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Le XV de France plonge dans la tourmente en Argentine

Le XV de France est au cœur d'une tempête médiatique durant sa tournée en Argentine. Entre une vidéo aux propos racistes et des accusations d'agression sexuelle, le rugby français traverse une période noire qui remet en cause l'image de ce sport. La ministre des Sports a fortement réagi et la fédération doit gérer cette crise majeure...

Consternation, effroi, colère. Les mots prononcés par la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra reflètent le sentiment général face à la tournée cauchemardesque que traverse actuellement le XV de France en Argentine. Entre une vidéo aux relents racistes impliquant un joueur et des accusations d’agression sexuelle visant deux autres, c’est tout le rugby français qui se retrouve éclaboussé.

Une vidéo polémique mettant en cause Melvyn Jaminet

Le point de départ de cette triste séquence remonte à la nuit de samedi à dimanche dernier. Une vidéo publiée sur le compte Instagram de Melvyn Jaminet, arrière de l’équipe de France et joueur de Toulon, a rapidement enflammé les réseaux sociaux. On y entend le joueur lancer : “Le premier arabe que je croise, je lui mets un coup de casque.” Des propos intolérables, même s’ils ont été rapidement supprimés.

Des excuses publiques de Jaminet

Devant l’ampleur de la polémique, Melvyn Jaminet a rapidement présenté ses excuses via un message sur son compte Instagram :

Je tiens à m’excuser pour la vidéo qui circule à mon sujet. (…) Je suis profondément désolé et honteux, ce ne sont pas des valeurs que je véhicule.

– Melvyn Jaminet

Il a été immédiatement écarté du groupe par la Fédération Française de Rugby. Mais le mal était fait.

Deux joueurs en garde à vue pour agression sexuelle présumée

Comme si cela ne suffisait pas, deux autres joueurs de l’équipe, Hugo Auradou et Oscar Jégou, ont été placés en garde à vue dimanche, soupçonnés d’agression sexuelle après une plainte déposée par une jeune femme.

Selon les informations qui ont filtré sur l’affaire, les deux joueurs présumés innocents :

  • Ont été décrits comme des “animaux sauvages” par la victime présumée
  • Sont soupçonnés d’avoir tenté d’étrangler la plaignante
  • Ont été considérés comme présentant un “risque de fuite” par la justice argentine

La FFR et le gouvernement montent au créneau

Face à ce déferlement d’affaires extra-sportives, les instances dirigeantes ont rapidement réagi. Florian Grill, président de la FFR, a donné une conférence de presse depuis Buenos Aires pour condamner fermement ces actes.

De son côté, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra n’a pas mâché ses mots sur RTL :

C’est un raz-de-marée de consternation, un certain effroi et une forme de colère.

– Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports

L’image du rugby français sévèrement écornée

Au-delà des sanctions individuelles, c’est toute l’image du rugby français qui se trouve ternie par ces événements. Ce sport qui aime à se présenter comme porteur de valeurs se retrouve confronté à ses propres démons.

Les fameux “valeurs du rugby” passent au second plan derrière :

  • Des comportements inacceptables
  • Un manque de responsabilité des joueurs
  • Une remise en cause de la gestion par les instances

Cette tournée argentine, qui avait pourtant bien démarré sportivement avec une victoire initial face aux Pumas (13-28), vire au fiasco total sur le plan extra-sportif. L’équipe de France va devoir se reconstruire, non seulement pour préparer la Coupe du Monde à domicile, mais surtout pour redorer son blason terni.

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