Ce dimanche, le monde du ski alpin a été secoué par une nouvelle inattendue : le report du Super-G féminin de St-Moritz. Cette épreuve, très attendue par les passionnés de glisse, a dû être différée en raison des caprices de Dame Nature. Un coup dur pour les organisateurs et les athlètes, qui ont dû s’adapter en urgence à cette situation imprévue.
Une météo capricieuse bouleverse le programme
Alors que la station suisse de St-Moritz s’était parée de ses plus beaux atours pour accueillir l’élite du ski féminin, c’était sans compter sur les aléas météorologiques. Selon des sources proches de l’organisation, le vent violent et la faible visibilité qui règnent sur la piste ont contraint la Fédération Internationale de Ski (FIS) à prendre une décision radicale : reporter le départ du Super-G d’une heure, initialement prévu à 11h30 locales.
Un premier report qui n’aura pas suffi à apaiser les craintes du jury. Face à la persistance des conditions difficiles, il a finalement été décidé de décaler le lancement de la course à 12h00. Un horaire tardif qui laisse planer le doute quant à la tenue effective de l’épreuve ce dimanche.
La menace d’une annulation plane
Malgré les efforts déployés pour maintenir le Super-G dans des conditions de sécurité optimales, le spectre d’une annulation pure et simple n’est pas à exclure. En effet, le créneau de diffusion télévisuelle prévu pour la course est relativement restreint, coincé entre les deux manches du slalom géant masculin disputé à Alta Badia, en Italie. Une contrainte qui limite considérablement les options des organisateurs en termes de report.
D’après une source proche du dossier, si les conditions ne s’améliorent pas rapidement, la probabilité d’une annulation est réelle. Un scénario catastrophe qui priverait les skieuses et les fans d’un moment fort de la saison, sur une piste mythique du circuit mondial.
Les enjeux sportifs du Super-G de St-Moritz
Au-delà de l’aspect purement météorologique, ce report vient perturber les plans des principales favorites de l’épreuve. La veille, l’Autrichienne Cornelia Hütter avait survolé le premier Super-G disputé sur la piste grisonne, devançant la locale Lara Gut-Behrami et l’Italienne Sofia Goggia.
Mais la véritable attraction du week-end résidait dans le retour tant attendu de la légende Lindsey Vonn. L’Américaine, qui fêtera bientôt ses 40 ans, a créé la sensation en signant une prometteuse 14ème place pour son come-back, près de 6 ans après avoir raccroché les skis. Une performance qui a éclipsé le podium au niveau de l’engouement populaire.
Dans ce contexte, le report du deuxième Super-G vient quelque peu doucher l’enthousiasme ambiant. Les fans de Vonn devront patienter avant de voir si leur idole est capable de rééditer, voire d’améliorer sa performance. Quant aux skieuses en lice pour le globe de cristal de la spécialité, chaque course annulée est une occasion manquée de marquer des points précieux.
Une décision difficile mais nécessaire
Malgré la frustration compréhensible que suscite ce report, il convient de saluer la sagesse et la prudence dont ont fait preuve les organisateurs et le jury de la FIS. Privilégier la sécurité et l’équité sportive est primordial, quitte à bousculer le programme établi.
Reste à espérer que Dame Nature se montre plus clémente dans les heures à venir, pour permettre aux meilleures skieuses de la planète de s’affronter à armes égales sur la prestigieuse piste de St-Moritz. Les amateurs de sensations fortes et de glisse n’attendent que ça !
En attendant une éclaircie salvatrice, les regards sont déjà tournés vers les prochaines étapes de la Coupe du Monde féminine de ski alpin. Avec une météo si capricieuse, nul doute que la saison réserve encore de nombreux rebondissements. Affaire à suivre…