Les révélations sur Ismaël El Hajri, le collaborateur parlementaire du député LFI Louis Boyard, suscitent l’indignation. Portrait d’un homme accusé de francophobie et de soutien à l’islamisme radical.
Un passé militant controversé
Ismaël El Hajri n’en est pas à sa première polémique. Sur son blog Mediapart, il s’était déjà élevé contre la dissolution d’associations islamistes comme BarakaCity et le CCIF. Il avait aussi affirmé que les principales victimes des attentats étaient les musulmans eux-mêmes, minimisant le sort des personnes assassinées.
Plus choquant encore, il avait qualifié l’attentat contre Samuel Paty de simple “fait divers”. Une prise de position indécente qui en dit long sur son état d’esprit.
Obsédé par la “décolonisation” de l’espace public
L’obsession d’Ismaël El Hajri pour les noms de rue “coloniaux” ne date pas d’hier. Dès 2019, il participait à l’organisation de “balades décoloniales” visant à renommer des lieux publics avec des appellations comme “place de la lutte des sans-papiers”.
Une démarche militante radicale visant à réécrire l’Histoire et imposer une vision culpabilisante de la France. Faut-il y voir les prémices de ses dérives actuelles ?
Louis Boyard assume ce collaborateur sulfureux
Malgré ce lourd passif, le député Louis Boyard assume totalement son collaborateur. Il s’est même affiché à ses côtés lors de manifestations pro-islamistes en faveur du port de l’abaya à l’école, aux côtés de l’association communautariste Perspectives Musulmanes.
On imagine le niveau de haine de soi pour prendre comme collaborateur M. El Hajri, qui considère que les principales victimes des attentats sont les musulmans.
– Les Corsaires, compte Twitter
En choisissant un tel profil comme collaborateur, Louis Boyard démontre son aveuglement idéologique et son manque total de discernement. Une attitude irresponsable pour un élu de la République.
La complaisance de LFI envers l’islamisme interroge
Plus largement, cette affaire met en lumière les ambiguïtés de La France Insoumise sur les questions d’islamisme et de communautarisme. Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon semble en effet régulièrement sacrifier les valeurs républicaines sur l’autel de l’électoralisme et du suivisme envers les idéologies les plus radicales.
En acceptant en son sein des profils comme Ismaël El Hajri, LFI franchit un cap dans la complaisance envers ceux qui sapent notre cohésion nationale et nos principes fondamentaux comme la laïcité. Une dérive inquiétante qui doit être dénoncée avec la plus grande fermeté.
L’urgence de réaffirmer nos valeurs républicaines
Face à la montée des communautarismes et de l’islamisme, il est plus que jamais nécessaire de défendre sans concession nos valeurs républicaines. La laïcité, l’égalité et la fraternité doivent rester le socle intangible de notre pacte civique et national.
Aucune compromission ne saurait être tolérée envers ceux qui, comme Ismaël El Hajri, s’attaquent à ces principes au nom d’idéologies mortifères. La représentation nationale, en particulier, doit être exemplaire et ne pas servir de marchepied à ces entrepreneurs communautaires.
Espérons que cette polémique serve d’électrochoc et pousse les responsables politiques à plus de vigilance et de fermeté. Notre modèle républicain est un trésor qu’il nous appartient de chérir et protéger, contre vents et marées. C’est à ce prix que nous préserverons la concorde nationale et le vivre-ensemble dans notre pays.