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L’Église anglicane s’excuse pour sa gestion d’un prêtre pédophile

L'Église anglicane fait son mea culpa. Après des décennies de gestion défaillante du cas d'un prêtre soupçonné de pédophilie, l'institution religieuse présente ses excuses et promet de renforcer ses procédures. Mais les détails de l'affaire soulèvent de nombreuses questions sur la protection des enfants au sein de l'Église. Découvrez les dessous de ce scandale qui ébranle l'anglicanisme...

Un scandale ébranle l’Église anglicane. L’institution religieuse vient de présenter ses excuses pour sa gestion défaillante du cas d’Andrew Hindley, un prêtre du nord-ouest de l’Angleterre soupçonné de poser un risque pour les enfants. Malgré des accusations répétées sur son attitude, bien connues en interne, l’homme est resté en poste pendant 30 ans, de 1991 à 2021.

Des signaux d’alerte ignorés pendant des décennies

Selon une investigation de la BBC, le comportement problématique d’Andrew Hindley était un secret de polichinelle au sein de l’Église anglicane. Le prêtre avait fait l’objet de cinq enquêtes de police entre 1991 et 2018, dont deux pour agressions sexuelles sur des mineurs, sans qu’aucune n’aboutisse à des poursuites. Plusieurs évaluations réalisées dans les années 2000 avaient pourtant conclu à des risques. Des restrictions avaient été imposées à ses activités, mais leur respect n’a pas été contrôlé.

Une présence maintenue malgré les soupçons

Malgré ces multiples alertes, Andrew Hindley est resté en poste à Blackburn jusqu’en 2021. Ce n’est qu’à cette date qu’il a été mis en retrait. Mais même alors, l’Église lui a proposé une somme de 240 000 livres sterling (environ 280 000 euros) pour quitter les ordres, selon la BBC. Le montant exact qui lui a été versé n’est pas connu pour des raisons de confidentialité.

Des excuses officielles et une promesse de réforme

Face à ces révélations accablantes, les plus hauts responsables de l’Église anglicane, les archevêques de Canterbury Justin Welby et d’York Stephen Cottrell, ont dû réagir :

Nous sommes sincèrement désolés que des survivants n’aient pas reçu le soutien nécessaire de l’Église. Nous sommes absolument convaincus qu’il n’y a pas de place dans le clergé pour ceux qui constituent un risque pour les autres.

Les archevêques de Canterbury et d’York

Ils ont assuré que l’Église allait “continuer à travailler pour renforcer ses procédures”. Un chantier déjà engagé après un rapport indépendant accablant en 2020, qui dénonçait une “culture” permettant aux auteurs d’agressions sexuelles sur mineurs de “se cacher”.

Un prêtre qui clame son innocence

De son côté, Andrew Hindley clame son innocence. Selon la BBC, il se dit victime d’homophobie et de vengeances personnelles. L’Église souligne d’ailleurs la “complexité” de cette affaire. Mais au vu de la multiplication des signaux d’alerte, beaucoup s’interrogent sur la façon dont l’institution a pu laisser la situation perdurer aussi longtemps.

Une affaire symptomatique d’un problème plus large ?

Le cas d’Andrew Hindley n’est malheureusement pas isolé. Ces dernières années, l’Église anglicane a été secouée par plusieurs scandales de pédophilie, révélant des failles béantes dans la gestion de ces affaires :

  • Des signalements ignorés ou minimisés
  • Un soutien insuffisant aux victimes
  • Une culture du silence et de la protection de l’institution
  • Des sanctions trop légères contre les coupables

Ce constat alarmant montre l’ampleur du chemin qu’il reste à parcourir à l’Église anglicane pour assainir ses pratiques. Au-delà des excuses et des promesses, des actes forts sont attendus pour restaurer la confiance et garantir la sécurité des enfants. L’institution saura-t-elle se réformer en profondeur ? L’affaire Andrew Hindley sera un test de sa volonté réelle de changement.

De son côté, Andrew Hindley clame son innocence. Selon la BBC, il se dit victime d’homophobie et de vengeances personnelles. L’Église souligne d’ailleurs la “complexité” de cette affaire. Mais au vu de la multiplication des signaux d’alerte, beaucoup s’interrogent sur la façon dont l’institution a pu laisser la situation perdurer aussi longtemps.

Une affaire symptomatique d’un problème plus large ?

Le cas d’Andrew Hindley n’est malheureusement pas isolé. Ces dernières années, l’Église anglicane a été secouée par plusieurs scandales de pédophilie, révélant des failles béantes dans la gestion de ces affaires :

  • Des signalements ignorés ou minimisés
  • Un soutien insuffisant aux victimes
  • Une culture du silence et de la protection de l’institution
  • Des sanctions trop légères contre les coupables

Ce constat alarmant montre l’ampleur du chemin qu’il reste à parcourir à l’Église anglicane pour assainir ses pratiques. Au-delà des excuses et des promesses, des actes forts sont attendus pour restaurer la confiance et garantir la sécurité des enfants. L’institution saura-t-elle se réformer en profondeur ? L’affaire Andrew Hindley sera un test de sa volonté réelle de changement.

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