Alors que le paysage politique français a été bouleversé par les résultats des élections législatives de dimanche, le Nouveau Front populaire met la pression sur le président Emmanuel Macron. Dans un communiqué commun publié mardi, l’alliance de gauche met «solennellement» en garde le chef de l’État contre «toute tentative de détournement des institutions», avec le maintien prolongé de Gabriel Attal à Matignon.
L’ultimatum de la gauche à Emmanuel Macron
Arrivé en tête du scrutin législatif, le Nouveau Front populaire estime que si le président «persistait» à maintenir Gabriel Attal comme Premier ministre, ce serait «une trahison de l’esprit de notre Constitution et un coup de force démocratique» auquel ils s’opposeraient «de toutes [leurs] forces». Un avertissement solennel signé par les quatre formations composant l’alliance : le Parti socialiste, La France insoumise, les Écologistes et le Parti communiste.
Nous mettons solennellement en garde le Président de la République contre toute tentative de détournement des institutions.
Communiqué du Nouveau Front populaire
La gauche prête à former un gouvernement
Face au refus d’Emmanuel Macron d’appeler le Nouveau Front populaire à former un nouveau gouvernement, les partis de gauche demandent au président de la République de se tourner vers eux «conformément à l’usage républicain en période de cohabitation». Ils se disent «prêts à gouverner [le] pays pour appliquer le programme du Nouveau Front populaire dès demain», en excluant toute «coalition contre-nature».
La course à Matignon est lancée
Depuis dimanche soir, socialistes et insoumis se livrent une féroce bataille en coulisses pour décrocher le poste de Premier ministre. Si le président Macron finit par se résoudre à nommer une personnalité de gauche à Matignon, il devra trancher entre ces deux formations. Un choix cornélien alors que les tractations s’intensifient entre les différents protagonistes.
La balle est désormais dans le camp d’Emmanuel Macron, mis sous pression par une gauche unie et déterminée à imposer sa marque sur le prochain quinquennat. Le chef de l’État va devoir manœuvrer avec habileté dans ce nouveau rapport de force pour éviter une crise institutionnelle majeure.
Depuis dimanche soir, socialistes et insoumis se livrent une féroce bataille en coulisses pour décrocher le poste de Premier ministre. Si le président Macron finit par se résoudre à nommer une personnalité de gauche à Matignon, il devra trancher entre ces deux formations. Un choix cornélien alors que les tractations s’intensifient entre les différents protagonistes.
La balle est désormais dans le camp d’Emmanuel Macron, mis sous pression par une gauche unie et déterminée à imposer sa marque sur le prochain quinquennat. Le chef de l’État va devoir manœuvrer avec habileté dans ce nouveau rapport de force pour éviter une crise institutionnelle majeure.