Dans les coulisses de l’Assemblée nationale, une lutte souterraine fait rage entre les ténors de la macronie. Gabriel Attal, Gérald Darmanin, Élisabeth Borne… Autant de noms qui résonnent dans les couloirs du palais Bourbon, théâtre de réunions confidentielles et de pactes secrets. Une enquête exclusive nous plonge au cœur des rivalités qui animent les députés macronistes, plus que jamais décidés à tirer leur épingle du jeu dans un hémicycle où leur parti a perdu la majorité absolue.
Des conciliabules dans l’ombre
Loin des caméras et des micros, les poids lourds de la macronie se retrouvent régulièrement pour des réunions informelles. L’enjeu : se partager les postes clés et s’assurer un maximum d’influence dans la nouvelle configuration de l’Assemblée. Un pacte de non-agression qui ne dit pas son nom.
Chacun essaie de placer ses pions, de nouer des alliances. C’est un véritable jeu d’échecs qui se joue en coulisses.
– Un député macroniste sous couvert d’anonymat
La présidence du groupe Renaissance, un poste convoité
Parmi les postes les plus disputés figure celui de président du groupe Renaissance, le parti présidentiel. Un rôle stratégique qui aiguise les appétits de Gabriel Attal, Gérald Darmanin ou encore Élisabeth Borne. Mais les prétendants sont nombreux, et les négociations s’annoncent âpres.
- Chacun avance ses arguments, met en avant son expérience et ses réseaux.
- Des alliances de circonstance se nouent et se dénouent au gré des intérêts.
- Les députés de la majorité relative jouent des coudes pour ne pas se laisser marginaliser.
Entre rivalités et compromis
Si les tensions sont palpables entre les députés macronistes, tous sont conscients de la nécessité de serrer les rangs face à une opposition revigorée. Des compromis sont nécessaires pour éviter l’implosion du groupe et préserver l’unité de façade de la majorité.
Malgré nos différences, nous sommes condamnés à nous entendre. L’enjeu, c’est de continuer à faire avancer les réformes du président.
– Un proche d’Emmanuel Macron
Une chose est sûre : dans ce parlement fragmenté, les réunions secrètes et les jeux de pouvoir en coulisses risquent de rythmer la vie politique des prochains mois. Une nouvelle donne qui promet son lot de rebondissements et de coups de théâtre. Les macronistes sont prévenus : la partie d’échecs ne fait que commencer à l’Assemblée.
