Stupeur et tremblements dans le milieu de l’escrime française. Alexandre Bardenet, troisième épéiste tricolore au classement mondial, ne foulera pas les pistes des Jeux Olympiques de Paris en 2024. Un coup de théâtre qui fait l’effet d’une bombe à un peu plus d’un an de l’événement planétaire organisé à domicile.
Un équipier modèle écarté
Malgré ses performances et son statut, le trentenaire a vu sa place dans le trio de titulaires lui échapper au profit du jeune Luidgi Midelton, 25 ans et moins bien classé. Paul Allègre, initialement sélectionné comme remplaçant, prend sa place.
Pourtant, Bardenet restait sur une médaille d’argent décrochée avec ses partenaires lors du Challenge Monal à la mi-mai. Un équipier modèle et expérimenté qui semblait avoir sa place dans le groupe France.
Tensions internes et fronde des épéistes
Cette éviction surprise intervient dans un contexte houleux au sein de l’escrime française. Bardenet faisait partie des épéistes frondeurs, aux côtés de Yannick Borel et Romain Cannone, champion olympique en titre, qui contestaient ouvertement les méthodes du manager général Hugues Obry.
Un bras de fer engagé depuis les Mondiaux 2023 à Milan, où l’ex-gloire des pistes, devenu entraîneur, aurait eu des mots très durs envers ses protégés. Des tensions et dissensions qui font désordre à l’approche de l’échéance olympique.
Une punition déguisée ?
Pour certains observateurs, la non-sélection de Bardenet, au vu de son niveau, ressemble à une punition déguisée. Sa prise de position contre la hiérarchie lui aurait-elle coûté sa place aux Jeux ? Les instances du fleuret se défendront sûrement d’un tel procédé. Mais difficile de ne pas y voir un lien de cause à effet.
Toujours est-il que cette décision contradictoire jette un voile sur l’ambiance et la sérénité au sein du clan France. Les Bleus de l’épée devront composer sans l’un de leurs meilleurs éléments et faire fi de ces remous pour briller à domicile dans un peu plus d’un an.
C’est une immense désillusion pour moi de ne pas participer aux Jeux à Paris. Je continuerai néanmoins à me battre sur les pistes pour prouver que j’avais ma place dans cette équipe.
– Alexandre Bardenet, réaction à chaud sur les réseaux sociaux
Une bien triste fin pour ce fleurettiste de 34 ans, qui se faisait une joie de disputer les JO dans son pays. Reste à savoir si le clan français, diminué et divisé, arrivera à dépasser ces difficultés pour redorer son blason olympique. Suite au prochain épisode.
Un bras de fer engagé depuis les Mondiaux 2023 à Milan, où l’ex-gloire des pistes, devenu entraîneur, aurait eu des mots très durs envers ses protégés. Des tensions et dissensions qui font désordre à l’approche de l’échéance olympique.
Une punition déguisée ?
Pour certains observateurs, la non-sélection de Bardenet, au vu de son niveau, ressemble à une punition déguisée. Sa prise de position contre la hiérarchie lui aurait-elle coûté sa place aux Jeux ? Les instances du fleuret se défendront sûrement d’un tel procédé. Mais difficile de ne pas y voir un lien de cause à effet.
Toujours est-il que cette décision contradictoire jette un voile sur l’ambiance et la sérénité au sein du clan France. Les Bleus de l’épée devront composer sans l’un de leurs meilleurs éléments et faire fi de ces remous pour briller à domicile dans un peu plus d’un an.
C’est une immense désillusion pour moi de ne pas participer aux Jeux à Paris. Je continuerai néanmoins à me battre sur les pistes pour prouver que j’avais ma place dans cette équipe.
– Alexandre Bardenet, réaction à chaud sur les réseaux sociaux
Une bien triste fin pour ce fleurettiste de 34 ans, qui se faisait une joie de disputer les JO dans son pays. Reste à savoir si le clan français, diminué et divisé, arrivera à dépasser ces difficultés pour redorer son blason olympique. Suite au prochain épisode.
