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Le Royaume-Uni Repousse Sa Réglementation Bancaire Face à Trump

Face au protectionnisme de Trump, le Royaume-Uni repousse sa nouvelle réglementation bancaire. La Banque d'Angleterre attend de voir comment les États-Unis mettront en œuvre les accords de Bâle. Quelles conséquences pour les banques britanniques et l'économie du pays ?

Dans un contexte d’incertitude quant à la mise en œuvre des normes bancaires internationales par la nouvelle administration américaine, la Banque d’Angleterre a pris une décision majeure. Le régulateur britannique a annoncé vendredi le report de l’application de sa nouvelle réglementation bancaire, basée sur les accords de Bâle 3.1, à janvier 2027, soit un an plus tard que prévu initialement.

L’ombre de Trump plane sur la réglementation bancaire mondiale

Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche et son programme économique protectionniste soulèvent des interrogations sur l’application aux États-Unis des normes bancaires issues des travaux du comité de Bâle. Lors de son premier mandat, le président républicain avait déjà entrepris de détricoter une partie des règles imposées aux banques après la crise financière de 2008.

Cette réforme, dite de Bâle III, visait à renforcer la solidité des établissements bancaires face aux chocs financiers, sans recourir à l’argent des contribuables pour les renflouer comme cela avait été le cas après la faillite de Lehman Brothers. Son dernier volet, Bâle 3.1, devait entrer en vigueur progressivement à partir de 2026 au Royaume-Uni.

La Banque d’Angleterre temporise face aux incertitudes

En repoussant d’un an l’application de ces nouvelles règles, la Banque d’Angleterre entend se donner le temps d’observer comment l’administration Trump mettra en œuvre les accords de Bâle outre-Atlantique. Cette décision est aussi motivée par des considérations de compétitivité et de croissance économique, dans un contexte où l’économie britannique est à la peine.

L’application de Bâle 3.1 au Royaume-Uni sera retardée d’un an, jusqu’au 1er janvier 2027, ce qui laisse plus de temps pour clarifier les plans de sa mise en œuvre aux États-Unis.

La Banque d’Angleterre

Ce n’est pas la première fois que le régulateur britannique assouplit sa position sur les normes bancaires. En septembre dernier, il avait déjà annoncé un allègement des exigences en capital supplémentaire pour les banques du pays et un report de six mois de l’entrée en vigueur de Bâle 3.1.

Le gouvernement britannique pousse à des changements réglementaires

La ministre des Finances Rachel Reeves a rencontré cette semaine les dirigeants des principaux régulateurs financiers britanniques. Son objectif : les inciter à assouplir la réglementation afin de stimuler la croissance économique du pays, alors que le Royaume-Uni fait face à une croissance atone depuis le Brexit.

Si la Banque d’Angleterre semble avoir entendu cet appel, elle n’abandonne pas pour autant son calendrier de mise en œuvre finale des accords de Bâle 3.1, toujours fixé à janvier 2030. Un équilibre délicat entre stabilité financière et soutien à l’économie que les régulateurs du monde entier tentent de trouver dans un environnement international incertain et face aux velléités de dérégulation de certains dirigeants politiques.

Les regards sont désormais tournés vers les États-Unis et les futures décisions de l’administration Trump en matière de réglementation bancaire. Un assouplissement trop important outre-Atlantique pourrait pousser d’autres pays à revoir leur copie, au risque de fragiliser les efforts entrepris depuis la crise de 2008 pour renforcer la stabilité du système financier mondial.

En repoussant d’un an l’application de ces nouvelles règles, la Banque d’Angleterre entend se donner le temps d’observer comment l’administration Trump mettra en œuvre les accords de Bâle outre-Atlantique. Cette décision est aussi motivée par des considérations de compétitivité et de croissance économique, dans un contexte où l’économie britannique est à la peine.

L’application de Bâle 3.1 au Royaume-Uni sera retardée d’un an, jusqu’au 1er janvier 2027, ce qui laisse plus de temps pour clarifier les plans de sa mise en œuvre aux États-Unis.

La Banque d’Angleterre

Ce n’est pas la première fois que le régulateur britannique assouplit sa position sur les normes bancaires. En septembre dernier, il avait déjà annoncé un allègement des exigences en capital supplémentaire pour les banques du pays et un report de six mois de l’entrée en vigueur de Bâle 3.1.

Le gouvernement britannique pousse à des changements réglementaires

La ministre des Finances Rachel Reeves a rencontré cette semaine les dirigeants des principaux régulateurs financiers britanniques. Son objectif : les inciter à assouplir la réglementation afin de stimuler la croissance économique du pays, alors que le Royaume-Uni fait face à une croissance atone depuis le Brexit.

Si la Banque d’Angleterre semble avoir entendu cet appel, elle n’abandonne pas pour autant son calendrier de mise en œuvre finale des accords de Bâle 3.1, toujours fixé à janvier 2030. Un équilibre délicat entre stabilité financière et soutien à l’économie que les régulateurs du monde entier tentent de trouver dans un environnement international incertain et face aux velléités de dérégulation de certains dirigeants politiques.

Les regards sont désormais tournés vers les États-Unis et les futures décisions de l’administration Trump en matière de réglementation bancaire. Un assouplissement trop important outre-Atlantique pourrait pousser d’autres pays à revoir leur copie, au risque de fragiliser les efforts entrepris depuis la crise de 2008 pour renforcer la stabilité du système financier mondial.

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