C’est l’heure de vérité pour les handballeuses françaises. Après un parcours sans faute depuis le début du tournoi olympique, ponctué par une demi-finale arrachée aux dépens de la Suède, les Bleues n’ont plus qu’un obstacle pour entrer dans l’histoire : la Norvège, leur meilleure ennemie. Un choc au sommet, en forme de revanche après la finale du dernier Mondial remportée par la France fin 2023.
Les Bleues en quête d’un doublé inédit
Il y a trois ans à Tokyo, l’équipe de France féminine décrochait son premier titre olympique, au terme d’une finale épique face aux Russes. Un succès historique qui a placé les joueuses d’Olivier Krumbholz sur le toit du monde. Mais les Françaises ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin.
Devant leur public, dans un Stade Pierre-Mauroy à guichets fermés, les coéquipières de Grâce Zaadi rêvent d’un doublé qui les ferait entrer un peu plus dans la légende du sport tricolore. Seule la Norvège, tombeuse du Danemark en demie, peut encore contrecarrer leurs plans.
France-Norvège, choc des titans
Entre Bleues et Scandinaves, l’histoire est longue et les confrontations toujours disputées. Les Françaises restent sur une courte victoire (29-28) en finale du Mondial 2023, mettant fin à plus de 20 ans de disette face à cet adversaire. Mais en finale olympique, la donne est différente.
La Norvège sera revancharde et aura à cœur de prouver qu’elle reste la nation phare du handball féminin. De notre côté, on doit surfer sur notre dynamique et s’appuyer sur notre public pour aller chercher un nouveau titre.
Olivier Krumbholz, sélectionneur des Bleues
Emmenées par la gardienne Cléopatre Darleux, impériale depuis le début du tournoi, les Françaises possèdent des arguments pour s’imposer. Mais il faudra se méfier des « Skrella », portées par leur arrière Nora Mørk, meilleure buteuse de la compétition.
Écrire un nouveau chapitre de l’histoire
Au-delà de l’enjeu sportif, cette finale pourrait également rentrer dans les annales de par son engouement populaire. Après avoir établi un nouveau record mondial de fréquentation pour un match de handball féminin en quarts face à l’Allemagne (26 548 spectateurs), les organisateurs espèrent faire encore mieux ce samedi.
Les volleyeurs français ont ouvert la voie vendredi en conservant leur titre olympique face à la Pologne dans ce même Stade Pierre-Mauroy, sous les acclamations du public. Un scénario que les handballeuses aimeraient bien reproduire pour s’offrir un doublé historique et rejoindre leurs homologues masculins au panthéon du sport français.
Coup d’envoi de la finale à 15h, pour un match qui promet d’être intense de la première à la dernière seconde. Les Bleues sont prêtes à en découdre pour toucher une deuxième fois le Graal olympique, et ainsi marquer un peu plus l’histoire de leur sport. Rendez-vous est pris pour vibrer devant cet événement qui n’a lieu que tous les quatre ans.