Le soulier classique pour homme, longtemps éclipsé par la sneaker omniprésente, opère un retour en force remarqué. Richelieus cirés à la perfection, doubles boucles raffinées ou mocassins en veau velours s’affichent fièrement au pied des hommes de tous âges. Un simple coup d’oeil suffit pour constater qu’arborer une paire de souliers bien cirés n’a jamais été aussi tendance.
L’essor des nouvelles tribus de calcéophiles
Sophie Jordan, directrice des achats masculins de l’e-commerce Mytheresa, témoigne de cet engouement :
Les ventes de mocassins, en particulier les modèles en cuir souple au style décontracté, connaissent une croissance à deux chiffres !
Sophie Jordan, Mytheresa
Autre tendance marquée, la résurgence des chaussures de soirée comme le richelieu verni ou le chausson en velours. Les hommes ressentent à nouveau le besoin de posséder plusieurs paires adaptées à chaque occasion.
Richelieu, le soulier des audacieux
Autrefois cantonné aux dress codes stricts, le richelieu se porte aujourd’hui avec désinvolture, mixé à un jean brut ou un chino. Cette tribu de calcéophiles ose les associations originales, donnant au richelieu une image plus moderne et décomplexée.
Double boucle, l’élégance intemporelle
Avec leurs deux boucles caractéristiques, ces souliers insufflent une touche rétro et sophistiquée à n’importe quelle tenue. Leurs aficionados sont des esthètes aspirant à une élégance subtile et intemporelle.
Mocassin, l’indispensable des dandys 2.0
Confortable et polyvalent, le mocassin séduit une nouvelle génération éprise de style et de nonchalance assumée. En daim ou en cuir, uni ou bicolore, le mocassin accompagne ces dandys modernes en toute occasion.
Les marques emblématiques surfent sur la tendance
Conscientes de cet engouement, les griffes historiques comme J.M. Weston, Church’s ou John Lobb redoublent de créativité pour réinventer leurs classiques. Patines inédites, lignes épurées et détails originaux font la part belle aux savoir-faire d’exception.
Chez Hermès, le mocassin Santorini rend hommage à l’insouciance des éphèbes grecs. Quant à Tod’s, la marque décline son iconique mocassin à picots dans une myriade de couleurs et de matières, du veau velours pastel au cuir grainé chocolat.
Le mocassin imprègne l’ensemble de la collection. Son caractère passe-partout et la richesse de nos cuirs permettent une infinité de variations autour d’un classique intemporel.
Diego Della Valle, PDG de Tod’s
Le made in France comme gage d’excellence
Dans cet univers feutré, la fabrication française reste un critère décisif pour une clientèle exigeante. Emblème national, J.M. Weston perpétue la saga des souliers cousus Goodyear dans sa manufacture de Limoges. La marque est l’une des rares à maîtriser l’ensemble des étapes de confection, du tannage à la patine.
Berluti, Aubercy ou Corthay jouissent également d’une réputation d’excellence grâce à leurs ateliers hexagonaux. Leurs collections capsules et collaborations artistiques érigent le soulier en véritable objet de désir.
Un choix révélateur de sa personnalité
Au-delà d’une simple question de style, le type de soulier arboré en dit long sur celui qui le porte :
- L’amateur de richelieus affirme son goût du risque et son nonconformisme
- Les double-boucles trahissent une sensibilité old-school assumée
- Les mocassins tapissent le chemin d’esthètes épicuriens et nonchalants
Et vous, à quelle tribu de calcéophiles appartenez-vous ? Quelle que soit votre préférence, une chose est sûre : le soulier classique n’a pas fini de faire parler de lui. Symbole intemporel d’élégance et de savoir-faire, il incarne le renouveau d’un vestiaire masculin où tradition rime désormais avec originalité. Messieurs, à vous de jouer !
Confortable et polyvalent, le mocassin séduit une nouvelle génération éprise de style et de nonchalance assumée. En daim ou en cuir, uni ou bicolore, le mocassin accompagne ces dandys modernes en toute occasion.
Les marques emblématiques surfent sur la tendance
Conscientes de cet engouement, les griffes historiques comme J.M. Weston, Church’s ou John Lobb redoublent de créativité pour réinventer leurs classiques. Patines inédites, lignes épurées et détails originaux font la part belle aux savoir-faire d’exception.
Chez Hermès, le mocassin Santorini rend hommage à l’insouciance des éphèbes grecs. Quant à Tod’s, la marque décline son iconique mocassin à picots dans une myriade de couleurs et de matières, du veau velours pastel au cuir grainé chocolat.
Le mocassin imprègne l’ensemble de la collection. Son caractère passe-partout et la richesse de nos cuirs permettent une infinité de variations autour d’un classique intemporel.
Diego Della Valle, PDG de Tod’s
Le made in France comme gage d’excellence
Dans cet univers feutré, la fabrication française reste un critère décisif pour une clientèle exigeante. Emblème national, J.M. Weston perpétue la saga des souliers cousus Goodyear dans sa manufacture de Limoges. La marque est l’une des rares à maîtriser l’ensemble des étapes de confection, du tannage à la patine.
Berluti, Aubercy ou Corthay jouissent également d’une réputation d’excellence grâce à leurs ateliers hexagonaux. Leurs collections capsules et collaborations artistiques érigent le soulier en véritable objet de désir.
Un choix révélateur de sa personnalité
Au-delà d’une simple question de style, le type de soulier arboré en dit long sur celui qui le porte :
- L’amateur de richelieus affirme son goût du risque et son nonconformisme
- Les double-boucles trahissent une sensibilité old-school assumée
- Les mocassins tapissent le chemin d’esthètes épicuriens et nonchalants
Et vous, à quelle tribu de calcéophiles appartenez-vous ? Quelle que soit votre préférence, une chose est sûre : le soulier classique n’a pas fini de faire parler de lui. Symbole intemporel d’élégance et de savoir-faire, il incarne le renouveau d’un vestiaire masculin où tradition rime désormais avec originalité. Messieurs, à vous de jouer !