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Les Nouveaux Animaux de Compagnie Gagnent du Terrain en France

Les NAC font de plus en plus d'adeptes en France, représentant 10% des adoptions. Mais prendre soin de ces compagnons peu ordinaires comme les hamsters, cochons nains, iguanes ou pythons n'est pas une mince affaire. Quels sont les défis liés à ces animaux originaux ? Découvrez notre enquête exclusive...

Loin des traditionnels chiens et chats, une nouvelle tendance gagne du terrain dans les foyers français : l’adoption de nouveaux animaux de compagnie (NAC). Hamsters, cochons nains, iguanes, pythons… Ces petites bêtes originales représentent désormais 10% des animaux de compagnie en France, soit environ 5 millions d’individus. Mais s’occuper de ces compagnons peu ordinaires n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Pendant plusieurs mois, une équipe de « Reportages découverte » a mené l’enquête pour comprendre les enjeux de ce phénomène grandissant.

Un engouement croissant pour les NAC en France

Ces dernières années, les animaleries et élevages spécialisés ont vu leurs ventes de NAC exploser. Rien qu’en 2023, près d’un demi-million de ces animaux exotiques auraient trouvé un nouveau foyer dans l’hexagone, d’après les estimations des professionnels du secteur. Parmi les espèces les plus prisées, on retrouve les rongeurs comme les hamsters, gerbilles et cochons d’Inde, mais aussi certains reptiles tels que les iguanes et les pythons royaux.

Si beaucoup craquent pour leur aspect original et attachant, adopter un NAC ne s’improvise pas. Ces animaux ont des besoins spécifiques en termes d’habitat, d’alimentation et de soins qui diffèrent grandement de ceux des chats et des chiens. Température, hygrométrie, espace, régime alimentaire… Chaque espèce a ses exigences propres qu’il est indispensable de bien connaître avant de se lancer.

Des soins et un habitat adaptés, la clé du bien-être des NAC

« Beaucoup pensent qu’avoir un hamster ou un pogona c’est facile et pas contraignant. Mais c’est faux ! Ces animaux ont besoin qu’on s’en occupe quotidiennement, qu’on leur aménage un environnement adapté à leurs besoins, avec un suivi vétérinaire régulier », explique Marie, propriétaire passionnée de plusieurs NAC. Un constat partagé par les vétérinaires spécialisés, qui alertent sur les conséquences d’un manque de connaissances.

On voit trop souvent des NAC en mauvaise santé car leur mode de vie ne correspond pas à leurs besoins naturels. Un terrarium trop petit, une alimentation inadaptée… Tout ça peut vite leur poser de graves problèmes.

Dr Dubois, vétérinaire NAC

Pour éviter ces écueils, mieux vaut donc bien se renseigner avant l’adoption, en interrogeant des spécialistes et en consultant des ouvrages de référence. Parmi les points essentiels à considérer :

  • L’espace et l’aménagement du lieu de vie
  • Une alimentation équilibrée et adaptée
  • Une température et une hygrométrie maîtrisées
  • Des activités et accessoires pour le bien-être
  • Un suivi vétérinaire régulier avec un spécialiste

Réglementations et responsabilités des propriétaires de NAC

Au-delà de l’aspect matériel, détenir un NAC implique aussi de se conformer à certaines obligations légales. Si l’adoption d’un lapin nain ou d’un cochon d’Inde est peu contraignante, d’autres espèces sont soumises à une réglementation plus stricte. C’est le cas notamment des reptiles et nouveaux animaux de compagnie considérés comme sauvages, potentiellement dangereux ou menacés.

Pour acquérir un serpent ou un grand lézard, un certificat de capacité délivré par les autorités est ainsi nécessaire. Les propriétaires doivent aussi tenir un registre d’entrée et de sortie, et déclarer leur animal à la mairie. Des obligations qui ont pour but de lutter contre les trafics et de garantir le bien-être de ces animaux exigeants.

Certains veulent un NAC pour épater la galerie, comme un caméléon ou un iguane. Mais ils ne mesurent pas les responsabilités que cela implique. Un animal exotique nécessite un réel investissement sur le long terme.

Stéphane, propriétaire et éleveur de reptiles

Autre enjeu soulevé par les experts : les risques liés à une éventuelle prolifération de ces animaux dans la nature. Les abandons et les relâchers de NAC dans la nature peuvent en effet avoir de graves conséquences pour les écosystèmes locaux. Concurrence avec les espèces autochtones, transmission de maladies, dérèglement des chaînes alimentaires… Les impacts négatifs peuvent être nombreux.

Vers une adoption responsable et réfléchie des NAC

Face à ces constats, les professionnels appellent les futurs acquéreurs de NAC à la plus grande vigilance. Il est essentiel de bien évaluer les contraintes liées à chaque espèce avant de faire son choix, et de s’assurer d’avoir les connaissances, le temps et les moyens nécessaires pour en prendre soin correctement sur le long terme.

Les refuges et associations de protection animale peuvent être une bonne alternative à l’achat, proposant régulièrement des NAC abandonnés à l’adoption. Un moyen de donner une seconde chance à ces animaux originaux tout en bénéficiant des conseils de spécialistes pour leur offrir une vie heureuse et épanouie dans leur nouveau foyer.

Les NAC sont des animaux fascinants, attachants, mais qui restent des êtres vivants avec des besoins propres. Avant d’en adopter un, il faut vraiment bien peser le pour et le contre, se renseigner un maximum. C’est une décision importante qui engage sur de nombreuses années.

Sophie, présidente d’une association de protection des NAC

En résumé, la clé pour une cohabitation réussie avec un nouvel animal de compagnie réside dans une adoption responsable et éclairée, guidée par le bien-être de l’animal. Un gage d’épanouissement et de bonheur partagé au sein des familles françaises qui auront fait le choix de ces compagnons extraordinaires.

Les refuges et associations de protection animale peuvent être une bonne alternative à l’achat, proposant régulièrement des NAC abandonnés à l’adoption. Un moyen de donner une seconde chance à ces animaux originaux tout en bénéficiant des conseils de spécialistes pour leur offrir une vie heureuse et épanouie dans leur nouveau foyer.

Les NAC sont des animaux fascinants, attachants, mais qui restent des êtres vivants avec des besoins propres. Avant d’en adopter un, il faut vraiment bien peser le pour et le contre, se renseigner un maximum. C’est une décision importante qui engage sur de nombreuses années.

Sophie, présidente d’une association de protection des NAC

En résumé, la clé pour une cohabitation réussie avec un nouvel animal de compagnie réside dans une adoption responsable et éclairée, guidée par le bien-être de l’animal. Un gage d’épanouissement et de bonheur partagé au sein des familles françaises qui auront fait le choix de ces compagnons extraordinaires.

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