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Le Racing 92 Puni Par Les Cartons Jaunes En Top 14

Le Racing 92 paie au prix fort ses cartons jaunes répétés. 14 points encaissés en 10 minutes face à Toulon ! Le club ciel et blanc glisse au 9ème rang, une position indigne de son standing. Lancaster s'alarme de cette indiscipline chronique qui saborde les ambitions. Va-t-on vers une révolution de palais ?

Les feux sont au rouge au Racing 92. Le club des Hauts-de-Seine traverse une passe difficile en championnat, pointant à une peu reluisante 9ème place. Bien loin des ambitions d’un effectif taillé pour jouer les premiers rôles. Si les dirigeants misent sur la stabilité, la patience a ses limites. Et la cause principale de ce classement en berne est clairement identifiée : l’indiscipline chronique et coûteuse des Franciliens.

Des cartons jaunes en pagaille

Avec déjà 21 cartons jaunes écopés en seulement 14 journées de Top 14, le Racing 92 est de loin le cancre de la classe. Cette propension à jouer en infériorité numérique a de lourdes conséquences. Lors de la défaite à Toulon ce week-end (36-24), Jordan Joseph a récolté un énième carton jaune à la 36ème minute. S’en est suivi dix minutes cauchemardesques où les Franciliens ont encaissé pas moins de 14 points. Rédhibitoire à ce niveau.

C’est un moment clé. Perdre Jordan Joseph nous a été préjudiciable.

– Stuart Lancaster, entraîneur du Racing 92

L’entraîneur Lancaster tire la sonnette d’alarme

Cette indiscipline à répétition n’est pas un fait nouveau. Ce qui inquiète, c’est que le message ne semble pas passer malgré les rappels à l’ordre. Le technicien anglais Stuart Lancaster ne cache pas son exaspération :

Ce n’est pas faute de l’avoir identifié et rappelé, d’avoir sensibilisé les joueurs sur ce thème. (…) Il ne reste plus que douze rencontres.

– Stuart Lancaster, entraîneur du Racing 92

Avec seulement 8 petites pénalités sifflées contre eux, les Racingmen ont fait preuve de discipline. Mais il suffit d’une seule action, d’un seul carton, pour faire basculer un match. Lancaster en est bien conscient.

Des joueurs sous pression

Dans le vestiaire ciel et blanc, la pression monte d’un cran. L’arrière Max Spring l’avoue sans détour :

Il y a urgence à prendre des points et on pense déjà au match contre Castres. Il faut maintenant qu’on regarde vers le bas.

– Max Spring, arrière du Racing 92

Éviter la place de barragiste devient la priorité. Un constat terrible pour un effectif de ce calibre, même si rien n’est joué à ce stade de la saison. Mais l’heure n’est plus aux belles promesses. Il faut des actes. Et vite.

Vers un électrochoc ?

Si la tendance ne s’inverse pas rapidement, la direction du Racing 92 pourrait être tentée de frapper un grand coup. Un changement de staff ? Un recadrage musclé ? Toutes les options sont sur la table tant la situation devient préoccupante. Selon une source proche du club, la confiance envers Lancaster s’érode. Sans résultats rapides, sa position pourrait vite devenir intenable malgré un contrat longue durée.

Le Racing joue gros lors des prochaines journées. Il en va de la crédibilité et de l’image du club. Fini le temps des excuses et de la patience. Place aux guerriers sur le terrain, avec de la discipline et de l’engagement. Ou le club des Hauts-de-Seine pourrait vivre une fin de saison très agitée, sur et en-dehors du terrain. Les cartons jaunes à répétition ont plombé un début de saison prometteur. Aux joueurs de montrer un autre visage. Leur avenir en dépend.

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