Le procès des viols de Mazan, qui se tient actuellement à Avignon, a pris un tournant glaçant ce mardi avec le témoignage de Dominique Pelicot, le principal accusé. Cet homme de 71 ans, qui risque 20 ans de réclusion criminelle pour avoir drogué sa femme à son insu et l’avoir livrée à des inconnus recrutés sur internet durant une décennie, a tenté d’expliquer les origines de sa perversité devant la cour.
Une enfance marquée par la violence
D’une voix chevrotante, Dominique Pelicot a évoqué son enfance, marquée par les brutalités de son père. Mais selon lui, c’est une nuit précise, alors qu’il n’avait que 9 ans, qui aurait fait germer les graines du mal en lui.
La nuit à l’hôpital de Châteauroux
Plongé dans la pénombre d’une chambre d’hôpital à Châteauroux, le jeune Dominique aurait subi des attouchements de la part d’un homme entré dans sa chambre. Un traumatisme qu’il présente comme le point de départ de ses pulsions déviantes.
On ne naît pas pervers, on le devient.
Dominique Pelicot
Une épouse “merveilleuse” qui ne “méritait pas ça”
Face à son ex-femme Gisèle, qui le dévisageait avec un air suppliant, Dominique Pelicot a affirmé qu’elle était “merveilleuse” et qu’elle ne “méritait pas ça”. Des propos qui sonnent comme un terrible aveu de sa culpabilité.
Des justifications qui ne passent pas
Mais ces tentatives d’explication de la part de Dominique Pelicot ont du mal à convaincre. Pour beaucoup, invoquer un traumatisme d’enfance pour justifier d’avoir drogué son épouse à son insu et de l’avoir livrée à des inconnus pendant des années relève d’une tentative de se dédouaner de ses responsabilités.
La question qui hante ce procès est de comprendre comment un homme a pu en arriver à traiter ainsi celle qui partageait sa vie. Les réponses apportées par l’accusé, entre déterminisme malsain et perversité inexplicable, ne font qu’ajouter à l’horreur de cette affaire hors norme.
Le procès des viols de Mazan met en lumière les mécanismes des violences faites aux femmes, y compris au sein du couple. Un fléau contre lequel la société doit continuer de se battre, pour que plus jamais une femme ne subisse le calvaire enduré par Gisèle Pelicot.
Plongé dans la pénombre d’une chambre d’hôpital à Châteauroux, le jeune Dominique aurait subi des attouchements de la part d’un homme entré dans sa chambre. Un traumatisme qu’il présente comme le point de départ de ses pulsions déviantes.
On ne naît pas pervers, on le devient.
Dominique Pelicot
Une épouse “merveilleuse” qui ne “méritait pas ça”
Face à son ex-femme Gisèle, qui le dévisageait avec un air suppliant, Dominique Pelicot a affirmé qu’elle était “merveilleuse” et qu’elle ne “méritait pas ça”. Des propos qui sonnent comme un terrible aveu de sa culpabilité.
Des justifications qui ne passent pas
Mais ces tentatives d’explication de la part de Dominique Pelicot ont du mal à convaincre. Pour beaucoup, invoquer un traumatisme d’enfance pour justifier d’avoir drogué son épouse à son insu et de l’avoir livrée à des inconnus pendant des années relève d’une tentative de se dédouaner de ses responsabilités.
La question qui hante ce procès est de comprendre comment un homme a pu en arriver à traiter ainsi celle qui partageait sa vie. Les réponses apportées par l’accusé, entre déterminisme malsain et perversité inexplicable, ne font qu’ajouter à l’horreur de cette affaire hors norme.
Le procès des viols de Mazan met en lumière les mécanismes des violences faites aux femmes, y compris au sein du couple. Un fléau contre lequel la société doit continuer de se battre, pour que plus jamais une femme ne subisse le calvaire enduré par Gisèle Pelicot.
