Alors que la cérémonie d’ouverture des tant attendus Jeux Olympiques de Paris 2024 approche à grands pas, l’heure n’est pas uniquement à la fête. En coulisses, les autorités françaises sont sur le qui-vive face à une menace grandissante : celle des activistes écologistes radicaux, prêts à tout pour faire entendre leur voix. Une note confidentielle des services de renseignement, dont Le Figaro a eu connaissance, tire la sonnette d’alarme quant à de potentielles actions coup de poing visant à perturber le bon déroulement de ce rendez-vous planétaire.
Des premiers signes inquiétants
Vendredi, veille de la cérémonie, de nombreux axes ferroviaires ont été perturbés par ce qui semble être des actes de sabotage délibérés. La piste de l’ultragauche, connue pour ses positions radicales sur l’écologie, est privilégiée. Mais les inquiétudes ne s’arrêtent pas là. Selon la note, les aéroports français pourraient être la prochaine cible de ces activistes déterminés.
Les services de renseignement de la gendarmerie des transports aériens sont sur les dents. Ils redoutent « l’imminence d’une action d’envergure » menée par des « groupes écologistes radicaux » dans les prochains jours. Une menace prise très au sérieux par les autorités, qui ont renforcé drastiquement les mesures de sécurité autour des infrastructures aéroportuaires.
Extinction Rébellion dans le viseur
Parmi les mouvements les plus surveillés, Extinction Rébellion figure en bonne place. Ce samedi, pas moins de 14 militants du groupe ont été interpellés à Paris en marge d’une action de désobéissance civile. Un coup de filet préventif, les forces de l’ordre ayant eu vent de leur intention de perturber le déroulement des Jeux.
Notre priorité absolue est d’assurer la sécurité de l’événement et de ses participants. Nous ne laisserons aucune menace, d’où qu’elle vienne, compromettre la fête du sport.
Un haut-responsable de la sécurité des JO
Un dispositif de sécurité inédit
Pour parer à toute éventualité, un dispositif de sécurité d’une ampleur inédite a été déployé. Quelque 35 000 policiers et gendarmes seront mobilisés chaque jour, épaulés par des agents de sécurité privée et des bénévoles spécialement formés. Des unités spéciales antiterroristes seront pré-positionnées pour intervenir au moindre signe de troubles.
- Contrôles d’identité et fouilles renforcés à l’entrée des sites
- Surveillance aérienne par drones et hélicoptères
- Déploiement de tireurs d’élite sur les toits de la capitale
- Patrouilles à cheval de la Garde Républicaine
La technologie sera également mise à contribution, avec un vaste réseau de caméras de surveillance intelligent et de systèmes de reconnaissance faciale pour repérer tout comportement suspect. Les réseaux sociaux seront aussi étroitement surveillés pour détecter en amont d’éventuels appels à l’action.
Le casse-tête des “zones à défendre”
Autre sujet de préoccupation pour les autorités : les “zones à défendre” (ZAD) qui se sont multipliées en opposition aux chantiers olympiques. Certains militants pourraient chercher à en découdre, comme ce fut le cas lors de précédentes manifestations contre les “mégaprojets inutiles”.
Malgré ce climat sous haute tension, le comité d’organisation se veut rassurant. Tout est mis en œuvre pour que la fête soit belle et que les athlètes puissent briller dans les meilleures conditions. Les mesures de sécurité draconiennes ne devraient pas trop impacter l’expérience des spectateurs venus du monde entier vibrer devant les exploits sportifs.
Une chose est sûre, ces JO de Paris 2024 s’annoncent d’ores et déjà historiques à plus d’un titre. Reste à espérer que le sport et la célébration de ses valeurs l’emportent sur les velléités perturbatrices des activistes les plus radicaux. Les prochains jours s’annoncent déterminants et riches en rebondissements potentiels.