Une véritable bombe vient d’exploser au sommet de l’État. Le président Emmanuel Macron se retrouve au cœur d’une violente polémique suite à la révélation par un grand quotidien de propos privés qui lui sont attribués. Des petites phrases assassines, qualifiées de racistes, sexistes et homophobes par ses détracteurs. Si l’Élysée dément fermement, la gauche s’est immédiatement enflammée, réclamant des comptes au chef de l’État. Retour sur un scandale présidentiel qui tombe au plus mal, en pleine crise politique et institutionnelle.
L’Élysée « conteste fermement » les propos rapportés
C’est un article paru dans les colonnes d’un célèbre journal qui a mis le feu aux poudres. On y rapporte plusieurs petites phrases choc qu’Emmanuel Macron aurait prononcées en privé ces derniers mois. Le président y emploierait des termes dégradants et discriminatoires pour désigner différentes minorités : « rabzouz » pour les Français d’origine maghrébine, « Mamadou » visant les personnes noires, ou encore « petits pédés » et « grandes tarlouzes » au sujet des homosexuels.
Face à la déflagration, la réaction de l’Élysée ne s’est pas faite attendre. Contacté par notre rédaction, le palais « conteste fermement » les propos attribués au président. « Ce sont des affirmations rapportées, qui n’ont fait l’objet d’aucune vérification », tacle un proche conseiller, dénonçant des « rumeurs » colportées par des « opposants politiques ». Pour autant, le mal semble fait. De nombreuses voix s’élèvent pour condamner des propos jugés indignes de la fonction présidentielle.
La gauche crie au scandale et réclame des comptes
C’est peu dire que la classe politique est sous le choc. Particulièrement vent debout, la gauche a vivement réagi, d’une même voix, pour fustiger ce qui s’apparente à ses yeux à un véritable « dérapage » présidentiel.
Tout y passe : racisme, homophobie, sexisme ! Ces propos rendent Emmanuel Macron indigne d’exercer la fonction présidentielle.
François Ruffin, député
Les appels à la démission n’ont d’ailleurs pas tardé à pleuvoir. Pour Clémence Guetté, vice-présidente LFI de l’Assemblée, si ces propos sont avérés, « ils ne font que renforcer la légitimité » d’un départ anticipé du président. Une pression supplémentaire sur les épaules d’Emmanuel Macron, déjà fragilisé par une crise politique et une impopularité grandissante.
Un président sous pression
Pour le président, cette nouvelle polémique tombe au plus mal. Englué dans une crise politique et institutionnelle depuis le renversement du gouvernement, Emmanuel Macron se serait bien passé de cette tempête. Surtout au moment où il tente de reprendre la main, avec la nomination d’un nouveau Premier ministre, François Bayrou.
Mais loin du répit espéré en ce début de quinquennat, c’est un véritable chemin de croix qui attend le président. Entre des prises de paroles polémiques à répétition et une opposition qui s’engouffre dans la moindre brèche, l’exécutif semble pris dans une spirale infernale. Un proche résume :
À ce stade, chaque mot, chaque geste, chaque décision est disséquée et attaquée. On n’arrive plus à gouverner sereinement. C’est intenable.
Sortir par le haut ?
Acculé, le président doit désormais trouver une porte de sortie. À défaut de pouvoir démentir en bloc les propos qui lui sont attribués, l’hôte de l’Élysée va devoir monter au créneau pour s’excuser, clarifier ses propos voire se renier.
Reste une autre option, plus improbable mais évoquée par certains en coulisses : celle d’un départ anticipé. Face à la bronca, et devant la quasi-impossibilité de gouverner, Emmanuel Macron pourrait être tenté de jeter l’éponge. Une hypothèse encore très incertaine, mais pas totalement à exclure si la pression des prochains jours se révélait trop forte.
Une rentrée politique explosive
Une chose est sûre : cette nouvelle affaire promet une rentrée politique des plus agitées. Entre les forces d’opposition qui voient l’opportunité de faire vaciller le pouvoir, et un exécutif fragilisé qui va devoir serrer les rangs, tous les ingrédients d’une crise politique majeure sont réunis.
Dans ce contexte, Emmanuel Macron va devoir jouer serré pour ne pas voir sa présidence dérailler complètement. Cela passera inévitablement par une refonte de sa communication, souvent pointée du doigt, mais aussi par des gages politiques forts envoyés à son camp et aux Français.
La partie s’annonce serrée pour le président qui, en quelques petites phrases prêtées, s’est mis en grande difficulté. Une sortie de crise est-elle encore possible ? Réponse dans les prochaines semaines, qui s’annoncent décisives pour l’avenir du quinquennat et de la présidence Macron.