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L’équipe de France de Breaking se prépare en ermite pour les JO

Dans le plus grand secret, l'équipe de France de breaking s'est isolée en ermite dans la garrigue gardoise pour sa dernière ligne droite de préparation avant les épreuves olympiques sur la place de la Concorde. Découvrez les coulisses de ce stage pas comme les autres...

À quelques semaines des Jeux Olympiques de Paris 2024, où le breaking fera son entrée au programme pour la première fois, l’équipe de France de cette nouvelle discipline a choisi de s’isoler loin de l’agitation médiatique. Direction la garrigue gardoise et le centre d’entraînement flambant neuf de Méjannes-le-Clap pour un stage de préparation pas comme les autres.

Une préparation olympique en mode ermite

Alors que les épreuves de breaking se dérouleront les 9 et 10 août prochains sur la majestueuse place de la Concorde à Paris, les deux b-boys et b-girls français qualifiés ont décidé de se mettre au vert pour peaufiner leurs mouvements à l’abri des regards. Un choix stratégique pour Sofiane Kinzi, l’un des deux entraîneurs nationaux :

Les lieux d’entraînement se trouvent au même endroit, un peu comme à l’INSEP. La rivière n’est pas loin non plus. Cela permet de serrer les liens dans un cadre convivial.

Sofiane Kinzi, entraîneur de l’Équipe de France de breaking

Au programme de ce stage pas ordinaire : entraînements intensifs pour reproduire les conditions des futures épreuves olympiques, mais aussi moments de détente et de cohésion. Le tout dans une ambiance studieuse mais décontractée, rythmée par le chant des cigales.

Des sparring-partners venus du monde entier

Pour permettre à Sya Dembele (dite Syssy) et Gaëtan Alin (dit Lagaet), les deux danseurs tricolores sélectionnés pour les JO, de se préparer dans les meilleures conditions, la Fédération française de danse a convié à ses frais des sparring-partners étrangers :

  • Des Belges
  • Des Hollandais
  • Des Vénézuéliens
  • Des Espagnols
  • Des Ukrainiens (dont la championne du monde en titre)

Des danseurs de niveau international, qui pour la plupart ne seront pas présents aux Jeux, et qui permettent donc aux Français de se frotter aux meilleurs sans craindre l’espionnage. Un groupe hétéroclite soudé dans un même objectif : performer à Paris cet été.

Paris 2024 en ligne de mire

Lors de ce stage, tout est fait pour recréer l’atmosphère et les contraintes des futures épreuves olympiques : horaires des repas et des entraînements calqués, gestion d’une potentielle chaleur écrasante comme cela pourrait être le cas dans la capitale en août… Rien n’est laissé au hasard par le staff des Bleus.

Si la quatrième place mondiale obtenue par Sya Dembele lui offre des ambitions légitimes de médaille, le jeune b-boy Lagaet aura quant à lui le privilège de participer à la première compétition olympique de breaking de l’histoire. Une fierté et une responsabilité dont les deux danseurs français ont bien conscience.

Dernière ligne droite avant le jour J

Après ce stage à l’abri des regards, les quatre qualifiés tricolores (deux titulaires et deux remplaçants) rallieront directement le Village olympique pour les derniers préparatifs. Ils y retrouveront la délégation française au complet avant le grand rendez-vous de la place de la Concorde.

D’ici là, pas question pour eux de se disperser. Les journées sont rythmées par les entraînements, les soins et la récupération. Loin du tumulte médiatique qui commence à entourer ces premiers Jeux olympiques français depuis un siècle. Dans sa bulle gardoise, l’équipe de France de breaking poursuit sa préparation en toute sérénité, prête à surprendre le monde dans quelques semaines.

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