Alors que l’excitation monte à l’approche des Jeux Olympiques de Paris 2024, une ombre plane : le spectre d’une recrudescence des cas de harcèlement et d’agressions dans la capitale. Mais pas de panique, la technologie vole à notre secours! De plus en plus d’applications mobiles anti-harcèlement se mobilisent pour offrir aux athlètes et aux spectateurs des JO en toute sérénité. Parmi elles, deux acteurs majeurs : UMAY et THE SORORITY.
Des applis à la pointe contre le harcèlement
Le principe de ces applications est simple mais redoutablement efficace. En quelques clics, les utilisateurs peuvent signaler et géolocaliser une situation de harcèlement dont ils sont victimes ou témoins, que ce soit dans la rue, les transports ou un lieu public. L’appli identifie alors immédiatement le “safe place” le plus proche, un lieu sûr où se mettre à l’abri.
Nos utilisateurs peuvent immédiatement signaler et géolocaliser une situation de harcèlement vécue ou observée dans une rue, un bus, un magasin.
– Pauline Vanderquand, cofondatrice de UMAY
UMAY revendique déjà 85 000 utilisateurs actifs, dont 16 000 rien qu’à Paris. Et la start-up compte bien capitaliser sur les Jeux pour étendre encore son réseau de “safe places”. Commissariats, gendarmeries, commerces partenaires… l’objectif est de quadriller la capitale de lieux refuge pendant toute la durée de l’évènement.
Un dispositif renforcé pour les JO
De son côté, THE SORORITY, qui se définit comme un “réseau solidaire” pour les femmes, prévoit de déployer des “anges gardiens” dans les fan-zones et les sites olympiques. Ces bénévoles formés seront équipés de l’application pour apporter aide et soutien aux victimes de harcèlement.
- Signalement en temps réel des agressions via l’appli
- Géolocalisation des “safe places” les plus proches
- Déploiement de bénévoles formés sur les sites des JO
Un dispositif salué par la mairie de Paris, qui a fait de la sécurité des participants et visiteurs une priorité. Car au-delà de la performance sportive, c’est bien la promesse de Jeux “safe” et inclusifs qui est en jeu. Un sacré défi dans un contexte de hausse des violences sexistes et sexuelles pointée par les autorités (+6% en 2023).
Un outil de prévention précieux
Mais les applis anti-harcèlement ne se contentent pas d’agir dans l’urgence. Elles remplissent aussi une mission de prévention essentielle. Grâce aux témoignages des utilisateurs, elles permettent d’identifier les “points noirs” où les agressions sont récurrentes. Des données précieuses pour aider les autorités à ajuster le déploiement des forces de l’ordre.
Notre appli est un formidable outil de remontée du terrain. Les données des utilisateurs, totalement anonymisées, sont mises à disposition des pouvoirs publics pour les aider à cibler leur action.
– Fabienne Grébert, présidente de THE SORORITY
Alors certes, les applis anti-harcèlement ne règleront pas le problème à elles seules. Mais en cette année olympique, elles apportent leur pierre à l’édifice d’une société plus safe. Athlètes, spectateurs, bénévoles, touristes… Tous pourront profiter de la fête avec ces anges gardiens 2.0 dans leur poche. De quoi voir la vie en rose, même après le passage de la flamme !