En cette fin de matinée ensoleillée, l’effervescence règne sur le marché du Mont-Mesly à Créteil. Entre les étals colorés et la foule bigarrée, on repère aisément Thomas, Abdel et Ghali, trois jeunes militants des “Jeunes avec Macron”. Armés de tracts, ils tentent d’approcher les badauds pour les convaincre de voter pour Mehmet Ceylan, candidat de la majorité présidentielle dans la 2e circonscription du Val-de-Marne.
Un porte-à-porte laborieux face à l’indifférence
Malgré leur enthousiasme et leur ténacité, la tâche s’avère ardue. Les trois compères essuient de nombreux refus, quand les passants ne les ignorent pas purement et simplement. « Qu’est-ce que Macron a fait pour nous ? », leur lance un homme d’une soixantaine d’années, électeur revendiqué du Rassemblement national.
Thomas, 24 ans, tente de garder le moral : « C’est sûr que ce n’est pas facile tous les jours. Mais il faut continuer à aller au contact, à expliquer notre projet. Rien n’est encore joué ! ». Ses camarades acquiescent, bien décidés à ne rien lâcher.
Le spectre de l’abstention et un clivage générationnel
Pourtant, au fil des discussions, un constat s’impose : le fossé entre les jeunes et Emmanuel Macron semble se creuser chaque jour davantage. « Les moins de 30 ans n’ont pas l’impression d’avoir été entendus pendant ce quinquennat », confie Ghali, étudiant en droit de 20 ans. « Beaucoup se sentent délaissés, voire méprisés. »
À cela s’ajoute la menace d’une abstention record, en particulier chez les jeunes électeurs. Un péril dont les militants Renaissance ont bien conscience. « C’est notre combat de tous les instants : convaincre les gens d’aller voter, quel que soit leur choix », martèle Abdel, 18 ans à peine.
L’ombre du Rassemblement national et de la gauche radicale
Dans les allées du marché, les sympathisants assumés du RN ou du Nouveau Front populaire ne manquent pas. Une réalité qui n’échappe pas à Thomas : « On sent une vraie colère, une envie de voter contre le gouvernement. C’est à nous de proposer une alternative crédible. »
Mais les jeunes macronistes veulent croire que leur engagement finira par payer. « On ne lâchera rien », promet Ghali. « Jusqu’au soir du second tour, on continuera à convaincre, à rassembler. C’est le sens de notre engagement. » Un optimisme que les électeurs rencontrés ce jour-là à Créteil semblent loin de tous partager.
À cela s’ajoute la menace d’une abstention record, en particulier chez les jeunes électeurs. Un péril dont les militants Renaissance ont bien conscience. « C’est notre combat de tous les instants : convaincre les gens d’aller voter, quel que soit leur choix », martèle Abdel, 18 ans à peine.
L’ombre du Rassemblement national et de la gauche radicale
Dans les allées du marché, les sympathisants assumés du RN ou du Nouveau Front populaire ne manquent pas. Une réalité qui n’échappe pas à Thomas : « On sent une vraie colère, une envie de voter contre le gouvernement. C’est à nous de proposer une alternative crédible. »
Mais les jeunes macronistes veulent croire que leur engagement finira par payer. « On ne lâchera rien », promet Ghali. « Jusqu’au soir du second tour, on continuera à convaincre, à rassembler. C’est le sens de notre engagement. » Un optimisme que les électeurs rencontrés ce jour-là à Créteil semblent loin de tous partager.