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Les Républicains Exigent de Nouvelles Négociations Commerciales avec la Chine

Les républicains prônent des droits de douane punitifs sur les produits chinois pour ramener Pékin à la table des négociations. L'objectif ? Rééquilibrer une balance commerciale largement déficitaire pour les États-Unis et ouvrir le marché chinois aux entreprises américaines. Mais cette stratégie suffira-t-elle à faire plier le géant asiatique ?

Face à une balance commerciale lourdement déficitaire, les républicains entendent bien mettre la pression sur la Chine. Leur arme de choix ? Des droits de douane particulièrement élevés sur les produits chinois importés aux États-Unis. L’objectif affiché est clair : contraindre Pékin à revenir à la table des négociations commerciales. C’est en tout cas la stratégie défendue par l’ancien secrétaire au Trésor Steven Mnuchin.

Une Chine qui ne respecte pas ses engagements

Selon M. Mnuchin, cette approche musclée s’avère nécessaire car « la Chine ne respecte pas tout ce qui a été signé lors de la première phase de l’accord commercial » conclu sous l’administration Trump. À l’époque, Washington avait déjà imposé une série de droits de douane sur les produits chinois. Le but ? Pousser Pékin à négocier l’achat de produits américains pour rééquilibrer une balance commerciale nettement à l’avantage de l’empire du Milieu.

Signé en janvier 2020, cet accord prévoyait notamment l’achat par la Chine de 200 milliards de dollars de produits et services américains en 2020 et 2021. Mais la pandémie de Covid-19 a freiné l’atteinte de ces objectifs ambitieux.

Des droits de douane ciblés pour favoriser l’industrie américaine

Le nouveau président élu compte bien aller plus loin dans cette politique de fermeté. Il envisage d’imposer des droits de douane de 10 à 20% sur l’ensemble des produits entrant aux États-Unis. Une mesure qui servirait aussi à financer les baisses d’impôts promises pendant sa campagne. Mais c’est surtout sur les produits chinois que la pression serait maximale, avec des taxes pouvant grimper jusqu’à 60%, voire 100%.

Steven Mnuchin justifie cette approche par le déséquilibre flagrant dans les relations commerciales sino-américaines :

Nous avons des échanges commerciaux à sens unique. Notre marché est totalement ouvert à leur commerce et leurs investissements, le leur est fermé. Si nous réussissons à l’ouvrir, ce peut être une formidable opportunité pour les entreprises américaines.

Cependant, l’ancien secrétaire au Trésor précise que les baisses d’impôts promises ne doivent pas se faire de manière indiscriminée pour toutes les entreprises. Elles devront cibler en priorité « le soutien à l’industrie américaine et aux emplois américains ».

Le retour des sanctions contre la Russie et l’Iran

Au-delà de la Chine, M. Mnuchin plaide pour un rétablissement de « l’ensemble des sanctions » mises en place par l’administration Trump. Il souligne notamment l’efficacité de celles visant la Russie et l’Iran :

Les sanctions contre la Russie et l’Iran ont eu un réel impact, alors qu’aujourd’hui l’Iran vend des millions de barils de pétrole par jour, il faut stopper ça.

Une ligne dure qui s’inscrit dans la continuité de la politique étrangère de l’ère Trump. Reste à savoir si cette stratégie du bâton permettra effectivement de faire plier des puissances comme la Chine, la Russie ou l’Iran. Une chose est sûre, les républicains semblent bien décidés à reprendre la main sur le commerce international, quitte à attiser les tensions géopolitiques.

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