L’année 2024 restera dans les annales de la gastronomie française. Des chefs aux quatre coins de l’Hexagone ont rivalisé de créativité pour nous offrir des assiettes aussi belles que savoureuses, mettant à l’honneur des produits d’exception. Retour sur ces 15 plats qui ont marqué les esprits et les papilles.
Un florilège de saveurs inédites
Des associations audacieuses, des cuissons parfaitement maîtrisées, une présentation soignée… Les chefs se sont surpassés pour nous surprendre et nous régaler. Parmi les plats les plus marquants :
La langoustine pochée, civet de tête de La Table de Pavie (Saint-Émilion)
Un met d’une finesse remarquable, alliant le croquant de la langoustine à la puissance du civet. Un mariage terre-mer audacieux et parfaitement exécuté.
Les tomates contrastées d’Arborescence (Croix)
Félix Robert a bluffé avec son interprétation des tomates, jouant sur les textures, les températures et les saveurs. Un plat d’apparence simple mais d’une complexité renversante.
L’artichaut de l’Auberge Sauvage (Servon-Melzicourt)
Thomas Benady sublime ce légume souvent boudé, en une déclinaison de préparations pour un résultat bluffant. L’artichaut n’a jamais été aussi désirable.
Le pigeonneau et cerises du Bistrot L’Initial (Caen)
La star de l’été s’appelait pigeonneau, juste rôti puis laqué de son jus corsé, un panier de cerises aligné sur le côté du plat de bout en bout.
– Emmanuel Rubin
Le navarin d’agneau de L’Auberge de Bagatelle (Saint-Jean-de-Luz)
Réinterprété par le chef Matthieu Maury, ce grand classique a épaté par son onctuosité, ses parfums délicats et le moelleux de la viande. Un navarin comme on en rêve.
D’autres pépites gustatives
- Les ravioles de homard du Grand Véfour (Paris)
- Le bar de ligne, déclinaison d’artichauts violets d’Arpège (Paris)
- La poulette de Culoiseau, morilles et asperges de Loiseau Rive Gauche (Dijon)
- Le consommé de tomates de Neso (Paris)
- Le caviar d’aubergines comme un boulgour de La Balette (Collioure)
Des plats minutieusement exécutés, mettant en valeur des produits nobles avec une inventivité folle. Chaque bouchée est une expérience, un voyage des sens.
Une année sous le signe de l’audace
2024 aura été marquée par la prise de risque des chefs, n’hésitant plus à bousculer les codes et à sortir des sentiers battus. Des partis pris forts qui ont donné naissance à des assiettes mémorables :
- Le pigeon au sang, frivolités d’abats de The Marcel (Sète)
- La tarte sablée de tomates de Granite (Paris)
- L’alouette sans tête, sauce Gaston Gérard de La Femme du Boucher (Dijon)
- Le chou-fleur rôti, émulsion de sarrasin de L’Évidence (Paris)
Des plats en apparence simples mais sublimés par des jeux de textures, des alliances surprenantes et une exécution sans faille. La preuve que l’excellence n’est pas une question de nombre d’ingrédients mais de maîtrise et de créativité.
Le mot de la fin
Que vous soyez amateur de classiques revisités ou de créations avant-gardistes, l’année 2024 aura comblé toutes vos envies. Les chefs français ont été au sommet de leur art, repoussant sans cesse les limites de leur imagination pour notre plus grand plaisir. Vivement 2025 pour de nouvelles aventures gustatives !