Le drame de la mort de la petite Célya, 6 ans, enlevée puis tuée dans la nuit de vendredi à samedi en Seine-Maritime, a pris une nouvelle tournure ce dimanche. Le parquet de Rouen a annoncé la levée de la garde à vue du suspect, le compagnon de la mère de l’enfant, en raison de ses “déclarations délirantes” et de son état psychiatrique préoccupant.
Un quadragénaire au profil troublé
Interpellé samedi matin à proximité de la scène de crime, l’homme d’une quarantaine d’années était connu pour ses addictions aux drogues et ses antécédents judiciaires. Rapidement soupçonné dans la disparition et la mort de Célya après le déclenchement d’une “Alerte enlèvement”, il a été placé en garde à vue.
Mais très vite, ses propos incohérents ont alerté les enquêteurs. Un examen par un médecin psychiatre a révélé que le mis en cause souffrait d’idées délirantes et d’hallucinations, rendant impossible la poursuite de sa garde à vue dans des conditions normales.
Hospitalisé d’office pour troubles psychiatriques
Face à ce constat, le parquet a ordonné la levée de la garde à vue et l’hospitalisation immédiate du suspect. Une mesure prise au vu de la gravité de ses troubles et du danger potentiel qu’il représente.
L’enquête devra déterminer si son discernement était aboli ou altéré au moment des faits.
Une source proche du dossier
Malgré cette hospitalisation, l’enquête se poursuit pour faire la lumière sur les circonstances exactes du drame. Les investigations s’attacheront notamment à évaluer la responsabilité pénale du suspect au regard de son état mental.
Le spectre de l’irresponsabilité pénale
Si l’abolition de son discernement au moment des faits était avérée, le suspect pourrait être déclaré pénalement irresponsable. Un cas de figure rare et sensible, l’irresponsabilité pénale pour cause de troubles mentaux concernant moins de 0,5% des procédures criminelles.
Pour les proches de la victime comme pour l’opinion publique, une telle issue serait douloureuse, ne permettant pas de traduire le suspect devant une cour d’assises. Elle pourrait raviver le débat sur la prise en charge des criminels souffrant de troubles psychiatriques.
Une tragédie qui soulève des questions
Au-delà du choc et de l’émotion suscités par ce drame, l’affaire soulève de nombreuses interrogations. Comment un homme présentant des troubles aussi sévères a-t-il pu passer entre les mailles du filet des autorités ? Aurait-on pu prévenir ce drame ?
Le profil du suspect, entre addictions, casier judiciaire et problèmes psychiatriques, semble cristalliser les failles d’un système souvent critiqué pour son manque de coordination entre le volet judiciaire et sanitaire.
Il faudra du temps pour décrypter les responsabilités et tirer les leçons de ce fait divers tragique. D’ici là, une famille et une communauté resteront meurtries par la perte insensée d’une enfant, fauchée dans des circonstances qui dépassent l’entendement.
Pour les proches de la victime comme pour l’opinion publique, une telle issue serait douloureuse, ne permettant pas de traduire le suspect devant une cour d’assises. Elle pourrait raviver le débat sur la prise en charge des criminels souffrant de troubles psychiatriques.
Une tragédie qui soulève des questions
Au-delà du choc et de l’émotion suscités par ce drame, l’affaire soulève de nombreuses interrogations. Comment un homme présentant des troubles aussi sévères a-t-il pu passer entre les mailles du filet des autorités ? Aurait-on pu prévenir ce drame ?
Le profil du suspect, entre addictions, casier judiciaire et problèmes psychiatriques, semble cristalliser les failles d’un système souvent critiqué pour son manque de coordination entre le volet judiciaire et sanitaire.
Il faudra du temps pour décrypter les responsabilités et tirer les leçons de ce fait divers tragique. D’ici là, une famille et une communauté resteront meurtries par la perte insensée d’une enfant, fauchée dans des circonstances qui dépassent l’entendement.
