La France se réveille ce lundi matin avec la gueule de bois, au lendemain d’élections législatives qui ont redistribué les cartes du pouvoir. Alors que le pays digère encore les résultats, les premières conséquences se font déjà sentir. Retour sur les 3 infos chocs de ce début de journée qui vont marquer un tournant pour l’avenir.
Gabriel Attal sur le départ, l’exécutif fragilisé
Première victime de taille : le Premier ministre Gabriel Attal. Après la claque reçue dans les urnes par la majorité présidentielle, il a présenté sa démission ce matin à Emmanuel Macron. Le chef de l’État lui a demandé de rester en poste provisoirement pour « assurer la stabilité du pays ». Mais le remaniement gouvernemental s’annonce d’ores et déjà compliqué, alors que la gauche sort renforcée du scrutin.
Kiev de nouveau sous les bombes russes
Autre réveil brutal : les sirènes ont retenti à l’aube dans la capitale ukrainienne, cible de frappes russes massives. Le bilan provisoire fait état d’au moins 10 morts et de nombreux blessés, dont des enfants ensevelis sous les décombres d’un hôpital. Plus de 40 missiles auraient été tirés sur plusieurs villes du pays. Une nouvelle escalade dans ce conflit qui ne semble pas prêt de s’apaiser.
Des personnes sont prisonnières des décombres d’un hôpital pour enfants de Kiev endommagé par les nombreuses frappes russes de lundi.
AFP
85% de réussite au bac : un record en trompe-l’oeil ?
Pendant que le monde politique est sens dessus dessous, 730 000 lycéens s’apprêtent à découvrir leurs résultats du bac, attendus en hausse. La ministre de l’Éducation Nicole Belloubet table sur un taux de réussite « supérieur à 85% ». Des chiffres flatteurs mais qui posent question sur le niveau réel des bacheliers et leur insertion sur le marché du travail. L’opposition dénonce un diplôme dévalorisé.
Le chiffre vertigineux du programme de la gauche
287 milliards d’euros par an : c’est la facture des promesses de la gauche selon les calculs des macronistes. Un gouffre financier qui risque de mettre les comptes publics dans le rouge. La bataille s’annonce rude sur le budget à l’approche des discussions à l’Assemblée.
Anne Hidalgo appelle à un « front républicain »
Pour endiguer cette vague rose, des voix s’élèvent déjà à droite comme à gauche pour appeler à un « front républicain ». Même Anne Hidalgo, pourtant proche de la NUPES, juge que « la gauche a toujours joué » cette carte face aux extrêmes. La mère des batailles s’annonce à l’Assemblée avec en toile de fond la question de l’entrée de Jean-Luc Mélenchon à Matignon.
Démission, frappes, bac, programme économique, front républicain… Les défis s’accumulent pour le pouvoir en place en ce lendemain de séisme électoral. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour tracer les contours de la nouvelle donne politique hexagonale, sur fond de tensions internationales exacerbées. La France retient son souffle.
287 milliards d’euros par an : c’est la facture des promesses de la gauche selon les calculs des macronistes. Un gouffre financier qui risque de mettre les comptes publics dans le rouge. La bataille s’annonce rude sur le budget à l’approche des discussions à l’Assemblée.
Anne Hidalgo appelle à un « front républicain »
Pour endiguer cette vague rose, des voix s’élèvent déjà à droite comme à gauche pour appeler à un « front républicain ». Même Anne Hidalgo, pourtant proche de la NUPES, juge que « la gauche a toujours joué » cette carte face aux extrêmes. La mère des batailles s’annonce à l’Assemblée avec en toile de fond la question de l’entrée de Jean-Luc Mélenchon à Matignon.
Démission, frappes, bac, programme économique, front républicain… Les défis s’accumulent pour le pouvoir en place en ce lendemain de séisme électoral. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour tracer les contours de la nouvelle donne politique hexagonale, sur fond de tensions internationales exacerbées. La France retient son souffle.