Au cœur de l’actualité française, le procès du Rassemblement National (RN) pourrait bien porter un coup fatal à la carrière politique de Marine Le Pen. Jugée depuis le 30 septembre aux côtés de son parti et de 24 autres prévenus dans l’affaire des assistants d’eurodéputés RN, la cheffe de file de l’extrême droite risque gros. Si le tribunal suit les réquisitions du parquet, c’est ni plus ni moins que la « mort politique » qui guette celle qui s’est présentée par trois fois à la présidentielle (2012, 2017 et 2022).
Une Défense qui Plaide l’Innocence Face à des Réquisitions « Violentes »
Mercredi, c’est au tour de la défense de Marine Le Pen, menée par Me Rodolphe Bosselut, de tenter de convaincre le tribunal de l’innocence de sa cliente. Pendant environ trois heures, l’avocat va s’efforcer de démontrer que la patronne du RN « n’a violé aucune règle », comme elle n’a eu de cesse de le clamer depuis l’ouverture de ce procès retentissant.
Une ligne de défense qui se heurte frontalement aux réquisitions du parquet, qualifiées d' »outrancières » et d’une rare « violence » par une Marine Le Pen ulcérée. Il faut dire que les procureurs n’y sont pas allés de main morte, réclamant à son encontre cinq ans de prison dont deux ferme, 300 000 euros d’amende et surtout une peine de cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire.
C’est ma mort politique qui est réclamée.
Marine Le Pen
Cette dernière sanction, si elle était prononcée, s’appliquerait immédiatement même en cas d’appel, mettant en péril les ambitions présidentielles de Marine Le Pen pour 2027. « C’est ma mort politique qui est réclamée », s’était-elle insurgée au lendemain des réquisitions.
Le Spectre d’une Mise à l’Écart du Jeu Politique
À l’inverse, une relaxe ou des peines symboliques offriraient à Marine Le Pen un formidable tremplin pour son opération de dédiabolisation et de normalisation engagée depuis plusieurs années. Elle pourrait alors se poser en victime d’un « acharnement politico-judiciaire » et crier à la « persécution », galvanisant ainsi sa base électorale.
Quoi qu’il en soit, ce procès aura été celui de tous les dangers pour celle qui incarne depuis plus de dix ans le visage des nationalismes en France. Le jugement sera scruté avec une attention toute particulière par la classe politique, tant il pourrait rebattre les cartes à moins de trois ans de la prochaine échéance présidentielle. L’extrême droite française retient son souffle.
À l’inverse, une relaxe ou des peines symboliques offriraient à Marine Le Pen un formidable tremplin pour son opération de dédiabolisation et de normalisation engagée depuis plusieurs années. Elle pourrait alors se poser en victime d’un « acharnement politico-judiciaire » et crier à la « persécution », galvanisant ainsi sa base électorale.
Quoi qu’il en soit, ce procès aura été celui de tous les dangers pour celle qui incarne depuis plus de dix ans le visage des nationalismes en France. Le jugement sera scruté avec une attention toute particulière par la classe politique, tant il pourrait rebattre les cartes à moins de trois ans de la prochaine échéance présidentielle. L’extrême droite française retient son souffle.
Pour justifier ces lourdes peines, le ministère public a pointé du doigt le risque de « réitération » des détournements de fonds publics, qui se seraient « répétés » pendant 12 ans, entre 2004 et 2016, et ne se seraient « interrompus » qu’à la suite du signalement du Parlement européen. Une fraude massive qui aurait coûté 4,5 millions d’euros à l’institution européenne selon ses estimations.
Au-delà de Marine Le Pen, c’est aussi l’avenir du Rassemblement National qui est en jeu dans ce procès. Le parquet a en effet réclamé contre le parti d’extrême droite une amende de 4 millions d’euros, dont 2 avec sursis, soit le double de la somme demandée à l’encontre de sa présidente. De quoi « ruiner le parti », s’était alarmée cette dernière.
Un Réquisitoire aux Allures de « Manifeste Politique »
Du côté de la défense, on dénonce un réquisitoire qui s’apparente à un « manifeste politique » avec des peines « asphyxiantes » et « éliminatoires ». Me David Dassa Le Deist, avocat du RN, a appelé le tribunal « à retrouver le domaine du droit », estimant que le parquet avait « piétiné la séparation des pouvoirs » dans une affaire devenue « un symbole de l’état de notre démocratie ».
Reste à savoir si ces arguments suffiront à convaincre le tribunal de prononcer la relaxe de Marine Le Pen et du RN ou si le marteau des juges s’abattra impitoyablement, signant la fin d’un chapitre de l’histoire politique française. Le jugement devrait être mis en délibéré et rendu dans plusieurs mois.
Un Dénouement Lourd de Conséquences pour l’Extrême Droite
Ce procès est indéniablement un moment charnière pour Marine Le Pen et le Rassemblement National. Si les juges suivent les réquisitions du parquet, c’est tout l’avenir politique de la fille de Jean-Marie Le Pen qui sera compromis, elle qui n’a jamais caché ses ambitions élyséennes pour 2027.
Mais au-delà de son cas personnel, c’est aussi un coup dur qui se profile pour son parti, déjà fragilisé par ses déboires judiciaires à répétition. Une lourde condamnation viendrait conforter l’image d’un RN englué dans les affaires et incapable de se défaire de ses vieux démons.
À l’inverse, une relaxe ou des peines symboliques offriraient à Marine Le Pen un formidable tremplin pour son opération de dédiabolisation et de normalisation engagée depuis plusieurs années. Elle pourrait alors se poser en victime d’un « acharnement politico-judiciaire » et crier à la « persécution », galvanisant ainsi sa base électorale.
Quoi qu’il en soit, ce procès aura été celui de tous les dangers pour celle qui incarne depuis plus de dix ans le visage des nationalismes en France. Le jugement sera scruté avec une attention toute particulière par la classe politique, tant il pourrait rebattre les cartes à moins de trois ans de la prochaine échéance présidentielle. L’extrême droite française retient son souffle.
Pour justifier ces lourdes peines, le ministère public a pointé du doigt le risque de « réitération » des détournements de fonds publics, qui se seraient « répétés » pendant 12 ans, entre 2004 et 2016, et ne se seraient « interrompus » qu’à la suite du signalement du Parlement européen. Une fraude massive qui aurait coûté 4,5 millions d’euros à l’institution européenne selon ses estimations.
Au-delà de Marine Le Pen, c’est aussi l’avenir du Rassemblement National qui est en jeu dans ce procès. Le parquet a en effet réclamé contre le parti d’extrême droite une amende de 4 millions d’euros, dont 2 avec sursis, soit le double de la somme demandée à l’encontre de sa présidente. De quoi « ruiner le parti », s’était alarmée cette dernière.
Un Réquisitoire aux Allures de « Manifeste Politique »
Du côté de la défense, on dénonce un réquisitoire qui s’apparente à un « manifeste politique » avec des peines « asphyxiantes » et « éliminatoires ». Me David Dassa Le Deist, avocat du RN, a appelé le tribunal « à retrouver le domaine du droit », estimant que le parquet avait « piétiné la séparation des pouvoirs » dans une affaire devenue « un symbole de l’état de notre démocratie ».
Reste à savoir si ces arguments suffiront à convaincre le tribunal de prononcer la relaxe de Marine Le Pen et du RN ou si le marteau des juges s’abattra impitoyablement, signant la fin d’un chapitre de l’histoire politique française. Le jugement devrait être mis en délibéré et rendu dans plusieurs mois.
Un Dénouement Lourd de Conséquences pour l’Extrême Droite
Ce procès est indéniablement un moment charnière pour Marine Le Pen et le Rassemblement National. Si les juges suivent les réquisitions du parquet, c’est tout l’avenir politique de la fille de Jean-Marie Le Pen qui sera compromis, elle qui n’a jamais caché ses ambitions élyséennes pour 2027.
Mais au-delà de son cas personnel, c’est aussi un coup dur qui se profile pour son parti, déjà fragilisé par ses déboires judiciaires à répétition. Une lourde condamnation viendrait conforter l’image d’un RN englué dans les affaires et incapable de se défaire de ses vieux démons.
À l’inverse, une relaxe ou des peines symboliques offriraient à Marine Le Pen un formidable tremplin pour son opération de dédiabolisation et de normalisation engagée depuis plusieurs années. Elle pourrait alors se poser en victime d’un « acharnement politico-judiciaire » et crier à la « persécution », galvanisant ainsi sa base électorale.
Quoi qu’il en soit, ce procès aura été celui de tous les dangers pour celle qui incarne depuis plus de dix ans le visage des nationalismes en France. Le jugement sera scruté avec une attention toute particulière par la classe politique, tant il pourrait rebattre les cartes à moins de trois ans de la prochaine échéance présidentielle. L’extrême droite française retient son souffle.