C’est avec le cœur lourd que les Bleuets sont tombés vendredi en finale de la Coupe du Monde U20 de rugby face à l’Angleterre. Malgré un parcours remarquable jusqu’à ce stade, ponctué notamment par une victoire héroïque contre les Baby Blacks en demi-finale, les jeunes rugbymen français n’ont pu contrer la puissance dévastatrice du pack anglais. Retour sur les tops et flops de cette finale au goût amer.
La mêlée anglaise, reine incontestée du match
Malgré les mises en garde du capitaine Hugo Reus avant la rencontre, la mêlée anglaise a infligé une véritable punition aux Bleuets. Emmenée par les piliers massifs et puissants Opoku-Fordjour et Fasogbon, elle a permis aux Anglais de récolter de précieuses pénalités et d’inscrire un essai décisif par Green à la 52e minute. Un secteur de jeu où la France a particulièrement souffert.
Le tournant du match : le carton jaune de Castro-Ferreira
Malgré une activité débordante dans les rucks, avec plusieurs grattages importants, le troisième ligne toulousain Castro-Ferreira a écopé d’un carton jaune à la 45e minute pour un plaquage dangereux. Un fait de jeu qui a coûté cher aux Bleuets, soudainement mis sous pression par le XV de la Rose en supériorité numérique.
Le parcours héroïque des Bleuets malgré la défaite
Bien que la défaite soit cruelle, il ne faut pas oublier le formidable parcours des Bleuets dans cette Coupe du Monde U20. Dos au mur après leur revers initial face à la Nouvelle-Zélande, ils ont su se remobiliser pour décrocher une victoire bonifiée indispensable contre le pays de Galles. Puis, c’est avec panache qu’ils ont renversé ces mêmes Baby Blacks en demi-finale (31-55). Un parcours qui laisse augurer un bel avenir pour ces jeunes talents du rugby français.
Trop d’absents, un système de sélection à revoir ?
L’équipe de France U20 a dû composer avec de nombreuses absences, entre blessures et sélections avec le XV de France développement. Si certains choix interrogent, à l’image du jeune Daunivucu qui a fait le voyage en Argentine avec les A sans jouer une minute, ce parcours n’en reste pas moins beau. Mais la question de l’articulation entre équipes jeunes et réserve mérite d’être posée.
Des tribunes confidentielles, un mal récurrent
Comme lors de la demi-finale, le DHL Stadium de Cape Town sonnait creux pour cette affiche entre deux grandes nations du rugby. Hormis la présence notable du capitaine springbok Siya Kolisi, les gradins étaient clairsemés. Un constat récurrent lors de ces championnats du monde juniors, qui interroge sur le modèle économique et l’attractivité de la compétition.
Léo Carbonneau, le symbole de la fébrilité française
Incertain jusqu’au coup d’envoi en raison d’une cheville douloureuse, le demi de mêlée briviste Léo Carbonneau a connu une finale compliquée, à l’image de son équipe. Fébrile dans ses choix et imprécis dans ses transmissions, il incarne les difficultés des Bleuets à mettre leur jeu en place face à l’agressivité anglaise. Une prestation en demi-teinte pour ce grand espoir du rugby français.
Cette finale perdue ne doit pas faire oublier la qualité et les promesses entrevues tout au long du parcours des Bleuets dans ce Mondial U20. Certes, la marche était trop haute face à la puissance anglaise, mais le potentiel est là. Il faudra s’appuyer sur cette expérience pour continuer à faire mûrir et briller cette génération dorée. Le rugby français peut croire en son avenir.
Le parcours héroïque des Bleuets malgré la défaite
Bien que la défaite soit cruelle, il ne faut pas oublier le formidable parcours des Bleuets dans cette Coupe du Monde U20. Dos au mur après leur revers initial face à la Nouvelle-Zélande, ils ont su se remobiliser pour décrocher une victoire bonifiée indispensable contre le pays de Galles. Puis, c’est avec panache qu’ils ont renversé ces mêmes Baby Blacks en demi-finale (31-55). Un parcours qui laisse augurer un bel avenir pour ces jeunes talents du rugby français.
Trop d’absents, un système de sélection à revoir ?
L’équipe de France U20 a dû composer avec de nombreuses absences, entre blessures et sélections avec le XV de France développement. Si certains choix interrogent, à l’image du jeune Daunivucu qui a fait le voyage en Argentine avec les A sans jouer une minute, ce parcours n’en reste pas moins beau. Mais la question de l’articulation entre équipes jeunes et réserve mérite d’être posée.
Des tribunes confidentielles, un mal récurrent
Comme lors de la demi-finale, le DHL Stadium de Cape Town sonnait creux pour cette affiche entre deux grandes nations du rugby. Hormis la présence notable du capitaine springbok Siya Kolisi, les gradins étaient clairsemés. Un constat récurrent lors de ces championnats du monde juniors, qui interroge sur le modèle économique et l’attractivité de la compétition.
Léo Carbonneau, le symbole de la fébrilité française
Incertain jusqu’au coup d’envoi en raison d’une cheville douloureuse, le demi de mêlée briviste Léo Carbonneau a connu une finale compliquée, à l’image de son équipe. Fébrile dans ses choix et imprécis dans ses transmissions, il incarne les difficultés des Bleuets à mettre leur jeu en place face à l’agressivité anglaise. Une prestation en demi-teinte pour ce grand espoir du rugby français.
Cette finale perdue ne doit pas faire oublier la qualité et les promesses entrevues tout au long du parcours des Bleuets dans ce Mondial U20. Certes, la marche était trop haute face à la puissance anglaise, mais le potentiel est là. Il faudra s’appuyer sur cette expérience pour continuer à faire mûrir et briller cette génération dorée. Le rugby français peut croire en son avenir.