Le match entre l’Olympique de Marseille et le Stade de Reims, comptant pour la 2ème journée de Ligue 1, a tenu toutes ses promesses en terme de spectacle et de rebondissements. Si l’OM semblait avoir fait le plus dur en menant 1-0 à la mi-temps, les Rémois sont revenus avec de bien meilleures intentions en seconde période pour arracher le match nul 2-2 dans une fin de match échevelée. Retour sur les tops et les flops de cette rencontre.
Quentin Merlin, l’infatigable piston gauche
Repositionné dans son couloir gauche après avoir dépanné au milieu contre Brest, Quentin Merlin a livré une prestation XXL. Toujours disponible et proposant constamment des solutions, l’ancien Nantais a multiplié les montées tout au long du match. Passeur décisif sur l’ouverture du score de Harit, c’est encore lui qui provoque le penalty de l’égalisation en toute fin de match, alors que l’OM était mené. Un match plein.
Le bijou de Yaya Fofana
Pour sa première titularisation en Ligue 1, Yaya Fofana n’a pas fait les choses à moitié. Juste après l’égalisation rémoise, le milieu de 20 ans s’est offert un but somptueux en solitaire. Servi sur l’aile gauche, il élimine Murillo et Balerdi d’un grand pont avant de tromper Rulli d’une frappe enroulée. Un chef d’oeuvre qui a donné l’avantage aux siens et qui restera dans les mémoires.
Greenwood, le facteur X de l’OM
S’il n’a pas été aussi flamboyant que pour ses débuts contre Brest, Mason Greenwood s’est encore montré décisif pour son premier match au Vélodrome. Après une première période en demi-teinte, l’attaquant prêté par Manchester United a haussé son niveau en seconde et a sauvé les siens d’une défaite en égalisant opportunément en fin de match. Déjà son 3ème but en 2 apparitions sous le maillot olympien, de bon augure pour la suite.
Le trou d’air incompréhensible de l’OM
Au vu de la physionomie de la première période largement dominée par les Marseillais, difficile d’imaginer un tel scénario. Mais au retour des vestiaires, les hommes de De Zerbi ont totalement perdu le fil, concédant l’égalisation puis un deuxième but en l’espace de quelques minutes. Amorphes et fébriles défensivement, les Phocéens ont subi pendant une bonne partie du second acte avant d’arracher le nul in extremis. Une baisse de régime aussi soudaine qu’inexplicable.
Wahi, les débuts cauchemardesques
Titularisé en pointe pour pallier le départ d’Aubameyang, Elye Wahi a complètement raté ses grands débuts devant le public marseillais. Malgré de bonnes intentions, le néo-olympien a fait preuve d’une maladresse criante devant le but adverse. Entre un face à face perdu contre Diouf et deux énormes occasions manquées devant le but vide, l’ancien Montpelliérain a vécu une soirée cauchemardesque. Logiquement remplacé sous les sifflets en seconde période.
L’OM n’a pas su concrétiser sa domination du premier acte et l’a payé cash. Malgré le sursaut d’orgueil en fin de match, il y a encore du travail pour que l’équipe de De Zerbi trouve ses marques.
Jérémy Vasseur, journaliste Le Figaro
Au final, ce match nul 2-2 laisse un goût d’inachevé côté marseillais. Si les individualités comme Merlin ou Greenwood se sont illustrées, le collectif doit encore progresser pour éviter ce genre de trous d’air. Mais avec un nouveau système de jeu à assimiler et des automatismes à créer, l’OM aura besoin de temps. Gageons que cette première à domicile servira de leçon pour la suite de la saison.