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Les médaillés olympiques français seront-ils décorés de la Légion d’honneur ?

Une première dans l'histoire olympique française ? La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera s'est prononcée en faveur de la remise de la prestigieuse Légion d'honneur à tous les médaillés tricolores des Jeux de Paris 2024. Une récompense ultime pour saluer des exploits sportifs d'exception...

Et si tous les athlètes français médaillés aux Jeux Olympiques de Paris 2024 se voyaient remettre la Légion d’honneur, la plus haute distinction de la République française ? C’est l’idée émise par la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera, qui s’est montrée favorable à cette récompense exceptionnelle pour saluer des performances sportives hors normes. Une première dans l’histoire olympique hexagonale qui soulève de nombreuses questions.

La ministre des Sports ouvre la porte à une décoration inédite

Interrogée sur le sujet dans l’émission Télématin sur France 2, Amélie Oudéa-Castera n’a pas écarté l’idée de décorer de la Légion d’honneur l’ensemble des médaillés olympiques français. Tout en précisant qu’il appartiendra au Président de la République de trancher la question le moment venu, la ministre des Sports s’est montrée enthousiaste :

On voit des choses extraordinaires et tellement contributives au PIB du bonheur que oui, on a envie de se dire… mais chaque chose en son temps.

Amélie Oudéa-Castera, ministre des Sports

Actuellement deuxième nation au tableau des médailles derrière la Chine, la France réalise des Jeux Olympiques exceptionnels dans de multiples disciplines comme la natation, le judo, l’escrime, le VTT ou encore le triathlon. De quoi ouvrir la voie à une vague de décorations comme jamais auparavant.

Un symbole fort de reconnaissance sportive

Recevoir la Légion d’honneur, créée par Napoléon Bonaparte en 1802, constituerait un immense honneur et une reconnaissance ultime des exploits réalisés par les athlètes français. Cette distinction suprême viendrait couronner des années d’efforts, d’entraînements intensifs et de sacrifices pour atteindre les sommets olympiques.

Une telle décision serait un signe fort de l’importance accordée par la nation au sport de haut-niveau et à ses champions qui font rayonner les couleurs tricolores sur la scène internationale. Elle témoignerait de la fierté collective suscitée par ces brillants ambassadeurs.

Une rupture avec la tradition olympique française

Jusqu’à présent, seuls les champions olympiques français étaient traditionnellement décorés de la Légion d’honneur et reçus à l’Élysée au lendemain des Jeux. Les médaillés d’argent et de bronze, pourtant eux aussi auteurs de performances exceptionnelles, n’étaient pas concernés par ces honneurs.

Élargir cette distinction prestigieuse à l’ensemble des médaillés constituerait donc un changement majeur, susceptible de soulever certaines interrogations. Faut-il mettre sur un pied d’égalité toutes les médailles, quel que soit leur métal ? Quels critères retenir pour éviter toute polémique et ne valoriser que les résultats les plus marquants ?

Le temps de la réflexion avant l’heure des décorations

Avec encore plusieurs jours de compétition, le décompte des médailles tricolores est loin d’être terminé. Les athlètes français ont d’autres défis à relever et de nouvelles chances de briller. Il sera temps, à l’issue des Jeux, de dresser un bilan complet et d’étudier sereinement la question des récompenses et des honneurs.

D’ici là, les instances sportives et les pouvoirs publics devront réfléchir aux modalités pratiques d’une telle décision. Définir des critères de sélection, un protocole, un calendrier. Et surtout recueillir l’avis des premiers intéressés, les athlètes, qui trouveraient là une juste et éclatante consécration de leurs sacrifices et de leurs exploits. En attendant, place au sport et à la quête de nouvelles médailles !

Une rupture avec la tradition olympique française

Jusqu’à présent, seuls les champions olympiques français étaient traditionnellement décorés de la Légion d’honneur et reçus à l’Élysée au lendemain des Jeux. Les médaillés d’argent et de bronze, pourtant eux aussi auteurs de performances exceptionnelles, n’étaient pas concernés par ces honneurs.

Élargir cette distinction prestigieuse à l’ensemble des médaillés constituerait donc un changement majeur, susceptible de soulever certaines interrogations. Faut-il mettre sur un pied d’égalité toutes les médailles, quel que soit leur métal ? Quels critères retenir pour éviter toute polémique et ne valoriser que les résultats les plus marquants ?

Le temps de la réflexion avant l’heure des décorations

Avec encore plusieurs jours de compétition, le décompte des médailles tricolores est loin d’être terminé. Les athlètes français ont d’autres défis à relever et de nouvelles chances de briller. Il sera temps, à l’issue des Jeux, de dresser un bilan complet et d’étudier sereinement la question des récompenses et des honneurs.

D’ici là, les instances sportives et les pouvoirs publics devront réfléchir aux modalités pratiques d’une telle décision. Définir des critères de sélection, un protocole, un calendrier. Et surtout recueillir l’avis des premiers intéressés, les athlètes, qui trouveraient là une juste et éclatante consécration de leurs sacrifices et de leurs exploits. En attendant, place au sport et à la quête de nouvelles médailles !

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