Ça y est, le moment tant attendu par des milliers d’étudiants est arrivé ! Les réponses des établissements aux candidatures en Master tombent en ce moment même sur la plateforme Mon Master. Et cette année encore, certaines formations tirent leur épingle du jeu et s’avèrent particulièrement prisées. Le Figaro Étudiant a épluché les données pour vous présenter le classement des mentions de Master les plus demandées, spécialité par spécialité. Voici ce qu’il faut retenir.
Des Masters stars, d’autres boudés
Premier constat : la sélectivité des différents Masters est très variable. Alors que certaines formations comme la psychologie clinique n’acceptent qu’un candidat sur cinq, d’autres sont beaucoup plus accessibles. C’est notamment le cas de nombreux Masters en langues ou en lettres, qui peinent à faire le plein. Une tendance qui reflète l’appétence des étudiants pour les filières offrant de bonnes perspectives professionnelles.
Les fleurons toujours pris d’assaut
Sans surprise, les établissements les plus réputés restent les plus sélectifs. À HEC, Polytechnique ou encore Sciences Po Paris, il faut se distinguer parmi une horde de candidats surmotivés pour espérer intégrer les programmes de Master. Une logique élitiste assumée par ces écoles, qui misent sur l’excellence académique de leurs étudiants pour asseoir leur renommée.
Le droit des affaires et la finance en tête
Autre enseignement majeur de ce classement : les Masters en droit des affaires et en finance trustent le haut du podium. Avec un taux d’acceptation souvent inférieur à 10%, ces filières s’imposent comme les plus sélectives et les plus convoitées par les étudiants. Il faut dire que les débouchés professionnels, notamment en cabinet d’avocats ou en banque d’affaires, sont particulièrement attractifs.
En droit des affaires, seul un candidat sur douze en moyenne intègre les meilleures formations.
Le Figaro Étudiant
Les Masters en informatique en plein boom
Autre tendance notable : l’engouement croissant pour les Masters en informatique. Portées par la révolution numérique et les besoins en compétences technologiques des entreprises, ces formations voient leur sélectivité grimper en flèche. Dans les meilleures écoles d’ingénieurs comme Polytechnique ou Centrale, il faut parfois candidater un an à l’avance pour avoir une chance d’être pris.
La psychologie en quête de reconnaissance
Enfin, les Masters en psychologie clinique se distinguent par leur extrême sélectivité partout en France. Face à un numerus clausus strict et des places limitées, de nombreux candidats restent sur le carreau chaque année. Une situation frustrante pour ces aspirants psychologues, qui dénoncent un manque de reconnaissance de leur discipline. Pourtant essentiel, l’accès aux soins psychiques peine encore à s’imposer comme une priorité.
Alors, quel bilan tirer de ce classement des Masters les plus demandés ? Si les filières d’excellence traditionnelles gardent la cote, on note une appétence grandissante pour les cursus porteurs et tournés vers l’avenir, comme l’informatique. Mais décrocher une place dans ces Masters stars s’apparente de plus en plus à un parcours du combattant. De quoi faire réfléchir les étudiants sur leur orientation et la nécessité de candidater de façon ciblée. Une nouvelle étape cruciale dans un cursus universitaire toujours plus concurrentiel.