Le 12 janvier 2024 restera gravé dans la mémoire d’Alexis Pinturault. Ce jour-là, alors qu’il signait son premier top 10 de la saison en descente, le skieur français a été victime d’une lourde chute lors du Super-G de Wengen. Bilan : rupture du ligament croisé antérieur gauche. Une blessure malheureusement classique chez les skieurs, mais qu’Alexis n’avait jamais connue auparavant, lui qui venait tout juste de fêter ses 33 ans et de devenir père.
Onze mois plus tard, celui qui détient le record de victoires en Coupe du monde pour un Français (34) et compte trois titres de champion du monde, n’a rien perdu de sa motivation. Dans une interview exclusive, il raconte son long chemin vers la guérison, les doutes qui l’ont assailli mais aussi cette volonté farouche de revenir au plus haut niveau, avec en ligne de mire les Jeux Olympiques 2026.
Ma première réaction après la chute a été la sidération. Je n’arrivais pas à y croire. Puis la douleur est arrivée, et avec elle la prise de conscience de la gravité de la blessure.
Alexis Pinturault
Un long tunnel de rééducation
S’en suit alors un long et difficile parcours de rééducation. Opéré rapidement, Alexis attaque les séances de kiné et de renforcement musculaire avec l’abnégation qu’on lui connaît. Mais les progrès sont lents, parfois imperceptibles. La frustration et le découragement guettent.
Il y a des jours où on a l’impression de stagner, voire de régresser. C’est dans ces moments-là qu’il faut s’accrocher, garder en tête son objectif.
Confie le skieur
Alexis peut compter sur le soutien indéfectible de ses proches, mais aussi de son équipe médicale et de ses entraîneurs. Ensemble, ils mettent en place un programme de reprise progressive, sans brûler les étapes. Car l’enjeu est de taille : retrouver son meilleur niveau sans prendre le risque d’une rechute.
Les montagnes russes émotionnelles
Au-delà de la souffrance physique, c’est aussi un combat mental qu’Alexis doit mener. Passer de l’adrénaline des courses à l’immobilité forcée n’est pas chose aisée. Les doutes s’invitent, la peur d’une carrière qui pourrait s’arrêter prématurément aussi.
On passe par toutes les émotions. De l’abattement à l’espoir, de la colère à l’acceptation. Il faut réussir à canaliser tout ça pour en faire une force.
Analyse Alexis
Pour garder le cap, le skieur s’est fixé des objectifs intermédiaires. Reprendre la marche, puis la course. Retrouver des sensations sur les skis. Enchaîner les manches d’entraînement. Autant de petites victoires qui lui permettent de mesurer le chemin parcouru.
L’appel de la compétition
Et maintenant, près d’un an après sa blessure, Alexis Pinturault s’apprête à retrouver l’ivresse de la compétition. C’est à Beaver Creek, là où il avait signé son premier podium en Coupe du monde il y a 12 ans, qu’il effectuera son retour. Un clin d’œil du destin.
Je ne me fixe pas d’objectif de résultat. Je veux juste prendre du plaisir, retrouver mon ski et voir où j’en suis. C’est une nouvelle étape vers mon grand but : être au top pour les JO 2026.
Assure le champion
Une chose est sûre : le petit monde du ski attend avec impatience le retour du prodige français. Ses adversaires savent qu’il faudra compter avec lui, car Alexis Pinturault a prouvé par le passé sa capacité à revenir encore plus fort après une épreuve. Et si cette grave blessure était finalement le déclic pour aller décrocher cette médaille d’or olympique qui lui manque encore ? Réponse dans un peu plus d’un an en Italie. D’ici là, nul doute qu’Alexis va tout donner pour être prêt le jour J. Avec l’envie et la rage de vaincre qui l’animent plus que jamais.
Il y a des jours où on a l’impression de stagner, voire de régresser. C’est dans ces moments-là qu’il faut s’accrocher, garder en tête son objectif.
Confie le skieur
Alexis peut compter sur le soutien indéfectible de ses proches, mais aussi de son équipe médicale et de ses entraîneurs. Ensemble, ils mettent en place un programme de reprise progressive, sans brûler les étapes. Car l’enjeu est de taille : retrouver son meilleur niveau sans prendre le risque d’une rechute.
Les montagnes russes émotionnelles
Au-delà de la souffrance physique, c’est aussi un combat mental qu’Alexis doit mener. Passer de l’adrénaline des courses à l’immobilité forcée n’est pas chose aisée. Les doutes s’invitent, la peur d’une carrière qui pourrait s’arrêter prématurément aussi.
On passe par toutes les émotions. De l’abattement à l’espoir, de la colère à l’acceptation. Il faut réussir à canaliser tout ça pour en faire une force.
Analyse Alexis
Pour garder le cap, le skieur s’est fixé des objectifs intermédiaires. Reprendre la marche, puis la course. Retrouver des sensations sur les skis. Enchaîner les manches d’entraînement. Autant de petites victoires qui lui permettent de mesurer le chemin parcouru.
L’appel de la compétition
Et maintenant, près d’un an après sa blessure, Alexis Pinturault s’apprête à retrouver l’ivresse de la compétition. C’est à Beaver Creek, là où il avait signé son premier podium en Coupe du monde il y a 12 ans, qu’il effectuera son retour. Un clin d’œil du destin.
Je ne me fixe pas d’objectif de résultat. Je veux juste prendre du plaisir, retrouver mon ski et voir où j’en suis. C’est une nouvelle étape vers mon grand but : être au top pour les JO 2026.
Assure le champion
Une chose est sûre : le petit monde du ski attend avec impatience le retour du prodige français. Ses adversaires savent qu’il faudra compter avec lui, car Alexis Pinturault a prouvé par le passé sa capacité à revenir encore plus fort après une épreuve. Et si cette grave blessure était finalement le déclic pour aller décrocher cette médaille d’or olympique qui lui manque encore ? Réponse dans un peu plus d’un an en Italie. D’ici là, nul doute qu’Alexis va tout donner pour être prêt le jour J. Avec l’envie et la rage de vaincre qui l’animent plus que jamais.