutien à un budget de rigueur très impopulaire.

Des auditions qui mettent dans l’embarras

Les auditions menées par les sénateurs ont donné lieu à des moments délicats pour les anciens membres du gouvernement. Certains d’entre eux, comme Élisabeth Borne, se sont retrouvés dans une position inconfortable face aux questions insistantes sur leur niveau d’information et leur degré de réactivité face à la dégradation des comptes.

Un “double discours” entre alertes internes et communication rassurante est dénoncé. Même si les intéressés se défendent de toute dissimulation et mettent en avant les mesures prises, comme le gel de crédits.

Une relance attendue à l’Assemblée

Après le Sénat, c’est au tour de l’Assemblée nationale de se pencher sur le dossier. Les députés prévoient de lancer dans les prochaines semaines une commission d’enquête sur ce même thème de la dérive des déficits.

Nul doute que les oppositions, qui disposent d’une majorité de sièges au Palais Bourbon, ne se priveront pas d’utiliser cette tribune pour accabler le gouvernement actuel et les errements passés. La bataille pour désigner les responsables ne fait sans doute que commencer.

La valse des remaniements ministériels et surtout la dissolution de l’Assemblée sont aussi pointées du doigt. Elles auraient conduit à une trop longue période de flottement et d’attente dans la nomination du nouveau Premier ministre, retardant d’autant les décisions budgétaires.

L’absence de budget rectificatif au printemps est un autre grief soulevé. Les sénateurs y voient des calculs à courte vue motivés par le calendrier électoral des européennes et la crainte d’une censure.

Un rapport à charge avant les débats budgétaires

Ce rapport sénatorial intervient à point nommé, juste avant que la Haute Assemblée ne se saisisse du projet de loi de finances 2025, particulièrement sensible dans le contexte politique actuel. Il s’agit pour la majorité de droite du Sénat de mettre les points sur les i avant d’aborder un débat budgétaire à haut risque.

En creux, c’est aussi l’occasion pour LR de se démarquer de l’ex-majorité macroniste alors même qu’il fait désormais partie de la coalition gouvernementale. Un exercice d’équilibriste pour justifier son soutien à un budget de rigueur très impopulaire.

Des auditions qui mettent dans l’embarras

Les auditions menées par les sénateurs ont donné lieu à des moments délicats pour les anciens membres du gouvernement. Certains d’entre eux, comme Élisabeth Borne, se sont retrouvés dans une position inconfortable face aux questions insistantes sur leur niveau d’information et leur degré de réactivité face à la dégradation des comptes.

Un “double discours” entre alertes internes et communication rassurante est dénoncé. Même si les intéressés se défendent de toute dissimulation et mettent en avant les mesures prises, comme le gel de crédits.

Une relance attendue à l’Assemblée

Après le Sénat, c’est au tour de l’Assemblée nationale de se pencher sur le dossier. Les députés prévoient de lancer dans les prochaines semaines une commission d’enquête sur ce même thème de la dérive des déficits.

Nul doute que les oppositions, qui disposent d’une majorité de sièges au Palais Bourbon, ne se priveront pas d’utiliser cette tribune pour accabler le gouvernement actuel et les errements passés. La bataille pour désigner les responsables ne fait sans doute que commencer.

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