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Le RC Vannes, Promu Breton Qui Défie Les Géants Du Top 14

Le RC Vannes, petit poucet breton du Top 14, réalise un début de saison remarquable malgré son budget limité. Découvrez comment ce promu défie les géants du rugby français et garde espoir pour le maintien...

Au cœur de la Bretagne, un petit club de rugby fait parler de lui en ce début de saison 2024-2025 du Top 14. Le Rugby Club Vannetais, tout juste promu dans l’élite, ne cesse de surprendre malgré son statut de plus petit budget du championnat. Portrait d’un irréductible breton qui n’a pas fini de faire trembler les grosses écuries.

Le RC Vannes, Petit Poucet Ambitieux Du Top 14

Pour sa première saison dans l’élite du rugby français, le RC Vannes était attendu au tournant. Avec un budget estimé à seulement 15 millions d’euros, soit le plus faible du Top 14, peu d’observateurs voyaient le club breton capable de rivaliser. Pourtant, après 13 journées, les hommes de Jean-Noël Spitzer pointent à une encourageante 11ème place, avec 15 points au compteur.

Certes, les Vannetais occupent actuellement la place de lanterne rouge. Mais ils restent au contact du 10ème, Pau, qui ne compte que 4 points d’avance. De quoi entretenir l’espoir d’un maintien qui serait un véritable exploit pour ce petit club de 23 000 âmes. D’autant que certaines grosses cylindrées, comme le Stade Français (12ème) ou Lyon (13ème), sont loin de leurs standards.

Des Victoires De Prestige

Si les Bretons peuvent encore croire en leurs chances, c’est qu’ils ont su réaliser quelques coups d’éclat depuis le début de saison. À commencer par un succès de prestige sur la pelouse de l’ogre rochelais (23-14), champion d’Europe en titre. Une performance remarquable saluée par le manager maritime Ronan O’Gara :

« Vannes a montré plus d’agressivité et d’envie avec un bon plan de jeu. C’est une grande claque pour nous mais nous n’avons pas manqué de respect à cette équipe. »

Les Vannetais ont aussi fait forte impression pour leurs débuts en Challenge Cup, étrillant les Anglais de Gloucester 43 à 19. La preuve que les Morbihannais ne lâchent rien, même face aux grands d’Europe. De bon augure avant un mois de janvier qui les verra défier Bayonne et Clermont à domicile, entrecoupé d’un déplacement crucial chez un concurrent direct au maintien, Pau.

Un État D’Esprit Breton

Si les joueurs du RCV s’accrochent ainsi, c’est qu’ils peuvent compter sur un public acquis à leur cause. Depuis le début de saison, le stade de la Rabine fait le plein à chaque rencontre, poussant ses protégés vers l’exploit. Un engouement qui ne surprend pas Martin Michel, le directeur général du club :

« Le rugby est un sport de caractère et le Breton a un peu de caractère. Il a aussi de la ténacité et de la pugnacité dans l’effort et dans l’engagement. On est des laborieux, des taiseux, des travailleurs. »

Des vertus incarnées par des joueurs comme Jules Le Bail, irrésistible demi de mêlée, ou Gwenaël Duplenne, infatigable arrière. Sous la houlette de Jean-Noël Spitzer, lui-même suspendu en début de saison, les Bretons avancent unis et déterminés. Avec l’ambition de s’inviter durablement à la table des grands du rugby français.

Objectif Maintien

Malgré son excellent début de saison, le RC Vannes sait que le chemin est encore long pour assurer son avenir dans l’élite. Les prochaines semaines s’annoncent décisives avec des duels face à des concurrents directs comme Pau, Brive ou Perpignan. Mais les Bretons peuvent compter sur leur cohésion et leur fighting spirit pour créer l’exploit.

Une chose est sûre : ce petit poucet entend bien bousculer la hiérarchie et s’installer durablement en Top 14. Comme l’expliquait Gwenaël Duplenne avant le début du championnat :

« Il y aura sûrement un temps d’adaptation car on ne sait pas trop où on met les pieds. On sait que ça va être dur, qu’on va perdre des matchs. Mais on a de la fierté et on ne va rien lâcher. »

Un état d’esprit qui pourrait bien permettre au RC Vannes de déjouer les pronostics. Et d’écrire l’une des plus belles pages de sa jeune histoire. Les géants du Top 14 sont prévenus : l’irréductible breton n’a pas dit son dernier mot !

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