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Les Rebelles Syriens à Deux Pas de Homs : La Chute Imminente du Régime ?

Les rebelles syriens sont à 5km de Homs après avoir pris le contrôle d'Alep et de Hama en un temps record. Cette avancée fulgurante fait vaciller le régime de Bachar al-Assad. La troisième ville de Syrie sera-t-elle la prochaine à tomber ?

Alors que le monde avait les yeux rivés sur les tensions entre Israël et le Hezbollah libanais, un nouveau front s’est ouvert en Syrie. En l’espace de quelques jours, les rebelles ont réalisé des avancées spectaculaires, s’emparant coup sur coup des villes d’Alep et de Hama. Et ils ne comptent pas s’arrêter là. Leur prochain objectif : Homs, troisième ville du pays, située à seulement 160km de la capitale Damas. Une prise qui pourrait sonner le glas du régime de Bachar al-Assad.

Une offensive éclair qui prend de court le régime

Tout a commencé la semaine dernière avec la chute inattendue d’Alep, deuxième ville de Syrie et bastion industriel du pays. En quelques jours à peine, les rebelles emmenés par le groupe djihadiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) ont pris le contrôle total de la ville, profitant du redéploiement des troupes loyalistes vers la frontière libanaise. Un succès qui a pris de court le régime, persuadé que la menace principale viendrait du Hezbollah.

Galvanisés par cette victoire, les rebelles ont immédiatement poursuivi leur avancée vers le sud, en direction de Hama. Jeudi, cette ville est tombée à son tour, là encore sans réelle résistance des forces gouvernementales. Désormais, plus rien ne semble pouvoir stopper cette offensive éclair.

Homs, prochaine sur la liste

Vendredi, les combattants de HTS sont entrés dans les villes de Rastan et Talbisseh, à seulement 5 km au nord de Homs. Selon l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme, les forces du régime ont complètement déserté la zone, laissant le champ libre aux rebelles. La troisième ville du pays pourrait donc tomber d’un jour à l’autre, un scénario catastrophe pour Bachar al-Assad.

Car une fois Homs aux mains des insurgés, plus rien ne les séparera de Damas, cœur du pouvoir. Si les loyalistes échouent à stopper l’avancée rebelle, le régime pourrait s’effondrer comme un château de cartes. D’autant que selon certaines sources, le moral des troupes serait au plus bas, minées par des années de guerre et des défections en cascade.

Un coup dur pour Bachar al-Assad et ses alliés

Si elle se confirme, la chute de Homs constituerait un énorme revers pour le président syrien. Depuis le début du conflit en 2011, il n’a eu de cesse de clamer que la rébellion était sur le point d’être écrasée. Mais cette offensive prouve que les insurgés sont toujours capables de le mettre en difficulté, y compris dans ses fiefs.

C’est aussi un camouflet pour la Russie et l’Iran, les deux principaux soutiens de Damas. Malgré l’engagement militaire de Moscou depuis 2015 et l’omniprésence des milices pro-iraniennes, ils n’ont pas été en mesure d’empêcher ces revers cinglants. Pire, la nécessité d’endiguer l’avancée rebelle pourrait les contraindre à réduire leur engagement au Liban face à Israël.

Quel avenir pour la Syrie ?

Cette offensive rebelle, si elle aboutit à la chute du régime, ouvre une période d’immenses incertitudes pour la Syrie. Qui pour succéder à Bachar al-Assad ? Les groupes insurgés, pour la plupart islamistes, sauront-ils s’entendre pour gouverner ensemble ? Quel rôle pour les Kurdes qui contrôlent le nord-est du pays ? Autant de questions encore sans réponses.

Une chose est sûre : le conflit est loin d’être terminé. Même acculé, le clan Assad dispose encore de soutiens et combattra jusqu’au bout pour sa survie. La Russie, l’Iran et le Hezbollah n’abandonneront pas non plus facilement leur allié. Le risque d’une fragmentation du pays et de violences communautaires est réel.

Pour les civils syriens, épuisés par 12 ans de guerre, le cauchemar est donc loin d’être fini. Ils devront faire preuve de résilience et de patience avant d’espérer voir enfin la paix revenir sur leurs terres meurtries. La communauté internationale, si prompte à réagir sur d’autres dossiers, saura-t-elle cette fois se montrer à la hauteur de leurs souffrances ? L’avenir de la Syrie en dépend.

Car une fois Homs aux mains des insurgés, plus rien ne les séparera de Damas, cœur du pouvoir. Si les loyalistes échouent à stopper l’avancée rebelle, le régime pourrait s’effondrer comme un château de cartes. D’autant que selon certaines sources, le moral des troupes serait au plus bas, minées par des années de guerre et des défections en cascade.

Un coup dur pour Bachar al-Assad et ses alliés

Si elle se confirme, la chute de Homs constituerait un énorme revers pour le président syrien. Depuis le début du conflit en 2011, il n’a eu de cesse de clamer que la rébellion était sur le point d’être écrasée. Mais cette offensive prouve que les insurgés sont toujours capables de le mettre en difficulté, y compris dans ses fiefs.

C’est aussi un camouflet pour la Russie et l’Iran, les deux principaux soutiens de Damas. Malgré l’engagement militaire de Moscou depuis 2015 et l’omniprésence des milices pro-iraniennes, ils n’ont pas été en mesure d’empêcher ces revers cinglants. Pire, la nécessité d’endiguer l’avancée rebelle pourrait les contraindre à réduire leur engagement au Liban face à Israël.

Quel avenir pour la Syrie ?

Cette offensive rebelle, si elle aboutit à la chute du régime, ouvre une période d’immenses incertitudes pour la Syrie. Qui pour succéder à Bachar al-Assad ? Les groupes insurgés, pour la plupart islamistes, sauront-ils s’entendre pour gouverner ensemble ? Quel rôle pour les Kurdes qui contrôlent le nord-est du pays ? Autant de questions encore sans réponses.

Une chose est sûre : le conflit est loin d’être terminé. Même acculé, le clan Assad dispose encore de soutiens et combattra jusqu’au bout pour sa survie. La Russie, l’Iran et le Hezbollah n’abandonneront pas non plus facilement leur allié. Le risque d’une fragmentation du pays et de violences communautaires est réel.

Pour les civils syriens, épuisés par 12 ans de guerre, le cauchemar est donc loin d’être fini. Ils devront faire preuve de résilience et de patience avant d’espérer voir enfin la paix revenir sur leurs terres meurtries. La communauté internationale, si prompte à réagir sur d’autres dossiers, saura-t-elle cette fois se montrer à la hauteur de leurs souffrances ? L’avenir de la Syrie en dépend.

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