Le légendaire militant écologiste Paul Watson, fondateur de l’organisation Sea Shepherd, a fait un retour triomphal en France ce vendredi après une détention de 5 mois au Danemark. Âgé de 74 ans, ce défenseur acharné des baleines a atterri à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle peu avant 15h, où il a été accueilli par une foule de sympathisants.
Un Parcours Semé d’Embûches pour la Protection des Océans
Depuis plus de 50 ans, Paul Watson mène un combat sans relâche pour la sauvegarde des cétacés et la préservation des écosystèmes marins. Connu pour ses actions coup-de-poing à l’encontre des baleiniers, notamment japonais, ce Canadien au tempérament bouillant a fondé Sea Shepherd en 1977. Son objectif : s’opposer par tous les moyens à la chasse baleinière commerciale, officiellement interdite depuis 1986.
Mais son engagement à toute épreuve lui a valu de nombreux ennuis judiciaires. Arrêté en juillet 2022 lors d’une escale au Danemark, Paul Watson a passé cinq mois en détention suite à un mandat d’arrêt international émis par le Japon, qui réclamait son extradition pour des actions menées en 2010 contre un baleinier nippon.
La France au Soutien de l’Activiste des Mers
Face à cette situation, un vaste élan de solidarité a vu le jour en France. ONG, personnalités et anonymes se sont mobilisés pour empêcher l’extradition de celui que d’aucuns surnomment le « Robin des Bois des mers ». Le gouvernement français est même intervenu auprès des autorités danoises, qualifiant la demande japonaise d’« extravagante » selon une source proche du dossier.
La France a été d’un soutien extraordinaire.
Paul Watson à son arrivée à Roissy
Le Japon Ne Lâche Pas Prise
Si le Danemark a finalement refusé d’extrader Paul Watson vers l’archipel nippon, ce dernier ne semble pas prêt à renoncer à la chasse baleinière. Tokyo a annoncé la construction d’un nouveau navire-usine de 113 mètres, véritable mastodonte des mers capable de traiter plusieurs tonnes de viande de cétacés. Une annonce qui a suscité l’indignation des défenseurs des animaux.
Malgré les critiques mondiales, le Japon persiste dans la chasse à la baleine, une affaire de fierté nationale.
Un expert de la question interrogé par notre rédaction
La Chasse Baleinière en Questions
Au-delà du cas Paul Watson, la chasse à la baleine reste un sujet brûlant qui divise la communauté internationale. Si cette pratique est officiellement interdite depuis 1986, le Japon et quelques autres pays continuent de s’y adonner au nom de la recherche scientifique ou de traditions culturelles. Pourtant, la consommation de viande de baleine ne cesse de reculer, y compris au Japon où les stocks s’entassent.
- Seuls le Japon, la Norvège et l’Islande pratiquent encore la chasse commerciale
- La consommation japonaise de viande de baleine a chuté de 99% depuis les années 1960
- 1,1 million de tonnes : le stock de viande de baleine congelée au Japon
Vers un Sanctuaire Baleinier en Antarctique ?
Face à cette situation, les défenseurs des cétacés plaident pour la création d’un vaste sanctuaire baleinier dans l’océan Antarctique. Une zone où les baleines pourraient se reproduire et prospérer à l’abri des harpons. Mais le projet, porté depuis des années par l’Australie, se heurte au veto du Japon au sein de la Commission baleinière internationale (CBI).
En attendant, les militants comme Paul Watson poursuivent leur combat. À peine revenu en France, le septuagénaire a annoncé son intention de reprendre la mer pour traquer les baleiniers où qu’ils se trouvent. Un engagement inflexible pour la survie de ces géants des océans, véritables sentinelles du climat et de la biodiversité marine.
Si on laisse faire, dans 20 ou 30 ans, il n’y aura peut-être plus de baleines. C’est maintenant qu’il faut agir !
Paul Watson
Si le Danemark a finalement refusé d’extrader Paul Watson vers l’archipel nippon, ce dernier ne semble pas prêt à renoncer à la chasse baleinière. Tokyo a annoncé la construction d’un nouveau navire-usine de 113 mètres, véritable mastodonte des mers capable de traiter plusieurs tonnes de viande de cétacés. Une annonce qui a suscité l’indignation des défenseurs des animaux.
Malgré les critiques mondiales, le Japon persiste dans la chasse à la baleine, une affaire de fierté nationale.
Un expert de la question interrogé par notre rédaction
La Chasse Baleinière en Questions
Au-delà du cas Paul Watson, la chasse à la baleine reste un sujet brûlant qui divise la communauté internationale. Si cette pratique est officiellement interdite depuis 1986, le Japon et quelques autres pays continuent de s’y adonner au nom de la recherche scientifique ou de traditions culturelles. Pourtant, la consommation de viande de baleine ne cesse de reculer, y compris au Japon où les stocks s’entassent.
- Seuls le Japon, la Norvège et l’Islande pratiquent encore la chasse commerciale
- La consommation japonaise de viande de baleine a chuté de 99% depuis les années 1960
- 1,1 million de tonnes : le stock de viande de baleine congelée au Japon
Vers un Sanctuaire Baleinier en Antarctique ?
Face à cette situation, les défenseurs des cétacés plaident pour la création d’un vaste sanctuaire baleinier dans l’océan Antarctique. Une zone où les baleines pourraient se reproduire et prospérer à l’abri des harpons. Mais le projet, porté depuis des années par l’Australie, se heurte au veto du Japon au sein de la Commission baleinière internationale (CBI).
En attendant, les militants comme Paul Watson poursuivent leur combat. À peine revenu en France, le septuagénaire a annoncé son intention de reprendre la mer pour traquer les baleiniers où qu’ils se trouvent. Un engagement inflexible pour la survie de ces géants des océans, véritables sentinelles du climat et de la biodiversité marine.
Si on laisse faire, dans 20 ou 30 ans, il n’y aura peut-être plus de baleines. C’est maintenant qu’il faut agir !
Paul Watson