À un mois du coup d’envoi des Jeux Olympiques de Paris 2024, les préparatifs battent leur plein. Au cœur de cette effervescence, un acteur clé se distingue : Orange, choisi comme unique opérateur de l’événement. Christel Heydemann, Directrice Générale du groupe, nous dévoile les coulisses de ce chantier titanesque, qu’elle qualifie volontiers “d’Everest des télécoms”.
120 sites à connecter : un défi sans précédent
L’ampleur de la tâche est colossale. “Les Jeux olympiques de Paris, c’est 32 Coupes du monde de foot en même temps, avec 120 sites à connecter!” s’exclame Christel Heydemann. Une comparaison qui donne le vertige et témoigne de l’immensité du défi qui attend Orange.
Pour relever ce challenge, l’opérateur historique met les bouchées doubles. Des sites temporaires de capacités mobiles sont en cours d’installation pour absorber le trafic attendu. La 5G, déployée pour la première fois dans tout son spectre, sera mise à contribution pour prioriser le trafic et éviter les saturations.
La cérémonie d’ouverture, “l’Everest des télécoms”
Point d’orgue de cette préparation : la cérémonie d’ouverture. “Nous avons baptisé la cérémonie d’ouverture “l’Everest des télécoms”“, confie la dirigeante. Et pour cause, des centaines de milliers de spectateurs sont attendus, mettant à rude épreuve les infrastructures télécoms.
On n’exclut pas qu’il y ait des petites saturations de réseau.
Christel Heydemann, Directrice Générale d’Orange
Sécurité des infrastructures : une priorité absolue
Au-delà de la capacité, Orange travaille d’arrache-pied sur la sécurité de ses infrastructures. Un enjeu crucial à l’heure où les cybermenaces se multiplient. Là encore, l’opérateur se veut rassurant, affirmant mettre tout en œuvre pour garantir l’intégrité de son réseau.
Un événement aux retombées considérables
Au-delà du défi technique, les Jeux Olympiques représentent une formidable vitrine pour Orange. Une occasion unique de démontrer son savoir-faire et sa capacité à relever les défis les plus complexes. En cas de succès, les retombées en termes d’image et de notoriété pourraient être considérables.
Mais Christel Heydemann le sait, la partie est loin d’être gagnée. Les attentes sont immenses et la pression, colossale. Pourtant, la Directrice Générale se veut confiante. Fort de son expérience et de son expertise, Orange est prêt à relever “l’Everest des télécoms”. Rendez-vous dans un mois pour le verdict.
