Les espoirs étaient grands, l’excitation à son comble. Mais le réveil est brutal pour l’équipe de France de basket. Malgré le retour tant attendu de leur prodige Victor Wembanyama, les Bleus se sont inclinés ce vendredi soir face à la Serbie (76-69) en match de préparation pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Un deuxième revers consécutif qui jette un froid sur les ambitions tricolores.
Wembanyama de retour mais pas suffisant
La grande attraction de la soirée était évidemment Victor Wembanyama. Absent lors de la défaite contre l’Allemagne pour cause de “syndrome viral”, le géant français effectuait son retour sous le maillot bleu. Une présence rassurante mais qui n’a pas suffi à inverser la tendance. Visiblement diminué, Wemby a semblé en difficulté, loin de ses standards habituels.
Victor n’était clairement pas à 100% ce soir. On connaît son importance pour nous mais il faut aussi qu’on apprenne à gagner sans dépendre de lui.
– Vincent Collet, sélectionneur de l’équipe de France.
Une défense aux abois
Si l’attaque française a parfois donné des signes encourageants, portée par un Evan Fournier en verve (18 points), c’est surtout en défense que le bât blesse. Comme contre l’Allemagne, les Bleus ont souffert face à l’impact physique et l’adresse serbe. Nikola Jokic et ses coéquipiers ont régulièrement sanctionné les largesses tricolores.
- 26 points encaissés dans le 1er quart-temps
- 48% de réussite aux tirs pour la Serbie
- 13 rebonds offensifs concédés
Des chiffres qui illustrent les carences défensives françaises. Un chantier prioritaire pour le staff des Bleus s’il veut nourrir des ambitions à Paris dans un an.
Inquiétudes et échéances
Ces deux revers de rang en préparation n’avaient plus été vus depuis longtemps pour l’équipe de France. De quoi semer le doute à un an des Jeux, d’autant que d’autres échéances approchent. Dès septembre, les Bleus dispute l’Eurobasket avec l’objectif de conserver leur titre. Un premier test grandeur nature.
On traverse une période compliquée mais il faut garder confiance. L’Euro puis la Coupe du monde seront des étapes importantes pour progresser et arriver au top à Paris.
– Nicolas Batum, capitaine des Bleus.
L’heure n’est pas à la panique mais il va vite falloir trouver des solutions. Car dans un an, au pays, devant leur public, Wembanyama and co n’auront pas le droit à l’erreur. L’or olympique, que la France attend depuis 1948 en basket, sera alors le seul objectif. Un défi XXL.