De son côté, l’opposition crie à la fraude électorale suite à la réélection contestée de Nicolas Maduro en juillet dernier. Selon des procès-verbaux produits par ses soins, son candidat Edmundo Gonzalez Urrutia l’aurait emporté avec plus de 67% des voix. Une version contestée par le pouvoir qui taxe ces documents de « faux », le Conseil électoral national, considéré aux ordres du régime, ayant proclamé la victoire de M. Maduro sans publier les résultats détaillés.
L’étau se resserre sur l’opposition
Dans ce climat délétère, les leaders anti-Maduro sont plus que jamais dans le collimateur. Edmundo Gonzalez Urrutia a dû se réfugier en Espagne en septembre, tandis que Maria Corina Machado vit dans la clandestinité au Venezuela depuis le scrutin. Une situation intenable pour celle qui intervient régulièrement dans les médias et sur les réseaux sociaux pour fustiger le régime.
L’ouverture de cette enquête pour trahison marque donc une nouvelle escalade dans la répression de la dissidence. Un moyen pour le pouvoir de museler un peu plus une opposition déjà exsangue et divisée. Et ce même si les États-Unis ont reconnu cette semaine M. Gonzalez Urrutia comme le président élu légitime du Venezuela.
C’est une persécution politique de plus contre une dirigeante qui incarne la résistance démocratique face à la dictature de Maduro. En s’en prenant à Maria Corina Machado, le régime veut couper la tête du mouvement d’opposition.
Une source proche de l’opposante vénézuélienne
Un pays au bord de l’implosion
Au-delà du duel Maduro-opposition, c’est tout le Venezuela qui s’enfonce dans la crise. Effondrement économique, hyperinflation, pénuries, exode massif… Le pays est à genoux après des années de chavisme et de sanctions internationales. Une situation explosive qui fait craindre le pire alors que le dialogue semble rompu entre le pouvoir et ses adversaires.
Pour Maria Corina Machado et ses partisans, cette enquête pour trahison n’est qu’un épisode de plus dans le combat de longue haleine qu’ils mènent pour un changement démocratique. Reste à savoir si la communauté internationale parviendra à infléchir la position du régime et à trouver une issue pacifique à cette crise qui n’en finit plus de gangrener le Venezuela.
C’est un véritable séisme politique qui secoue actuellement le Venezuela. Vendredi, le parquet vénézuélien a annoncé l’ouverture d’une enquête pour « trahison » à l’encontre de Maria Corina Machado, éminente figure de l’opposition au président Nicolas Maduro. Au cœur de l’affaire : le soutien présumé de Mme Machado au projet de loi américain durcissant les sanctions économiques contre le régime en place.
Selon le communiqué du ministère public, « les déclarations » de l’opposante sur ce texte controversé « constituent une trahison à la patrie et une conspiration avec des pays étrangers ». Des accusations graves qui font suite à l’adoption lundi par la Chambre des représentants américaine du projet de loi Bolivar. Si ce dernier est validé par le Sénat et promulgué par le président, il interdira aux États-Unis de passer des contrats avec toute personne faisant affaire avec « le gouvernement illégitime de Nicolas Maduro ».
Un bras de fer juridico-politique qui s’intensifie
Pour le gouvernement vénézuélien, il s’agit ni plus ni moins d’une « attaque criminelle », violant la Charte des Nations unies. Caracas dénonce ces nouvelles mesures qui viennent s’ajouter à plus de « 930 sanctions coercitives unilatérales et extraterritoriales » déjà imposées par Washington. Une pression maximale initiée sous la présidence de Donald Trump, avec le durcissement de l’embargo financier et pétrolier.
De son côté, l’opposition crie à la fraude électorale suite à la réélection contestée de Nicolas Maduro en juillet dernier. Selon des procès-verbaux produits par ses soins, son candidat Edmundo Gonzalez Urrutia l’aurait emporté avec plus de 67% des voix. Une version contestée par le pouvoir qui taxe ces documents de « faux », le Conseil électoral national, considéré aux ordres du régime, ayant proclamé la victoire de M. Maduro sans publier les résultats détaillés.
L’étau se resserre sur l’opposition
Dans ce climat délétère, les leaders anti-Maduro sont plus que jamais dans le collimateur. Edmundo Gonzalez Urrutia a dû se réfugier en Espagne en septembre, tandis que Maria Corina Machado vit dans la clandestinité au Venezuela depuis le scrutin. Une situation intenable pour celle qui intervient régulièrement dans les médias et sur les réseaux sociaux pour fustiger le régime.
L’ouverture de cette enquête pour trahison marque donc une nouvelle escalade dans la répression de la dissidence. Un moyen pour le pouvoir de museler un peu plus une opposition déjà exsangue et divisée. Et ce même si les États-Unis ont reconnu cette semaine M. Gonzalez Urrutia comme le président élu légitime du Venezuela.
C’est une persécution politique de plus contre une dirigeante qui incarne la résistance démocratique face à la dictature de Maduro. En s’en prenant à Maria Corina Machado, le régime veut couper la tête du mouvement d’opposition.
Une source proche de l’opposante vénézuélienne
Un pays au bord de l’implosion
Au-delà du duel Maduro-opposition, c’est tout le Venezuela qui s’enfonce dans la crise. Effondrement économique, hyperinflation, pénuries, exode massif… Le pays est à genoux après des années de chavisme et de sanctions internationales. Une situation explosive qui fait craindre le pire alors que le dialogue semble rompu entre le pouvoir et ses adversaires.
Pour Maria Corina Machado et ses partisans, cette enquête pour trahison n’est qu’un épisode de plus dans le combat de longue haleine qu’ils mènent pour un changement démocratique. Reste à savoir si la communauté internationale parviendra à infléchir la position du régime et à trouver une issue pacifique à cette crise qui n’en finit plus de gangrener le Venezuela.