Suite à l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, le Vatican a réagi avec un mélange d’espoir et de réalisme. Tout en adressant ses félicitations au nouveau dirigeant américain, l’Église catholique l’a invité à faire preuve de sagesse dans l’exercice du pouvoir, soulignant les défis géopolitiques auxquels il sera confronté, en particulier le conflit en Ukraine.
Le Vatican souhaite à Trump “beaucoup de sagesse”
Lors d’une conférence à Rome, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, a transmis les vœux du Vatican à Donald Trump. Selon une source proche, il a déclaré : “Nous lui souhaitons beaucoup de sagesse car c’est la principale vertu des dirigeants selon la Bible”. Une manière de rappeler au nouveau président les valeurs chrétiennes censées guider son action.
Un appel à la paix en Ukraine
Interrogé sur la promesse de campagne de Trump de mettre fin “en 24 heures” au conflit ukrainien, le cardinal s’est montré prudent. D’après un observateur, Mgr Parolin a tempéré les attentes en soulignant qu’il n’y avait “pas de baguette magique”. Pour le Vatican, la résolution du conflit nécessitera “beaucoup d’humilité” et la poursuite des “intérêts généraux de l’humanité, plutôt que de se concentrer sur des intérêts particuliers”.
L’espoir d’une “détente” dans les conflits
Au-delà de l’Ukraine, le Vatican espère que l’élection de Trump permettra une “détente et une pacification” globales. Selon un proche du dossier, Mgr Parolin a formulé le vœu que le nouveau président soit en mesure d’apaiser les nombreux “conflits actuels qui déchirent le monde”. Une attente forte de la part de la diplomatie vaticane.
Apaiser la “polarisation” de la société américaine
Le secrétaire d’État a également appelé Donald Trump à œuvrer au dépassement des clivages internes aux États-Unis. Mgr Parolin a exprimé l’espoir qu’il soit “le président de tout le pays”, estimant nécessaire de “surmonter la polarisation” de la société américaine, exacerbée pendant la campagne.
Des positions éloignées entre Trump et le pape François
Si le Vatican affiche sa volonté de collaborer avec la nouvelle administration américaine, les divergences idéologiques entre Donald Trump et le pape François restent profondes. Pendant la campagne, le souverain pontife avait vivement critiqué les positions du candidat républicain, dénonçant son rejet des migrants comme un “péché”. Climato-sceptique et pro-armes, Trump s’oppose sur de nombreux sujets à la ligne progressiste de François.
Un entretien tendu en 2017
Ces désaccords s’étaient manifestés lors de la rencontre entre les deux hommes au Vatican en mai 2017, pendant le premier mandat de Trump. Selon des sources concordantes, l’entrevue d’une demi-heure avait été marquée par une certaine froideur. À l’époque déjà, le pape avait exhorté le président à la responsabilité sur les questions internationales.
Des attentes fortes malgré les différends
Malgré ces tensions, l’Église catholique américaine mise sur sa capacité à dialoguer avec le pouvoir trumpiste. Comme l’a souligné le cardinal Parolin, le Vatican espère pouvoir infléchir certaines positions de la Maison Blanche, notamment sur les dossiers migratoires et environnementaux. Consciente des limites de son influence, la diplomatie vaticane entend néanmoins peser dans le sens d’une politique étrangère apaisée.
Si le Vatican affiche sa volonté de collaborer avec la nouvelle administration américaine, les divergences idéologiques entre Donald Trump et le pape François restent profondes. Pendant la campagne, le souverain pontife avait vivement critiqué les positions du candidat républicain, dénonçant son rejet des migrants comme un “péché”. Climato-sceptique et pro-armes, Trump s’oppose sur de nombreux sujets à la ligne progressiste de François.
Un entretien tendu en 2017
Ces désaccords s’étaient manifestés lors de la rencontre entre les deux hommes au Vatican en mai 2017, pendant le premier mandat de Trump. Selon des sources concordantes, l’entrevue d’une demi-heure avait été marquée par une certaine froideur. À l’époque déjà, le pape avait exhorté le président à la responsabilité sur les questions internationales.
Des attentes fortes malgré les différends
Malgré ces tensions, l’Église catholique américaine mise sur sa capacité à dialoguer avec le pouvoir trumpiste. Comme l’a souligné le cardinal Parolin, le Vatican espère pouvoir infléchir certaines positions de la Maison Blanche, notamment sur les dossiers migratoires et environnementaux. Consciente des limites de son influence, la diplomatie vaticane entend néanmoins peser dans le sens d’une politique étrangère apaisée.