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L’économie britannique rebondit légèrement, laissant le gouvernement sur sa faim

Un petit pas en avant pour l'économie du Royaume-Uni. La croissance de 0,1% en novembre est loin de satisfaire le gouvernement travailliste, qui peine à convaincre de sa capacité à relancer la machine économique britannique depuis son arrivée au pouvoir cet été. Les défis s'accumulent pour...

Après des mois de morosité, l’économie britannique montre enfin quelques signes de vie. Selon les derniers chiffres publiés par l’Office national des statistiques (ONS), le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a progressé de 0,1% en novembre, effaçant la baisse de même ampleur enregistrée en octobre. Une éclaircie bienvenue, mais qui reste bien timide aux yeux du gouvernement travailliste, en place depuis juillet dernier.

Un rebond en demi-teinte pour l’économie britannique

Si le Premier ministre Keir Starmer reconnaît qu’il s’agit d’un « pas dans la bonne direction », il souligne dans le même temps qu’il reste encore « beaucoup, beaucoup à faire » pour remettre l’économie du pays sur les rails. Sa ministre des Finances, Rachel Reeves, abonde dans le même sens, se disant « déterminée à aller plus loin et plus vite pour relancer la croissance« .

Car malgré un ralentissement surprise de l’inflation à 2,5% en décembre, la pression reste forte sur l’exécutif travailliste. Le budget présenté en octobre par Mme Reeves, marqué par de fortes hausses d’impôts et des emprunts exceptionnels pour investir, peine à convaincre les marchés de la crédibilité des plans de relance du gouvernement.

L’ombre de 14 années de gouvernements conservateurs

Face aux appels à la démission venus de l’opposition, le gouvernement Starmer-Reeves maintient le cap, pointant du doigt l’héritage laissé par une décennie et demie de gouvernance conservatrice. « Je ne dis pas que je suis satisfait d’une croissance de 0,1% », tempère Jonathan Reynolds, ministre des Entreprises et du Commerce, se disant toutefois résolu à « renverser la tendance après une période vraiment difficile ».

Si certains économistes voient dans ce retour de la croissance les prémices d’une reprise plus soutenue en 2025, portée notamment par les dépenses publiques massives promises par le gouvernement, d’autres appellent à la prudence. Les conditions de financement plus dures sur les marchés, alimentées par les inquiétudes liées au commerce mondial et à l’inflation, pourraient freiner cette dynamique naissante.

Les fondamentaux économiques restent sains, tant au niveau des finances des ménages que de la confiance des consommateurs. Et les entreprises, bien qu’inquiètes de la hausse des impôts, prévoient toujours d’investir.

Sanjay Raja, économiste chez Deutsche Bank

Malgré ces motifs d’espoir, la quasi-stagnation de novembre a douché l’optimisme suscité par le reflux inattendu de l’inflation. Rachel Reeves, consciente de l’ampleur de la tâche, insiste : la relance passera par des investissements, des réformes et une chasse implacable au gaspillage dans les dépenses publiques. Autant de chantiers titanesques pour un gouvernement travailliste sous pression, déterminé à prouver sa valeur sur le front économique.

Si certains économistes voient dans ce retour de la croissance les prémices d’une reprise plus soutenue en 2025, portée notamment par les dépenses publiques massives promises par le gouvernement, d’autres appellent à la prudence. Les conditions de financement plus dures sur les marchés, alimentées par les inquiétudes liées au commerce mondial et à l’inflation, pourraient freiner cette dynamique naissante.

Les fondamentaux économiques restent sains, tant au niveau des finances des ménages que de la confiance des consommateurs. Et les entreprises, bien qu’inquiètes de la hausse des impôts, prévoient toujours d’investir.

Sanjay Raja, économiste chez Deutsche Bank

Malgré ces motifs d’espoir, la quasi-stagnation de novembre a douché l’optimisme suscité par le reflux inattendu de l’inflation. Rachel Reeves, consciente de l’ampleur de la tâche, insiste : la relance passera par des investissements, des réformes et une chasse implacable au gaspillage dans les dépenses publiques. Autant de chantiers titanesques pour un gouvernement travailliste sous pression, déterminé à prouver sa valeur sur le front économique.

Pour tenter de démontrer l’efficacité de son action, l’exécutif multiplie les annonces sur le front des investissements étrangers. Dernier exemple en date : un projet du groupe malaisien YTL d’injecter 4 milliards de livres sur cinq ans dans le pays, fièrement claironné par le gouvernement.

Des motifs d’espoir, mais des risques persistants

Si certains économistes voient dans ce retour de la croissance les prémices d’une reprise plus soutenue en 2025, portée notamment par les dépenses publiques massives promises par le gouvernement, d’autres appellent à la prudence. Les conditions de financement plus dures sur les marchés, alimentées par les inquiétudes liées au commerce mondial et à l’inflation, pourraient freiner cette dynamique naissante.

Les fondamentaux économiques restent sains, tant au niveau des finances des ménages que de la confiance des consommateurs. Et les entreprises, bien qu’inquiètes de la hausse des impôts, prévoient toujours d’investir.

Sanjay Raja, économiste chez Deutsche Bank

Malgré ces motifs d’espoir, la quasi-stagnation de novembre a douché l’optimisme suscité par le reflux inattendu de l’inflation. Rachel Reeves, consciente de l’ampleur de la tâche, insiste : la relance passera par des investissements, des réformes et une chasse implacable au gaspillage dans les dépenses publiques. Autant de chantiers titanesques pour un gouvernement travailliste sous pression, déterminé à prouver sa valeur sur le front économique.

Pour tenter de démontrer l’efficacité de son action, l’exécutif multiplie les annonces sur le front des investissements étrangers. Dernier exemple en date : un projet du groupe malaisien YTL d’injecter 4 milliards de livres sur cinq ans dans le pays, fièrement claironné par le gouvernement.

Des motifs d’espoir, mais des risques persistants

Si certains économistes voient dans ce retour de la croissance les prémices d’une reprise plus soutenue en 2025, portée notamment par les dépenses publiques massives promises par le gouvernement, d’autres appellent à la prudence. Les conditions de financement plus dures sur les marchés, alimentées par les inquiétudes liées au commerce mondial et à l’inflation, pourraient freiner cette dynamique naissante.

Les fondamentaux économiques restent sains, tant au niveau des finances des ménages que de la confiance des consommateurs. Et les entreprises, bien qu’inquiètes de la hausse des impôts, prévoient toujours d’investir.

Sanjay Raja, économiste chez Deutsche Bank

Malgré ces motifs d’espoir, la quasi-stagnation de novembre a douché l’optimisme suscité par le reflux inattendu de l’inflation. Rachel Reeves, consciente de l’ampleur de la tâche, insiste : la relance passera par des investissements, des réformes et une chasse implacable au gaspillage dans les dépenses publiques. Autant de chantiers titanesques pour un gouvernement travailliste sous pression, déterminé à prouver sa valeur sur le front économique.

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