C’est un grand pas vers les Jeux olympiques de Paris 2024 que viennent de franchir les équipes françaises de beach-volley. Grâce à un dernier succès en Coupe des Nations ce week-end, pas moins de quatre binômes tricolores ont décroché leur sésame pour fouler le sable du Champs de Mars dans un an.
Un quatrième ticket olympique arraché en Lettonie
La paire masculine Arnaud Gauthier-Rat et Théo Rotar a remporté le tournoi qualificatif disputé en Lettonie, s’offrant ainsi une place aux JO 2024. Une victoire décisive face à l’Autriche en finale qui permet à la France d’envoyer un quatrième binôme défendre ses chances à domicile l’an prochain.
Les vainqueurs du jour rejoignent la paire Lyneel-Bassereau côté messieurs, ainsi que deux duos féminins déjà qualifiés pour les Jeux olympiques. Une véritable démonstration de force de la part des équipes de France de beach-volley.
Vers une belle moisson olympique sur le sable ?
Avec quatre binômes déjà assurés de participer, les Bleus peuvent légitimement viser de belles performances sur le sable parisien. Les épreuves de beach-volley promettent en tout cas du grand spectacle au pied de la Tour Eiffel.
Si les équipes masculines et féminines parviennent à exprimer tout leur potentiel, nul doute que les supporters français auront de quoi vibrer durant ce tournoi olympique à domicile.
Analyse d’un expert du beach-volley tricolore
Quid de la sélection définitive ?
Si la qualification de quatre paires pour les JO est actée, la composition exacte des binômes pourrait encore évoluer. En effet, Théo Rotar, qui a remplacé au pied levé Youssef Krou ce week-end, devra attendre le 21 juin pour savoir s’il conserve sa place aux côtés d’Arnaud Gauthier-Rat.
- Les entraîneurs vont devoir trancher entre Rotar et Krou
- L’alchimie et la complémentarité entre les joueurs seront déterminantes
Une chose est sûre : les quatre tickets pour Paris 2024 sont dans la poche côté français. De quoi permettre aux paires sélectionnées de s’investir pleinement dans leur préparation pour tenter de briller devant leur public dans un an, et pourquoi pas de décrocher une médaille olympique.