As-tu déjà ressenti cette étrange sensation d’être à la fois proche et étranger dans la vie de quelqu’un ? C’est ce que raconte Les Enfants des Autres, un film réalisé par Rebecca Zlotowski, qui explore avec finesse les liens familiaux non biologiques. Diffusé pour la première fois en clair ce dimanche 15 juin 2025 à 21h05 sur France 2, ce long-métrage porté par une Virginie Efira bouleversante a captivé les spectateurs dès sa sortie en 2022. Mais au-delà de son intrigue touchante, une question intrigue : où ce drame intimiste a-t-il été tourné ? Partons à la découverte des lieux qui donnent vie à cette histoire universelle.
Un Film Ancré dans la Réalité Parisienne
Le décor d’un film est bien plus qu’un simple fond d’écran : il façonne l’ambiance et soutient l’émotion des personnages. Dans Les Enfants des Autres, Paris et sa région deviennent des acteurs à part entière, offrant une toile de fond authentique à l’histoire de Rachel, une professeure quadragénaire en quête de sens. Le tournage, entièrement réalisé dans la capitale et ses environs, capture l’essence d’une vie urbaine à la fois trépidante et intime.
Paris : Une Ville de Contrastes
Paris, avec ses rues pavées, ses immeubles haussmanniens et ses quartiers vibrants, est le cœur battant du film. Les scènes se déroulent dans des lieux du quotidien, ceux que l’on traverse sans y prêter attention, mais qui prennent une dimension poétique sous l’œil de Rebecca Zlotowski. Les cours de guitare, où Rachel rencontre Ali, sont filmés dans un petit studio parisien, probablement dans un arrondissement animé comme le 11e ou le 12e. Ces espaces, modestes mais chaleureux, reflètent la simplicité des débuts de leur relation.
« Paris n’est pas juste un décor, c’est un personnage qui respire avec les protagonistes. »
Un critique anonyme à la sortie du film
Les scènes scolaires, où Rachel enseigne avec passion, ont été tournées dans un lycée parisien. Bien que le lieu exact reste confidentiel, on imagine un établissement typique de la capitale, avec ses couloirs bruyants et ses salles de classe baignées de lumière. Ces décors renforcent l’authenticité du personnage, une femme ancrée dans son rôle d’éducatrice, mais en quête d’un accomplissement personnel.
La Région Parisienne : Une Bouffée d’Air
Si Paris domine, la région parisienne offre des respirations nécessaires. Les scènes où Rachel accompagne Leila à son cours de judo ou passe du temps avec elle dans des moments complices ont été tournées en périphérie. Ces lieux, moins glamour que le centre-ville, incarnent la réalité des familles recomposées, où les trajets quotidiens deviennent des rituels. On peut supposer des communes comme Saint-Denis ou Montreuil, où l’urbanisme moderne se mêle à des espaces plus verts.
En résumé, les lieux de tournage incluent :
- Un studio de guitare dans un quartier animé de Paris.
- Un lycée parisien pour les scènes d’enseignement.
- Des dojos et espaces résidentiels en région parisienne.
Une Mise en Scène Autobiographique
Ce qui rend les décors si vivants, c’est leur lien avec la réalisatrice. Rebecca Zlotowski a puisé dans son vécu pour créer cette histoire, et les lieux choisis ne sont pas anodins. Paris, où elle a grandi, est un reflet de ses souvenirs. Les rues qu’emprunte Rachel pourraient être celles que la cinéaste a arpentées, chargées d’émotions personnelles. Cette authenticité transparaît dans chaque plan, faisant des lieux plus qu’un simple cadre : un miroir des questionnements de Rachel.
Le choix de Paris n’est pas seulement pratique. La ville, avec sa densité et son énergie, amplifie le sentiment d’urgence qui habite Rachel. À 40 ans, elle sent le temps filer, un thème que Zlotowski explore avec délicatesse. Les décors urbains, parfois oppressants, contrastent avec les moments de tendresse entre Rachel et Leila, filmés dans des espaces plus ouverts, comme des parcs ou des salles de sport.
Le Rôle des Lieux dans l’Émotion
Chaque lieu du film est pensé pour servir l’histoire. Les intérieurs, comme l’appartement d’Ali, sont cosy mais réalistes, loin des clichés des lofts parisiens. Ces espaces reflètent la vie d’un père célibataire, avec des jouets éparpillés et une chaleur humaine palpable. Les extérieurs, quant à eux, capturent la frénésie de la ville : les embouteillages, les passants pressés, les métros bondés. Tout cela renforce le sentiment d’isolement de Rachel, qui cherche sa place dans une famille qui n’est pas la sienne.
Les dojos où Leila pratique le judo sont particulièrement symboliques. Ces lieux, où l’enfant apprend la discipline, incarnent aussi la force intérieure que Rachel tente de trouver. Les scènes filmées là-bas, probablement dans une banlieue proche, sont d’une simplicité désarmante, mais elles portent une charge émotionnelle forte. C’est dans ces moments que Rachel devient une figure maternelle, sans jamais prétendre remplacer la mère biologique.
Pourquoi Paris Séduit le Cinéma ?
Paris n’est pas une nouveauté au cinéma. De Amélie Poulain à Midnight in Paris, la ville inspire par son charme intemporel. Mais dans Les Enfants des Autres, elle n’est pas idéalisée. Zlotowski montre un Paris du quotidien, loin des cartes postales. Les lieux choisis – écoles, studios, dojos – sont ceux que l’on croise tous les jours, mais qu’on redécouvre à travers les yeux de Rachel. Cette approche réaliste rend le film universel, car ces espaces pourraient exister dans n’importe quelle grande ville.
| Lieu | Rôle dans le film |
|---|---|
| Studio de guitare | Lieu de la rencontre amoureuse entre Rachel et Ali. |
| Lycée parisien | Cadre professionnel de Rachel, où elle s’épanouit. |
| Dojo en banlieue | Symbole de la relation naissante avec Leila. |
Ce choix de décors accessibles renforce l’identification des spectateurs. Qui n’a jamais attendu un enfant à la sortie d’une activité ? Qui n’a jamais rêvé d’amour dans un cadre aussi banal qu’un cours du soir ? Ces lieux, filmés avec une lumière douce et des cadrages soignés, deviennent des espaces de vie, où chaque détail compte.
Les Défis du Tournage en Ville
Tourner à Paris et en région parisienne n’est pas sans défis. La densité urbaine, le bruit constant et les autorisations nécessaires compliquent la logistique. Pourtant, Zlotowski a su tirer parti de ces contraintes. Les sons de la ville – klaxons, métros, conversations – s’intègrent naturellement à la bande-son, donnant au film une texture réaliste. Les scènes en extérieur, souvent filmées en lumière naturelle, capturent l’âme de la capitale à différentes heures de la journée.
Le tournage en banlieue, notamment pour les scènes de judo, a permis d’explorer des espaces moins cinématographiques, mais tout aussi riches. Ces lieux, souvent délaissés par le cinéma grand public, apportent une touche d’authenticité. Ils rappellent que les histoires d’amour et de famille se vivent partout, pas seulement sous la Tour Eiffel.
Un Film qui Parle à Tous
Si les lieux de tournage ancrent Les Enfants des Autres dans une réalité parisienne, le propos du film dépasse les frontières. La quête de Rachel – trouver sa place dans une famille recomposée, affronter ses désirs de maternité – résonne universellement. Les décors, qu’ils soient un lycée bondé ou un dojo tranquille, servent cette exploration intime. Ils ne sont pas là pour impressionner, mais pour raconter une histoire humaine.
En diffusant ce film le 15 juin 2025, France 2 offre une chance de (re)découvrir une œuvre qui touche au cœur. Que tu sois parisien ou non, les lieux du film te sembleront familiers, car ils parlent de la vie, tout simplement. Alors, prêt à plonger dans l’univers de Rachel et Leila ?
Ne manque pas Les Enfants des Autres ce soir sur France 2 à 21h05 !
