Vendredi soir, au Parc des Princes, le Paris Saint-Germain a offert une nouvelle démonstration de force face à l’AS Monaco, s’imposant sur le score sans appel de 4 buts à 1. Une victoire écrasante de plus pour le leader incontesté de Ligue 1, qui compte déjà 10 points d’avance sur son dauphin marseillais après seulement 13 journées. Mais au-delà du résultat, c’est la manière qui impressionne, avec une équipe rajeunie et remaniée qui semble avoir franchi un cap cette saison.
Une nouvelle génération dorée
Cet été, le PSG a massivement investi sur de jeunes talents pour renouveler son effectif. Des pépites comme Désiré Doué, Bradley Barcola ou encore Khvicha Kvaratskhelia, qui se sont vite imposées comme des éléments clés du 11 de départ. Associés à des cadres confirmés comme Marquinhos, Hakimi ou Dembélé, ils forment un groupe ultra-compétitif qui surclasse tous ses adversaires en Ligue 1.
Dembélé, serial buteur
Symbole de cette métamorphose réussie, Ousmane Dembélé semble transfiguré depuis le début de saison. Aligné dans un rôle d’ailier droit, l’international français enchaîne les buts et les passes décisives. Vendredi, il a encore trouvé le chemin des filets à deux reprises, portant son total à 12 réalisations en championnat. Une évolution spectaculaire pour celui qu’on disait inconstant et maladroit devant le but.
Ousmane travaille dur à l’entraînement pour progresser dans la finition. On voit que ça paye. C’est un atout supplémentaire dans son jeu.
Un proche du vestiaire parisien
Luis Enrique, l’architecte de la transformation
Arrivé cet été sur le banc parisien, Luis Enrique n’a pas chômé pour imposer sa patte et ses idées de jeu. Adepte d’un football offensif et créatif, l’entraîneur espagnol a positionné ses attaquants dans un système très fluide, avec de nombreuses permutations. Un « labo » qui porte ses fruits comme l’a montré le but somptueux de Kvaratskhelia, sur un service de Barcola.
Seul bémol, une défense qui prend encore trop de buts au goût du technicien, malgré la solidité affichée par la charnière Marquinhos-Neves. Un axe de progression nécessaire en vue des grandes échéances européennes à venir.
Déjà tourné vers la Ligue des Champions
Car c’est bien l’objectif avoué de ce PSG nouvelle version : aller décrocher cette Coupe aux grandes oreilles qui lui échappe depuis toujours. Et les premières sorties continentales des Parisiens laissent augurer de belles promesses, à l’image de leur victoire référence à Manchester City en octobre (3-1).
Dès mardi, le PSG aura l’occasion de valider sa montée en puissance lors du 8e de finale aller de Ligue des Champions face au Stade Brestois. Un « petit poucet » largement à la portée des stars de la capitale sur le papier. Mais Luis Enrique l’a martelé, « il n’y a pas de match facile à ce niveau ». Il compte sur son collectif huilé et affamé pour assurer la qualification, avec dans un coin de la tête ce rêve de soulever la coupe à Istanbul en juin prochain…