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Le Racing 92 fait le show à Auxerre !

Pour son match délocalisé à Auxerre, le Racing 92 a mis les petits plats dans les grands ! Ambiance de feu dans les tribunes, têtes d'affiche sur le pré et tension sportive : les fans de rugby venus de toute la région ont vécu un moment inoubliable...

C’était jour de fête ce samedi au stade de l’Abbé-Deschamps d’Auxerre ! Le temps d’une soirée, l’antre de l’AJ Auxerre, tout juste promu en Ligue 1, s’est mis aux couleurs du Racing 92 pour accueillir le choc face à la Section Paloise. Un événement qui a attiré dans l’Yonne des supporters de tous horizons, pour une grande communion ovale.

Un stade de foot converti au rugby

Deux heures avant le coup d’envoi, le parvis de l’Abbé-Deschamps s’anime déjà. Venus des quatre coins de la Bourgogne mais aussi de la région parisienne, de nombreux fans du Racing 92 ont fait le déplacement, attirés par ce match pas comme les autres. Car pour permettre à un maximum de spectateurs d’assister à la rencontre, le club francilien a pris ses quartiers dans l’Yonne, le temps d’un match « délocalisé ».

Pendant que certains profitent des foodtrucks installés pour l’occasion, d’autres immortalisent ce moment si particulier, posant fièrement devant le stade avec leur maillot ciel et blanc. Mais dans la foule massée devant les grilles, on croise aussi des supporters arborant les couleurs d’autres clubs de rugby, de l’AJA, et même quelques maillots de foot de Marseille ou Paris !

Tous supporters le temps d’un soir

Comme Roland et Yves, deux voisins de 70 et 74 ans venus en voisins depuis Château-Chinon. Attablés devant le stade, les deux compères, verres de rouge à la main, assument leur statut de supporters d’un soir. « On est plutôt foot à la base, mais un tel événement, c’est l’occasion de découvrir le rugby ! », glisse Yves dans un sourire.

Quelques mètres plus loin, une bande d’étudiants auxerrois profite aussi de cette parenthèse ovale. « Ça change de d’habitude, ça met de l’ambiance en ville, c’est sympa ! », se réjouit Antoine, 22 ans, qui ne cache pas sa hâte de voir à l’œuvre les stars du Racing comme Gaël Fickou ou Cameron Woki.

L’attraction Siya Kolisi

Mais pour beaucoup, l’attraction numéro 1 a un nom : Siya Kolisi. Arrivé cet été dans les Hauts-de-Seine, le capitaine des Springboks champions du monde, fait figure de star planétaire du rugby. Un statut qui n’a pas échappé à ceux ayant fait le déplacement à Auxerre, à l’image de Jules, supporter parisien de 10 ans : « Siya Kolisi c’est un peu le Mbappé du rugby, c’est lui que je veux voir ! ».

Accessible et souriant, le troisième ligne sud-africain s’est d’ailleurs prêté au jeu des selfies et des autographes avec des jeunes supporters émerveillés. Avant d’ouvrir la marque d’un essai plein de puissance en début de match, faisant se lever tout un stade acquis à sa cause.

Ambiance bouillante, enjeu brûlant

Porté par un public bouillant, le Racing 92 s’est finalement imposé de justesse face à Pau (32-27), grâce notamment à un essai de la pépite Nolann Le Garrec à 10 minutes de la sirène. Un succès crucial qui permet aux Franciliens de rester dans le top 6, synonyme de qualification.

Le public d’Auxerre, novice mais passionné, aura donc eu droit à un vrai match de phase finale avant l’heure. De quoi donner envie à certains de remettre ça ? « C’est sûr qu’on reviendra si le Racing joue à nouveau ici ! », promet Yves. En attendant, l’Abbé-Deschamps peut retrouver ses chers ballons ronds.

Accessible et souriant, le troisième ligne sud-africain s’est d’ailleurs prêté au jeu des selfies et des autographes avec des jeunes supporters émerveillés. Avant d’ouvrir la marque d’un essai plein de puissance en début de match, faisant se lever tout un stade acquis à sa cause.

Ambiance bouillante, enjeu brûlant

Porté par un public bouillant, le Racing 92 s’est finalement imposé de justesse face à Pau (32-27), grâce notamment à un essai de la pépite Nolann Le Garrec à 10 minutes de la sirène. Un succès crucial qui permet aux Franciliens de rester dans le top 6, synonyme de qualification.

Le public d’Auxerre, novice mais passionné, aura donc eu droit à un vrai match de phase finale avant l’heure. De quoi donner envie à certains de remettre ça ? « C’est sûr qu’on reviendra si le Racing joue à nouveau ici ! », promet Yves. En attendant, l’Abbé-Deschamps peut retrouver ses chers ballons ronds.

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