ActualitésInternational

Les Bahamas Refusent d’Accueillir des Migrants Expulsés par Trump

🌴 Coup de théâtre aux Bahamas ! L'archipel paradisiaque des Caraïbes a refusé d'accueillir des migrants illégaux que l'administration Trump souhaitait expulser massivement vers ses côtes. Découvrez les raisons derrière cette décision ferme du gouvernement bahaméen qui a étonné plus d'un... 🤔

Alors que le président élu Donald Trump prévoit d’organiser des expulsions massives de migrants en situation irrégulière une fois investi, l’archipel paradisiaque des Bahamas a fait savoir jeudi qu’il avait rejeté une demande émanant de son équipe pour accueillir certains de ces expulsés sur son territoire.

Selon un communiqué du cabinet du Premier ministre bahaméen Philip Davis, « cette proposition a été présentée au gouvernement des Bahamas, mais le Premier ministre l’a étudiée et fermement rejetée. » Un camouflet inattendu pour la future administration républicaine.

Un refus catégorique malgré la pression américaine

Les services du chef du gouvernement de ce petit état insulaire des Caraïbes n’ont pas précisé combien de migrants Washington souhaitait pouvoir transférer sur son sol ni dans quelles conditions. Une source proche du dossier a cependant confié que la proposition américaine aurait porté sur « des centaines, voire des milliers » d’expulsés, ce qui représenterait un véritable défi pour ce pays de seulement 400 000 habitants.

Pour Nassau, il était inconcevable d’accepter d’accueillir autant de migrants sans un accord préalable en bonne et due forme et des garanties sur la prise en charge de ces populations par les États-Unis. Le gouvernement bahaméen craignait de se retrouver rapidement dépassé financièrement et matériellement par un tel afflux.

Des tensions migratoires croissantes dans la région

Ce bras de fer intervient dans un contexte régional tendu sur le plan migratoire. Comme le reste des Caraïbes, les Bahamas sont confrontées à une pression croissante liée aux migrations économiques et politiques, avec une augmentation des arrivées depuis les pays voisins comme Cuba et Haïti.

Les Bahamas, qui ont d'ores et déjà l’un des taux d’immigration les plus élevés au monde, font ainsi régulièrement l’objet de critique de la part d’ONG pour leurs conditions de rétention des migrants illégaux et les expulsions vers leurs pays d’origine. Le refus d’accueillir des expulsés supplémentaires des États-Unis apparaît donc aussi comme un moyen pour Nassau de ne pas aggraver une situation déjà difficile.

L’immigration, un dossier explosif pour Donald Trump

Du côté de Washington, cette fin de non recevoir constitue un premier échec pour Donald Trump et sa promesse de campagne d’expulser rapidement les étrangers en situation irrégulière. Le refus d’un allié aussi proche que les Bahamas, qui plus est après une sollicitation directe de son équipe, souligne les difficultés qui attendent le futur président sur ce dossier explosif.

Derrière les rodomontades de campagne, la mise en œuvre concrète des expulsions se heurte à de nombreux obstacles diplomatiques, juridiques et logistiques.

analyse un bon connaisseur du dossier migratoire à Washington.

Donald Trump devra nécessairement composer avec les pays d’origine et de transit des migrants s’il veut pouvoir atteindre son objectif d’expulsions de masse. Un défi de taille au vu des réticences déjà exprimées par certains gouvernements latino-américains. L’épisode bahaméen ne fait que confirmer l’ampleur de la tâche.

Les Bahamas, un paradis loin d’être ép argné par l’immigration illégale

Il serait cependant trompeur de voir dans le refus des Bahamas qu’une posture de principe anti-Trump. L’archipel est lui-même confronté à une immigration illégale importante, notamment en provenance d’Haïti. Selon les estimations, entre 20 000 et 50 000 Haïtiens vivraient illégalement dans le pays.

Cette situation pousse régulièrement le gouvernement bahaméen à procéder à des vagues d’arrestations et d’expulsions, comme en témoigne l’affaire très médiatisée de 2019 où des employés haïtiens d’un hôtel de luxe ont été arrêtés puis expulsés sans ménagement.

Dans ce contexte, difficile pour Nassau d’apparaître comme un refuge pour les migrants indésirables de son puissant voisin américain. Le rejet de la proposition Trump s’impose comme une décision à la fois pragmatique et souveraine pour cet archipel tiraillé entre prospérité touristique et tensions migratoires.

Ce bras de fer intervient dans un contexte régional tendu sur le plan migratoire. Comme le reste des Caraïbes, les Bahamas sont confrontées à une pression croissante liée aux migrations économiques et politiques, avec une augmentation des arrivées depuis les pays voisins comme Cuba et Haïti.

Les Bahamas, qui ont d'ores et déjà l’un des taux d’immigration les plus élevés au monde, font ainsi régulièrement l’objet de critique de la part d’ONG pour leurs conditions de rétention des migrants illégaux et les expulsions vers leurs pays d’origine. Le refus d’accueillir des expulsés supplémentaires des États-Unis apparaît donc aussi comme un moyen pour Nassau de ne pas aggraver une situation déjà difficile.

L’immigration, un dossier explosif pour Donald Trump

Du côté de Washington, cette fin de non recevoir constitue un premier échec pour Donald Trump et sa promesse de campagne d’expulser rapidement les étrangers en situation irrégulière. Le refus d’un allié aussi proche que les Bahamas, qui plus est après une sollicitation directe de son équipe, souligne les difficultés qui attendent le futur président sur ce dossier explosif.

Derrière les rodomontades de campagne, la mise en œuvre concrète des expulsions se heurte à de nombreux obstacles diplomatiques, juridiques et logistiques.

analyse un bon connaisseur du dossier migratoire à Washington.

Donald Trump devra nécessairement composer avec les pays d’origine et de transit des migrants s’il veut pouvoir atteindre son objectif d’expulsions de masse. Un défi de taille au vu des réticences déjà exprimées par certains gouvernements latino-américains. L’épisode bahaméen ne fait que confirmer l’ampleur de la tâche.

Les Bahamas, un paradis loin d’être ép argné par l’immigration illégale

Il serait cependant trompeur de voir dans le refus des Bahamas qu’une posture de principe anti-Trump. L’archipel est lui-même confronté à une immigration illégale importante, notamment en provenance d’Haïti. Selon les estimations, entre 20 000 et 50 000 Haïtiens vivraient illégalement dans le pays.

Cette situation pousse régulièrement le gouvernement bahaméen à procéder à des vagues d’arrestations et d’expulsions, comme en témoigne l’affaire très médiatisée de 2019 où des employés haïtiens d’un hôtel de luxe ont été arrêtés puis expulsés sans ménagement.

Dans ce contexte, difficile pour Nassau d’apparaître comme un refuge pour les migrants indésirables de son puissant voisin américain. Le rejet de la proposition Trump s’impose comme une décision à la fois pragmatique et souveraine pour cet archipel tiraillé entre prospérité touristique et tensions migratoires.

Passionné et dévoué, j'explore sans cesse les nouvelles frontières de l'information et de la technologie. Pour explorer les options de sponsoring, contactez-nous.