Les Français étaient appelés aux urnes ce dimanche pour le premier tour des élections législatives anticipées, trois semaines seulement après la dissolution de l’Assemblée Nationale par Emmanuel Macron. Les résultats, sans appel, révèlent une nouvelle donne politique : le Rassemblement National et ses alliés réalisent une percée historique, reléguant la macronie en troisième position.
Le “camp national” porté par une dynamique inédite
Avec 34,2% des suffrages au niveau national selon les premières estimations, l’union des droites emmenée par le Rassemblement National confirme la tendance observée aux élections européennes. En agrégeant les voix des “ciottistes”, le parti de Jordan Bardella pourrait obtenir entre 240 et 270 sièges à l’issue du second tour, lui donnant la possibilité de peser fortement à l’Assemblée.
La gauche unie en deuxième position
Malgré de profondes divergences, la gauche rassemblée sous la bannière du Nouveau Front Populaire parvient à se hisser en deuxième position avec 29,1% des voix. Ce score devrait lui permettre de gagner une quarantaine de sièges supplémentaires par rapport à 2022.
Entre poussée des extrêmes et affaiblissement des partis traditionnels, ce premier tour marque un tournant majeur dans la vie politique française.
Jean Petaux, politologue
Déroute annoncée pour la majorité présidentielle
Si la macronie limite la casse en pourcentage avec 21,5% des voix, elle s’attend à subir de lourdes pertes en sièges. Prise en tenaille entre gauche et droite, la majorité sortante pourrait voir son contingent fondre à 60-90 élus, contre 250 en début de mandat. Un revers cinglant pour Emmanuel Macron.
La droite traditionnelle sauve les meubles
Donnés en perdition dans les sondages, Les Républicains créent la surprise en obtenant 10% des suffrages. Un score qui devrait néanmoins se traduire par une perte sèche de 30 à 50 sièges pour le parti gaulliste.
Second tour : des duels à haut risque
Avec cette nouvelle configuration politique, le second tour du 7 juillet s’annonce particulièrement indécis dans de nombreuses circonscriptions. Les reports de voix seront scrutés de près pour déterminer si le Rassemblement National sera en mesure d’obtenir une majorité, seul ou avec ses alliés.
- De nombreuses triangulaires devraient avoir lieu, complexifiant les pronostics
- La capacité de la gauche à se maintenir sera un facteur clé
- La macronie tentera de sauver ce qui peut l’être en misant sur son ancrage local
Une chose est sûre : au lendemain du 7 juillet, l’Assemblée Nationale aura un nouveau visage. Reste à savoir si celui-ci permettra au pays de sortir de l’instabilité politique qui le mine depuis plusieurs années.
Si la macronie limite la casse en pourcentage avec 21,5% des voix, elle s’attend à subir de lourdes pertes en sièges. Prise en tenaille entre gauche et droite, la majorité sortante pourrait voir son contingent fondre à 60-90 élus, contre 250 en début de mandat. Un revers cinglant pour Emmanuel Macron.
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Second tour : des duels à haut risque
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- La capacité de la gauche à se maintenir sera un facteur clé
- La macronie tentera de sauver ce qui peut l’être en misant sur son ancrage local
Une chose est sûre : au lendemain du 7 juillet, l’Assemblée Nationale aura un nouveau visage. Reste à savoir si celui-ci permettra au pays de sortir de l’instabilité politique qui le mine depuis plusieurs années.